Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




À dimanche
À dimanche
« S. Royal se retrouve actuellement dans une position comme aucun candidat de gauche ne l'a été dans le passé. Parce qu'elle est une femme, le doute sur sa capacité à être à la hauteur est chaque jour distillé insidieusement. Au point que certains n'hésitent plus à poser cette question : peut-elle s'effondrer ? Alors que chacun sait bien que c'est impossible pour la représentante d'un grand parti. Seulement ce travail de sape de la droite commence à porter ses fruits. Au point que S. Royal va jouer gros ce week-end. (...) Il va lui falloir beaucoup de panache et de brio dimanche. »
Jorge D'Hulst, Libération-Champagne

« Le beau-frère de feu F. Mitterrand clame son amour immodéré pour Sarkozy et considère que S. Royal - pourtant considérée comme une pieuse Mittérrandiste - n'est pas "outillée et a eu tort de se présenter"(...). On pourrait soupçonner, sans trop se tromper, les ex-enfants chéris de la gauche (...) de cracher dans la soupe et de voler au secours d'une victoire annoncée. Opportunistes, frappés d'une sorte de paresse mentale qui frise la malhonnêteté idéologique, ils sont désormais nombreux à chercher une cantine où leurs beaux esprits pourront à nouveau briller de mille feux. »
Jean-François Montémont, Le Courrier Picard



Horizon


Rédigé par psa le 07/02/2007 à 13:02



Une nouvelle pierre politique au Québec reste à tailler
Une nouvelle pierre politique au Québec reste à tailler
Et tout reprend sur la scène politique de la Belle province : les élections sont en vue. Elles sont à l’horizon des prochaines semaines, pour une campagne qui nous portera vers la fin du mois de mars. Pour ceux-là qui aiment ces moments de ferveur, et j’y suis, nous serons au rendez-vous. Avant le déclenchement des élections au Québec, ce qui est amusant, c’est le jeu à peine drôle qui précède l’annonce officielle attendue prochainement. Contrairement à une habitude bien ancrée dans la pratique politique canadienne, les provinces attendent le dépôt du budget fédéral et de ses subsides avant de présenter leur propre budget qui, bien souvent, a besoin de la générosité fédérale. Après quoi, on appelle les électeurs à se prononcer, entre autres, sur des aspects de l’orientation budgétaires. Pourquoi donc est-il si urgent de partir en élection au Québec avant le budget fédéral ? Le nouveau chef du parti adverse, semble avoir des difficultés à maîtriser son organisation et contrôler ses troupes, traditionnellement très agités au plan de la pensée politique.
On peut donc penser que le Premier ministre Jean Charest désire probablement prendre au dépourvu son plus sérieux adversaire du Parti québécois, André Boisclair. Nous en sommes là que les élections auront bel et bien lieu –quelle que soit la physionomie du mouton diront certains sous d’autres cieux, mais rien n’est sûr que les adversaires de Jean Charest se feront prendre au dépourvu…
Tout cela nous amène à penser qu’à un moment ou un autre, il serait de bon ton que les dates des élections soient définitivement fixées, pour que cesse ce jeu inutile que chaque PM du Québec puisse jongler avec la période du déclenchement des élections, sans grande chance de tromper ses adversaires politiques. C’est ce qui est désormais effectif au plan fédéral, après que l’Ontario ait aussi fait ce choix dernièrement; un choix d'élection à date fixe plutôt moderne et moins inutilement partisan.



Silence


Rédigé par psa le 06/02/2007 à 08:36



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