Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Hésitation chez les Éperviers
Sans annonce officielle, il est plus sage de parler de rumeurs à propos du départ de l’entraîneur des Éperviers du Togo, Stephen Keshi. Ce dernier est la première personne surprise par la tournure des choses : hier en quittant Lomé pour un rendez-vous sportif de la African Awards , pas plus qu’aujourd’hui en appelant ses amis restés à Lomé, Stephen Keshi n’a toujours pas notification officielle de son limogeage. Curieuse situation! Je remarque seulement que le site officiel du gouvernement du Togo, republicoftogo.com, qui a également diffusé l’information sur le limogeage possible de l’entraîneur Keshi a, quelques heures après, retiré la nouvelle préalablement affichée. Lorsqu’on sait que c’est le gouvernement togolais qui paye les émoluments du sélectionneur, que faut-il lire à travers ces indices? Tout est possible cependant, lorsqu’on fait une lecture attentive de l’effervescence qui anime le tout Lomé sportif en cet après-midi du 14 février 2006. Le chat finira par sortir du sac et faire une déclaration.
Horizon
Rédigé par psa le 14/02/2006 à 10:43
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Quand l'Espoir jaillit en Haïti
En ce début de semaine, les résultats des élections en Haïti ne sont pas encore proclamés. Faisons l’hypothèse qu’un second tour soit légalement nécessaire entre les deux premiers : l’un, René Préval, avec environ 48% des suffrages exprimés le mardi 7 février dernier; l’autre, Leslie Manigat, crédité d’environ 12% des voix. Avec un tel écart, du simple au quadruple, et compte tenu du contexte économico-social qui prévaut en Haïti, faudra-t-il alors réengager le pays dans un second tour des élections présidentielles? À mon humble avis, le poursuivant immédiat doit pouvoir concéder la victoire à M. Préval, au lieu de compter sur une hypothétique alliance qui lui donnerait une victoire au second tour. Le jeu démocratique, ici, se double de la puissance de la légitimité et de l’atténuation des risques d’explosion pour que M. René Préval soit appelé à diriger le pays. La légitimité n’a jamais été aussi proche de la légalité dans la vie politique haïtienne; on doit pouvoir passer à autre chose pour ces millions de citoyens qui se sont donnés l’Espoir, parti de René Préval, comme planche de salut. Pour le reste, on va voir avec le temps.
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