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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




[• En date du 7 juin 2024, nous avons commis deux courts textes de perspective, en guise de réponses à certains propos et échanges sur la situation confuse que secrète la donne politique actuelle au Togo. Notre pays, le Togo, a besoin d’une suffisante mise en perspective de notre destinée commune sur la « Terre de nos Aïeux ». •]


Nelson Mandela
Nelson Mandela
Ces textes sont intitulés : « Ni Mandela Ni Sylva » et « Le Test Olympio Mandela » …

Ces deux textes traduisent surtout l’état des lieux, en termes de réflexion et d’indication sur ce qu’il y a lieu de considérer et d’entreprendre désormais pour faire face à la situation politique au Togo, afin d’éviter le piège de la confusion et préserver le chemin du résultat commun : le retour à la République au Togo…

Ces deux textes méritent d’être rapprochés et consolidés parce que l’architecture, la structure et le bâtis en pensées, en actes et en détermination de Sylvanus Olympio doivent parfaitement nous servir de recours pour relever le défi politique actuel : nul ne fait de la politique sans base, sans guide, sans solides fondations ni sources nourricières, sans honneur, sans Éthique…

Ces deux textes complémentaires, les voici, les revoilà, fidèlement, avant leur extension dans la partie nouvelle : Les Sentinelles de l’Espoir.


Texte 1 : Ni Mandela Ni Sylva

Le temps et les conditions des élections ne sont véritablement pas encore arrivés au Togo. Cette autre période n'arrivera sans un investissement patriotique supplémentaire.

L'ANC et le FDR ont élaboré des documents denses exposant les raisons de leur retrait. Mais, cela n'intéresse personne dans le camp d'en face qui n'en fait et n'en fera qu'à sa tête.

Si c'est le cas, cela rend pertinent le retrait des autres personnes qu'on a du mal à nommer députés, ADDI (Gogué et Wonyra) et DMP (Adjamagbo).

Aujourd'hui, il faut avoir le courage, la lucidité et la solidarité de délégitimer les actes politiques et électoraux de Faure Gnassingbé. Il ne sert à rien de participer à ces manigances qui aboutissent à des désignations de convenance dans une Assemblée qui n'a de nationale que l'assignation des uns et des autres dans un rôle parfait de moutons à sacrifier dans l'absolu déshonneur.


Il faut prendre ce temps pour créer le Momentum en travaillant de manière professionnelle et unitaire POUR le changement et le retour à la République au Togo. Jouer le rôle de moutons choisis et payés c'est accepter de retarder le travail de la Renaissance et de la Convergence patriotiques.

Il faut sortir de l'amateurisme et de la superficialité partisane au Togo: ni Sylvanus Olympio, ni Nelson Mandela, n'ira aux élections de Faure Gnassingbé. L'un ou l'autre travaillera, avec RIGUEUR et STRATÉGIE pour faire advenir un Momentum propice à l'honneur de tous leurs concitoyens.

[PSA ǀ •7 juin 2024•]


POUR Le Togo, l'heure de la Convergence patriotique a sonné.
POUR Le Togo, l'heure de la Convergence patriotique a sonné.
Texte 2 : Le Test Olympio Mandela
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Merci... Dans tous les cas, on peut se tromper ; même si c'est un peu difficile de se tromper sur le régime togolais. Supposons...

Supposons néanmoins que les nôtres aient été de bonne foi, la Bona Fida même en allant aux élections. Pourquoi alors persister dans l'erreur de croire que c'est :
1. Les chefs de partis qui sont tous bons et populaires au Togo pour être seuls élus, sans que cela ne soit un autre piège politique... Au plan du hasard statistique, c'est SCIENTIFIQUEMENT FAUX un tel résultat électoral dans un scrutin de liste à la grandeur de tout un pays... Tous les chefs de partis qui sont du niveau universitaire élevé ne peuvent pas ne pas le savoir...
2. Les fraudes innombrables et habituelles au Togo se sont toutes répétées et aucun recours n'a trouvé réparation en justice dans ce Togo ; ce qui veut dire que la fraude électorale est normale et institutionnelle au Togo, et la preuve scientifique en est ainsi donnée définitivement...

Sans rentrer dans les autres détails, toute personne moindrement sérieuse dans son intention d'œuvrer POUR le changement politique au Togo, particulièrement sous la bannière d'un parti politique ou regroupement ayant participé aux dernières élections législatives au Togo [celles du 29-avril-2024] doit se réveiller et se soumettre à un Test de Patriotisme au Togo: le Test Olympio Mandela.

Le Test Olympio Mandela (TOM) consiste, minimalement, à se demander Ce que feraient Sylvanus Olympio et Nelson Mandela pour obtenir des résultats politiques probants au Togo. Il y a donc lieu de sortir des isolements inefficaces constants pour agir au moyen d'une stratégie unitaire rigoureusement pensée et appliquée.

Aujourd'hui, il existe plus que la seule intelligence partisane pour triompher de l'emprise totalitaire ainsi que le refus de démocratie, le refus de bon sens, qui a confisqué le Togo depuis si longtemps.

Aujourd'hui, il faut plus que les rassemblements à Kodjindji, à la plage ou ailleurs dans les antres politiques, POUR produire le changement au Togo.

Aujourd'hui, il existe une intelligence collective experte rassemblée chez tous les Togolais. Toutes ces intelligences et expériences doivent être mises à contribution.

Une démarche du Test Olympio Mandela doit nous y conduire de manière concrète: sortir de l'amateurisme pour concevoir et réunir les conditions gagnantes du retour à la République au Togo. Nous ne pouvons aucunement continuer à faire l'économie de nos capacités pour libérer le Togo et restituer Fierté et Dignité aux Togolaises et Togolais, combler des décennies de retards, établir un État de droit, bâtir une Nation au Togo.

Véritablement, il faut sonner l'heure du Togo... ENSEMBLE. C'est ce que le peuple togolais attend de nous tous... Sérieusement et avec un empressement patriotique convergent!

[PSA ǀ •7 juin 2024•]



À New York City, un vivant souvenir de Sylvanus Olympio
À New York City, un vivant souvenir de Sylvanus Olympio
Cet acte de RAPPEL est aussi un APPEL à TOUS : il faut poser des gestes forts porteurs d’espoir pour réveiller et sauver le Togo. Le relevé du terrain politique actuel, tel qu’il est constitué de toutes les divergences et de tous les errements, n’est pas nouveau dans l’histoire politique du Togo, à certains moments précis du devoir du changement de destin de notre pays.

Les Sentinelles de l’Espoir

Le président Sylvanus Olympio et plusieurs de nos vaillants devanciers avaient su relever le défi d’éviter à l’époque le piège à eux tendu, ses leurres et ses beautés éphémères, ses facilités et ses appâts apparents, ses attraits et ses appétits immédiats pour choisir la profondeur et la constance d’un Avenir fructueux au bénéfice de la majorité : la réponse du Peuple togolais fut tout aussi généreuse qu’historique le 27 avril 1958 qui a donné naissance au Togo promis le 27 avril 1960 à tous ses enfants.

C’est devenu un serment infalsifiable pour les Togolaises et les Togolais, instruits et élevés en Sentinelles de l’espoir et avec l’assurance propre aux Héritiers des Hommes intègres : la nuit est longue, mais le jour vient.

Fondamentalement, nous ne pouvons retrouver la République perdue sans nous imposer une Éthique supérieure ainsi qu’une intégrité magistrale.

Fondamentalement, c’est la réponse aux aléas et trappes du moment comme Nelson Mandela nous l’avait enseigné, au chapitre de la légitime défense, devant la situation créée depuis toujours et renouvelée le 29 avril 2024 : « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. (…) Dans la vie de toute nation, il vient un moment où il ne reste que deux choix : se soumettre ou combattre. Ce moment est arrivé » au Togo.

Fondamentalement, nous devons nous ressaisir, apprendre de cette longue lutte pour la Dignité et y investir de nouveau les sacrifices nécessairement complémentaires qui fertilisent le chemin vers le résultat final: « la lutte pour la liberté ne consistait pas seulement à faire des discours, à tenir des meetings, à faire passer des résolutions et à envoyer des délégations: il fallait aussi et par-dessus tout, la volonté de souffrir et de se sacrifier. »

Véritablement, le message de la convergence solidaire et patriotique doit être clair à l’adresse du Peuple, au Togo même et à travers sa Diaspora : aussi bien l’ADDI que la DMP doivent se joindre au mouvement du Refus Global de la supercherie en cours leur retrait de la Chambre basse, afin de rétablir la confiance d’un nouvel élan à impulser pour concrétiser, enfin, les résultats du retour à la République à travers un authentique front patriotique… Ensemble! Se retire n’est pas démissionner du Togo.

Véritablement, nous n'inventons pas l'histoire du monde et des libertés humaines. Au Togo également, nous nous situons dans la trame universelle de la grande Histoire et ne faisons que contribuer à la raffermir : « Nous devons notre liberté à des Hommes qui ne plient pas, ne s'agenouillent pas, ne se soumettent pas. » disait bien Winston Churchill face à des défis politiques énormes, et malgré toutes les insuffisances ainsi que les fragilités qui lui sont propres.

Restons héritiers des patriotes honnêtes et intègres, de fidèles sentinelles de l’Espoir de changer le Togo durablement et définitivement… En toute Éthique!

Restons fidèles au Togo et ne trahissons pas le devoir de restaurer la République en rallumant toutes les flammes exemplaires, édifiantes et éclairantes du chemin du retour à la République : « Togolais viens, bâtissons la Cité » … En toute Éthique!


Pierre S. ADJÉTÉ
Québec, Canada
•10 juin 2024•

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Ce texte est publié dans le journal LIBERTÉ et disponible dans le Carnet de notes virtuel de l’auteur sur www.adjete.com


Ad Valorem


Rédigé par PSA le 09/06/2024 à 22:40



Partout, c’est l’Éthique qui fait gagner toute bataille de la Dignité. C’est l’Éthique qui fera revenir la République au Togo, et aucunement la poursuite de nombreux avantages et plusieurs lièvres à la fois… La fidélité à l’honneur sauve de la tyrannie; l’ignorance, la désunion et la violence ne peuvent continuer à présider aux destinées du Togo. Alors, il faut exposer les tares du Togo, décacher les travers de ce pays pour mieux les corriger. En l’état actuel, Mère Térésa serait gardée en détention au Togo ou tenue en exil, si elle était encore de ce monde.


To Go or not ToGo
To Go or not ToGo


En politique togolaise, le hasard n’existe pas. La main invisible du hasard, celle de Dieu lui-même ou de la science propre à l’outil statistique n’existe aucunement au Togo. Seules prédominent les basses besognes de la manipulation et du coup d’État permanent, maladroit et incompétent.

Au Togo, personne n’est admirative devant la triche permanente et calamistre de Faure Gnassingbé; la triche faite à l’université, à Washington DC, et assortie d’un faux diplôme qu’il s’est auto-délivré, sans traces dans les annales des universités nord-américaines qui souvent sont fières d’exhiber leurs diplômés.

Pire encore, au sortir des dernières prétendues élections, aucune personne sérieuse au Togo n’est intéressée à faire des réclamations sur un autre scrutin fraudé à haute dose, par intention et par ignorance, car convoquée sous une loi et proclamée sous une autre. Le Togo ne possède aucun sens de la légalité et du savoir-faire politique : seules la brutalité, l’incompétence, la fausseté, la honte et la trahison continuent à prospérer au Togo.

Voilà ! Tous ceux qui, de temps à autre, proclament que « Faure Gnassingbé est intelligent et stratège » découvrent finalement que ce n’est pas de l’intelligence que de défier la science et la sagesse universelles de la souveraineté du Peuple. C’est plutôt l’illusion du mécréant : celui-ci reporte toujours sa rédemption au lendemain de la prochaine infraction coupable.

À un mot prêt, Victor Hugo aurait pu l’écrire dans "Les Misérables" : « C’est dans une élection (maison) que Jean Valjean était, comme avait dit Fauchelevent, "tombé du ciel" ».



Aux petits soins de la compromission

Soigneusement choisis, quasiment tous des chefs de partis politiques au Togo, les cinq députés de l’opposition sont les accompagnateurs dans une Assemblée nationale noire moutonnière dédiée à octroyer le blanc-seing privé aux caprices insatiables et inapaisables de Faure Gnassingbé.

Une telle soumission indigente à une tyrannie sans limites est d’ailleurs sous-payée à ces sous-élus : la honte et la saleté de recevoir directement, eux-mêmes et sans intermédiaires, des rémunérations financières pour faire face aux dépenses de fonctionnement de chacun de leur parti politique… Nous sommes véritablement dans la tragédie humaine traduite dans "Les Misérables" : votre adversaire, bourreau et tortionnaire est votre bienfaiteur, votre donateur et votre mécène, en plus d’être le médiocre de tous vos élèves. Nous sommes précisément au Togo politique !

Le conseiller spécial de l’un des partis politiques pris au piège togolais de la damnation et de la déchéance, de l’atrophie et de l’asphyxie, avait trouvé une illustration pratique et définitive pour traduire la situation désastreuse qui prévaut dans les sérails : « On ne peut pas pavoiser lorsqu'on s'attendait à une dizaine de députés, et qu'en fin de compte on en a eu que deux », dixit Dr Nagbandja Kampatibe de la formation ADDI, Alliance des démocrates pour le développement intégral… Une décadence intégrale!

Les dictatures ont une façon bien à elles de gérer leur gouvernance : les partages et les nominations se font toujours dans des élections frauduleuses aux résultats non supportés de preuves, et qui servent néanmoins à piéger les adversaires en les gratifiant de prébendes après les avoir longtemps affamés. Ce partage de bénéfices permet de créer la normalité élective au moyen du faux, d’alimenter la compromission et de perpétuer la zizanie dans leur opposition choisie.


Soigneusement triés et choisis, que peuvent bien faire 5 députés contre 108 autres moutons, sinon servir de caution à la forfaiture de la privatisation de l’État togolais au profit d’une seule personne : Faure Gnassingbé qui, comme un faux-diplômé à son habitude, compose l’épreuve de son examen, procède aux corrections et annonce les résultats. La privatisation au Togo est plus que de la monarchisation : c’est à la fois un déshonneur, une ignominie, une militarisation et une peur du Peuple.

Le Togo dictatorial est d’ailleurs en guerre permanente contre son peuple. Tellement que ce Togo de Faure Gnassingbé est le quatrième pays au monde, dans le monde entier dis-je bien, à consacrer une part importante de sa faible production intérieure brute (PIB), à l’achat des armes : juste après l’Ukraine en guerre, l’Arabie saoudite et le Qatar, bien avant Oman, Jordanie, Algérie, Azerbaïdjan, Koweït et Israël ; le rapport 2024 de la Munich Security Index est formel là-dessus.

Après le traumatisme de la présidentielle du 22-février-2020, œuvre maitresse du regretté Mgr. Philippe Fanoko KPODZRO, le désir d’effacer l’insoumis Peuple togolais du choix méritoire de son pouvoir exécutif, le président de la République, cette volonté d’effacement du Peuple s’est cristallisée en une improvisation de dernière minute.

Avec une incompétence assourdissante et un réveil tardif qui lui restent caractéristiques, Faure Gnassingbé n’a pas su remonter le temps à travers le seul chemin du Consensus National qui lui était proposé d’ailleurs depuis le 11 septembre 2023 : les ASSISES générales intégrales de la République (AGIR).

5 Contre 108 : La Certitude du Déshonneur
La nudité politique du Togo

Faure Gnassingbé a une peur bleue unir du Peuple togolais comme du ciel qu’il craint toujours de lui tomber définitivement sur la tête, un jour de vraie élection. Pour prévenir cette fatale et récurrente éventualité, Faure Gnassingbé préfère supprimer le Peuple : il est plus facile de contrôler 113 personnes nommées que d’oser encapsuler tout un Peuple.

Et pourtant, le temps des élections n’est toujours pas encore arrivé au Togo. Sans AGIR, sans les ASSISES générales intégrales de la République, aucune légitimation ni légalisation ne pourra être accordée à un quelconque pouvoir au Togo, même pas à celui issu d’un coup d’État salutaire.

La refondation du Togo et sa reconstruction ne résident aucunement dans l’érection d’une Assemblée nationale moutonnière et nourricière de toutes les cupidités individuelles avilissantes dans le tissu social qui recouvre, à peine, la nudité politique actuelle du Togo.

Il n’y a donc aucun salut à Faure Gnassingbé en dehors du Peuple togolais : la voix du Peuple qui résonne dans le Consensus National des ASSISES générales intégrales de la République c’est la voix de Dieu, et personne ne peut s’en passer au Togo, pas plus aux États-Unis d’Amérique, en France, au Faso, au Bénin, au Ghana ou ailleurs.

Toutes les indépendances premières ont vocation à être consolidées par la suite, sous la seule bénédiction du Peuple. Partout à travers le monde, le premier Gaou politique n’est jamais parfait. Partout, l’art de la rectification, de la renaissance et du Grand Pardon est expérimenté avec sagesse.

Nous revoilà à la case départ ; cette case qui toujours révèle le manque de vision et d’objectifs mesurables dans chacun des actes et des décisions politiques au Togo depuis l’arrivée par effraction de Faure Gnassingbé au contrôle du Togo un 5 février 2005.

5 Contre 108 : La Certitude du Déshonneur
L’assurance du déshonneur

Que voyons-nous déjà… Déjà, à la table d’une prétendue Commission du règlement intérieur composée de 19 personnes (3 contre 16), le jeu malsain a vite fait de commencer dans l’Assemblée moutonnière, servile et docile : « malgré son objection, la Commission a poursuivi en examen du règlement dans la même logique » de se fonder sur la nouvelle Constitution de monarchisation du Togo… C’est bien la révélation de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP). Alors…

À quoi ça sert alors de continuer, et de servir de caution au régime, en étant piégé au quotidien dans une Assemblée nationale de moutons obéissants et obséquieux? Manifestement, ça ne sert à rien d’autre que de s’assurer des revenus et du déshonneur pour ces cinq ou quatre accompagnateurs.

Nous y revoilà ! Sans Éthique et sans sacrifices supplémentaires, rien ne changera au Togo. Clairement, les adeptes du changement doivent être porteurs d’un seul message au Togo et à travers sa Diaspora : le désir républicain des ASSISES générales intégrales de la République (AGIR), à la suite d’une AMNISTIE générale ainsi que la LIBÉRATION des prisonniers d’opinion dont ces jeunes gens embastillés des semaines durant, Fousseni Abirou et Blaise Waze, pour des avis humoristiques donnés sur le réseau TikTok.

Ces jeunes infortunés, obligés de s’auto-accuser pour s’en sortir, avaient tout simplement oublié qu’au Togo, même Mère Térésa serait piégée, violentée et condamnée, par sursis ou par contumace, pour outrage à Faure Gnassingbé.

Comme furent les péripéties des différents amendements à la Constitution américaine, la première loi fondamentale écrite au monde, les aventures constitutionnelles du Togo doivent passer par les mêmes Assises du bon sens, de la renaissance et de la rectification. C’est imparable et c’est inévitable dans la naissance réussie, réelle et définitive, de toutes les Nations du monde.

On se souvient que quelques années plus tard, après l’indépendance des États-Unis d’Amérique des mains de la puissance coloniale anglaise, il a bien fallu les Assises nouvelles de Philadelphie, en mai 1787 pour dessiner et préciser les véritables termes d’une « Gouvernance inclusive » avec une période de « Transition Éthique » jusqu’au « Compromis de Connecticut » et même au-delà, le 29 mai 1790. C’était pour vaincre les réticences du plus petit État américain, le Rhode-Island, avant que les 13 premières colonies libérées de la couronne britannique n’aient totalement accepté de "Faire NATION Ensemble", selon la vision des George Washington, James Madison, Benjamin Franklin et quelques autres de leurs patriotes et indépendantistes.

Le Togo aussi est à ce tournant ; le pays est en danger, et a un besoin de redéfinition. Une situation qui nécessite autant de la rigueur, que de la compétence et de la flexibilité, un sens du Devoir et de l’Éthique surtout, pour éviter la dérive de la compromission et de la facilité des intérêts partisans. Au Togo, avec le palmarès qui est le nôtre, il doit être possible de s’entendre sur une chose, une seule chose pour le retour à la République. Sinon, nous mourrons tous comme des idiots, pour paraphraser le pasteur et Prix Nobel Martin Luther King Jr.

Il faut donc travailler à autre chose comme un nouveau PACTE de la République que d’aller s’asseoir en asservis ou en assujettis dans une prétendue Assemblée qui n’a rien de nationale pour n’avoir jamais été le choix des Togolaises et des Togolais. Il faut délégitimer Faure Gnassingbé et continuer à lui exiger le retour de la République dans ses fondations incorruptibles de Travail•Liberté•Patrie.

Le Togo, les Togolaises et les Togolais ne peuvent continuer à patauger dans la honte d’une tyrannie sans fin, relayée de père en fils avec la plus assidue des incompétences et des brutalités, et comme seule référence : la confiscation du pouvoir exécutif par la violence permanente... Sans savoir quoi faire, de judicieusement songé, de ce pouvoir exécutif renommé.

Nous persistons! Un tout autre Togo est possible; il réside parfaitement dans un PACTE, le Plan d'Action Citoyen pour un Togo Éthique, un Plan alternatif créatif très loin des errements actuels beaucoup trop fréquents pour Faire NATION Ensemble.

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•PSA•
30 mai 2024
ǀ• Personnalités et Organisations Unies pour le retour à la République au Togo •ǀ
POUR le Togo… Nous Bâtissons Demain


Silence


Rédigé par PSA le 29/05/2024 à 17:12



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