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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Avant que Donald Trump ne soit attiré par La Maison blanche et le bureau ovale, il était préoccupé par son occupant, le président Barack Obama, interrogeant publiquement sa ville natale et le décrivant en privé comme...


L’escroc et le "Faux-Bama"



CNN │ Avant que Donald Trump ne soit attiré par La Maison blanche et le bureau ovale, il était préoccupé par son occupant, le président Barack Obama, interrogeant publiquement sa ville natale et le décrivant en privé comme "un candidat mandchou" qui n'a obtenu ses diplômes de la Ivy Ligue (grandes universités américaines) qu’à cause de la politique de discrimination positive. C’est ce que révèle, le nouveau livre de l'ancien avocat de Trump, Michael Cohen.

Le mépris de Trump pour Obama était si extrême qu'il a poussé son obsession un peu plus loin, selon Cohen: Trump a embauché un "Faux-Bama" pour participer à une vidéo dans laquelle Trump "rabaissait systématiquement le premier président noir puis le renvoyait".

Le livre de Cohen, "Disloyal: A Memoir", ne nomme pas l'homme qui aurait été embauché pour jouer Obama ou ne fournit pas de date précise pour l'incident, mais il comprend une photo de Trump assis derrière un bureau, face à un homme noir portant un costume avec une épinglette du drapeau américain apposée sur le revers. Sur le bureau de Trump se trouvent deux livres, l'un affichant le nom d'Obama en grosses lettres.

CNN a obtenu un exemplaire du livre de Cohen avant sa publication mardi.

En tant qu'initié qui a passé des années en tant qu'avocat personnel de Trump et "réparateur" autoproclamé, Cohen dit qu'il est uniquement équipé pour se déchaîner sur Trump, que Cohen décrit comme "un tricheur, un menteur, une fraude, un intimidateur, un raciste, un prédateur, un escroc" et une personne intéressée à utiliser la présidence exclusivement à son avantage financier personnel.


[ Vivement que l’imposture du raciste escroc prenne fin le 3 novembre 2020… Que les Américains corrigent leur propre erreur. Ils en ont les moyens; les moyens de sortir les États-Unis du ridicule. On peut mieux faire, lorsque l’on est Américain, et l’on doit pouvoir mieux faire dans quelques semaines… PSA ]


●6 septembre 2020●


Mot à Maux


Rédigé par PSA le 06/09/2020 à 10:12
Tags : Cohen Faux-Bama Obama Trump Notez



"Supposons qu'un juge évalue une demande de révocation d’un procureur et qu'un groupe de religieuses et d'évêques présente au juge une vidéo montrant le procureur acceptant une mallette pleine d'argent de l’avocat de la partie adverse. Le juge devrait-il rejeter la demande de révocation du procureur dans cette affaire?"





Aux États-Unis, la Cour décide : Agbéyomé Président!



Pour une Cour d’Appel fédérale des États-Unis, à Washington DC, Agbéyomé KODJO a gagné la Présidentielle du 22 février 2020 au Togo.

Le favoritisme, le clientélisme, la partialité ou le népotisme n’est qu’une forme de corruption qui pervertit la démocratie aux États-Unis et l’idéal de démocratie au Togo. Le défaut de publier les résultats de la présidentielle BV par BV corrompt la victoire de Faure Gnassingbé et favorise Agbéyomé KODJO.

C’est la déduction logique, fidèle aux Constituions des États-Unis d’Amérique et du Togo, qui ressort de l’affaire du général Michael Flynn. Ami de Donald Trump, ce dernier a demandé que les poursuites contre le général Michael Flynn soient abandonnées. La demande portée par le ministre de la Justice, William (Bill) Barr, et présentée devant une Cour d’Appel fédérale vient d’être rejetée.

Pourquoi? Simplement dit, en dehors des subtilités juridiques, voici l’argument du tribunal d’Appel: Favoriser un ami du président n’est pas constitutionnel. C’est une corruption des principes démocratiques, comme si le système de justice venait d’accepter une corruption, un pot-de-vin, publiquement.


Échec au Test du Rire


Une fois que la démocratie et l’idéal de démocratie sont inscrits dans une Constitution, la Justice doit y veiller scrupuleusement. Que ce soit à Lomé ou à Washington DC, à Lima ou à Berlin, à Londres ou à Islamabad, etc.

La bouffonnerie du ministre de la Justice Bill Barr et de ses avocats a été démontrée à travers le questionnement de l’un des juges de la Cour d’appel à l’avocat principal du ministre : "Supposons qu'un juge évalue une demande de révocation d’un procureur et qu'un groupe de religieuses et d'évêques présente au juge une vidéo montrant le procureur acceptant une mallette pleine d'argent de l’avocat de la partie adverse. Le juge devrait-il rejeter la demande de révocation du procureur dans cette affaire?"

Ridiculement… Pour rester droit dans leurs bottes… "Oui!" ont répondu les avocats du ministre Barr, de l’État américain et de Michael Flynn. Selon eux, la séparation des pouvoirs signifie qu’un tribunal doit accepter la décision du pouvoir exécutif de classer une affaire pénale, même si elle est obtenue en situation de flagrant délit. Ils venaient d’échouer, tous, au test du rire général.

Les religieuses et les évêques représentaient également le principe de l’indépendance même de la Justice ainsi que celui de la valeur intrinsèque de la Démocratie, en tant que fondement de la Constitution. En aucun cas, ces principes ne peuvent être sacrifiés pour faire plaisir à quiconque, même pas à un président de la République, Faure Gnassingbé ou Donald Trump.

À travers cette décision, l’ami du président pas plus que le président lui-même ne peut avoir raison sans donner l’impression, vraie et dommageable, que la Justice est instrumentalisée et est à double vitesse.

Parce qu’elle est instrumentalisée et à double vitesse –assortie des bouffonneries publiques d'Aboudou Assouma et autres, autant que dans leur refus de publier les résultats détaillés par Bureau de vote, l’Éthique de préservation de la République s’impose : Agbéyomé Kodjo est président élu du Togo… La Justice américaine le confirme ainsi, en appel, non pas à Lomé mais dans la capitale du monde où la densité des avocats est probablement la plus élevée sur Terre...

Partout, la Loi possède son fondement éthique et lui est rigoureusement soumise. Dans le cas togolais, ce principe fondamental de la démocratie est bien inscrit dans la Constitution… Comme partout ailleurs.

L’imposture de la dictature, n’a pas d’avenir. L'imposture de la confiscation du pouvoir ne s'impose donc pas à Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, l'élu majoritaire des citoyens du Togo.

Les juristes togolais ainsi que les partis politiques doivent modeler leurs arguments et stratégies, désormais, au lieu de passer leur vie à courir derrière des procès-verbaux que le régime er la fameuse CENI leur refuse toujours à longueur des élections… Plaider le "Principe de la Démocratie" plutôt que leur course infructueuse aux procès-verbaux…


PSA
[1er septembre 2020]


Diplomatie Publique


Rédigé par PSA le 02/09/2020 à 07:58



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