adjete.com

Ils sont de retour du Caire, Tata Avlessi et sa suite d’avocats et autres. Dans leur escale parisienne, j’ai fini par lui parler brièvement, cette nuit même. L’homme est débordant d’optimisme au motif, surtout, que le vieux Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Mustapha Fammy, a craqué en lâchant publiquement un gros morceau : le vice-président de la CAF aurait fait pression sur lui et télécommandé la sanction à l’encontre de Tata Avlessi. Par trois fois et par téléphone, le général Togolais Seyi Méméne aurait presque exigé la sanction à l’encontre de Tata Avlessi. En situation normale, cet aveu est un motif suffisant pour disculper Tata Avlessi de l’accusation retenue contre lui. Mais, nous sommes loin d’être en situation normale. Et, pour ma part, j’attends le verdict de l’instance d’appel.
Il demeure que cette histoire rocambolesque tient bien ses promesses et nous réserve encore des surprises et des révélations étonnantes sur cette affaire sombre cousue de gros fils blancs, très visibles de tout esprit critique. Il est temps que les dessous de cette histoire sortent de l’ombre pour s’exposer à la lumière publique, comme ces fantômes que dévoile le Secrétaire général de la CAF maintenant. Le ridicule de l'histoire est que toute l'Afrique sportive, du Caire à Lagos et en passant par Nairobi et Bamako, se moque bien de cette lutte fratricide togolaise qui n'a trouvé rien de mieux que de s'avilir un peu plus sous le regard du monde entier. C'est effectivement à ce jeu grossier que se livre le prétendu président du Comité de gestion de la FTF, tout en s'étonnant que certains clubs ne veuillent lui faire allégeance. Ni le gouvernement ni le le Comité national olympique togolais ne possèdent l'autorité, encore moins la légitimité pour nommer une équipe à la direction du football togolais en dehors de ceux et celles qui ont été élus à cet effet sous l'égide de la FIFA. On comprend d'ailleurs, pourquoi dans le propre camp politique de Bernard Walla, des voix s'élèvent contre sa supercherie de vouloir diriger la Fédération togolaise de football (FTF) à tout prix et à tout casser.

L’idée est avant tout farfelue : Déterminer les « Pires Canadiens » de l’histoire… Elle vient du magazine The Beaver, une publication de la respectable Société d’histoire nationale du Canada, basée à Winnipeg, au Manitoba. Sauf que la liste faite par les experts historiens est plus réfléchies et moins savoureuse que celle des 15 000 lecteurs et internautes qui se sont prêtés au jeu, avec une délectation morbide et parfois très curieuse. De curiosité, c’est d’abord la présence de la Céline nationale dans cette liste, S’il est rare que l’on soit prophète chez soi, aucune raison ne ressort pour justifier la 7e place de Céline Dion dans le Top 10 des Pires Canadiens de l’histoire tels que perçus par les participants à la consultation de mai et juin derniers. Tout comme fait, les politiciens disputent le haut du pavé avec les pires meurtriers de l’histoire canadienne. Drôle de liste qui pourrait laisser entrevoir ce que les gens pensent et disent sous cape… sans rire. La publication The Beaver du mois d'août est plein de promesses à faire fuir certaines de ces personnalités encore vivantes.

1. Pierre Elliott Trudeau, Ex–PM libéral
2. Chris Hannah, Chanteur et fondateur du groupe anarchiste Propagandhi
3. Henry Morgentaler, médecin et fondateur des Cliniques d’avortement
4. Brian Mulroney, Ex-PM conservateur
5. Paul Bernado et Karla Homolka, couples de criminels
6. Stephen Harper, actuel PM conservateur du Canada
7. Céline Dion, Chanteuse internationale
8. Jean Chrétien, Ex-PM libéral
9. Clifford Olson, criminel
10. Conrad Black, homme d’affaires ayant renoncé à sa nationalité canadienne pour entrer à la Chambre des Lords en Angleterre