Rien d’autre à faire que de persister dans les actes qui confrontent le pouvoir imposteur de Faure Gnassingbé.
Cet acte de large confrontation de la fausseté électorale appartient à tous les Togolais, sous l’égide du Président élu… En l’absence de la légalité des institutions togolaises, seule prévaut la légitimité que possède amplement l’élu du 22 février 2020 à la Présidence de la République… Une personne reconnue comme telle, de surcroît, implicitement et explicitement, par l’essentiel des partis politiques significatifs au Togo.
De plus… L’exemple vient d’être donné, de nouveau, par le président ivoirien Alassane D. Ouattara. Deux mandats présidentiels de cinq ans, c’est largement suffisant et c’est la norme. Même dans les Républiques bananières africaines où la tentation de se considérer comme le Messie est très élevée, il est possible de se retenir et laisser son pays s’envoler sous un tout autre leadership présidentiel.
Et le président français, Emmanuel Macron, sur lequel tant de chefs d’État francophones africains se reposent, lamentablement, d’ajouter dans un gazouillis (Twitter) : « Je salue la décision historique du Président @AOuattara_PRCI, homme de parole et homme d’État, de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Ce soir, la Côte d’Ivoire donne l’exemple. » C’est tout dire… Le monde change ! Chaque chef d’État africain se doit d’ouvrir la porte pour entrer dans l’histoire, en toute conscience de la valeur incontournable de l’éthique républicaine…
Dans le cas de Faure Gnassingbé, un seul mandat aurait largement suffi, s’il en avait la volonté et les capacités de comprendre le pourquoi : l’effroyable dictature de 38 ans de son père, son entrée par effraction sanglante et frauduleuse dans l’histoire politique du Togo depuis février 2005, sa jeunesse en âge, son impréparation dans la compétence à exercer le pouvoir d’État, son manque de jugement républicain, etc.
Mensonges et canulars politiques
Le ridicule est aussi d’entendre les insatiables barons et Adowuinon du régime togolais soutenir que : « Vous voyez, le Président Faure Gnassingbé vient de commencer son premier mandat, s’il a la chance de faire un deuxième mandat, il va se retirer. Avec les nouvelles réformes constitutionnelles, le compteur est remis à zéro. Donc après ce mandat, il va seulement faire un autre, puis il va partir ». Si le ridicule tuait, depuis les promesses d’Abuja, celles de l’Accord politique global (APG) et les nombreux dialogues, que se passerait-il au Togo? Que de décès par étouffement pour raisons de mensonges et de canulars politiques !
Tout cela est largement suffisant… Tout cela est suffisamment large… Faure Gnassingbé n’a aucune légitimité pour continuer de diriger le Togo, en passant d’une fraude électorale à une autre fraude plus vaste et encore plus Faure… Chaque ministre régissant les élections au Togo voulant à tout prix faire mieux dans la fraude électorale que le précédent, et davantage justifier ses propres prébendes sur le budget de l’État, puisqu’aucune institution internationale sérieuse ne finance plus les prétendues élections au Togo…
Véritablement, Faure Gnassingbé est périmé malgré sa jeunesse, et surtout à cause des faits et actes entourant sa personne. Faure Gnassingbé est la preuve palpable que l’on peut être abonné à la vieillesse politique depuis sa jeunesse. Dans ce cas d’obsolescence programmée, l’âge réel importe peu. Comme chef d'État, Faure est périmé et, le 22 février 2020, il a largement fait la démonstration, une fois de trop, qu’il ne mérite pas le Togo, la confiance des Togolais et la parole donnée depuis 2005.
La place est à l’élu vrai des Togolaises et des Togolais : Gabriel Messan Agbéyomé KODJO… Actions !
PSA
[6 mars 2020]