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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Au Togo, nos Jeux olympiques à nous, là où il faut gagner une médaille d’or, d’honneur et de dignité, c’est l’avènement de la démocratie, c’est l’alternance politique, c’est le départ de Faure Gnassingbé. Les Togolaises et les Togolais donneront tout, absolument tout, pour cet ultime résultat ; ils donnent et ils sacrifient tout depuis des années déjà pour y parvenir.


Éthique... Partie manquante
Éthique... Partie manquante
En ce mois de juin, le #JuinIntégrité commun, notre Coupe du monde de football comme cette compétition qui va commencer le 14 juin 2018 et finir en apothéose quatre semaines plus tard, c’est bien le #FaureMustGo ou le #FaureDoitPartir qui draine toutes les énergies et toutes les ressources, légitimes, des uns et des autres.

Tout donner, tout sacrifier ne veut aucunement dire se faire arnaquer. Malheureusement, c’est bien ce qui est arrivé à de nombreux Togolais de la Diaspora, truandés, escroqués, volés et violés par le manipulateur Dany Ayida.

En assumant cette révélation, très clairement et publiquement, je prends le parti des victimes, trop nombreuses pour que le forfait ne soit pas dénoncé. Dany Ayida est un escroc. Dany Ayida est véritablement un escroc qui sévit depuis des années, par subterfuges variés, dont les derniers en ma possession datent aussi récemment que 2017.

Que mes propos et mon choix ne soient pas détournés d’une manière infâme. Le sujet du #JuinIntégrité est l’odieuse arnaque fréquente d’une personne mythomane et tartufe, clairement identifiée, Dany Ayida. L’objet, la problématique n’est donc pas la vie et les moments de fragilité souffrante de Raymonda W. DANIKEY. Ce que j’ai révélé, ce que j’assume ouvertement, ne peut donc se transformer en un pugilat éhonté contre Raymonde. Vous devez vraiment avoir honte de considérer et de continuer à insinuer, partout, que Raymonda W. DANIKEY vous devrait la vie, la soumission et le silence pour les assistances convenables que vous ayez pu lui apporter dans le passé pour cause de maladie.

Honte à vous ! Honte à vous, d’autant plus que vous n’êtes pas à votre coup d’essai. Pour les mêmes raisons de diffusion d’information annonçant une manifestation publique à Ottawa, son financement, vous aviez déjà, à trois hommes alors, sermonné, intimidé, réprimandé, blâmé, proscrit, banni d’une plateforme la même Raymonda W. DANIKEY. Vous répétez la même forfaiture maintenant, Celse Amédin et Sanny Akobi cette fois-ci, parce que Raymonde a seulement diffusé l’information sur les crapuleries de Dany Ayida. Vous répétez votre méthode connue. Vous devez avoir honte !


La défense manifeste que vous preniez, et que vous prônez d’ailleurs, reste inutilement incongrue devant la gravité des faits enfin reprochés à Dany Ayida; des faits révélés pour PRÉVENIR et GUÉRIR, des révélations de « salubrité publique » comme me disait d’ailleurs un ami avocat. Ici même au Québec, au Canada où vous vivez tous les deux, aujourd’hui même, après qu’elles se soient tues pendant des années, plus de deux décennies durant, des femmes violées par leur entraîneur de ski Bertrand Charest, des jeunes femmes alors fragiles d’ambition à vouloir se qualifier pour les Jeux olympiques, ces femmes se sont décidées et ont obtenues l’autorisation d’un Tribunal pour se présenter en public et sortir de leur « honte » afin de PARLER à visage découvert.

Au bénéfice de ceux qui ne sont pas familiers du système canadien de justice qui tient certaines de ses pratiques de la dualité droit civil et Common Law, le procès contre l’entraîneur abuseur s’était déjà déroulé sous 37 chefs d’accusation ainsi qu’une ordonnance de protection des identités des victimes jusqu’ici traumatisées par des actes remontant à 1991-98. En décembre 2017 seulement, l’ex-entraîneur fut sanctionné d’une peine de douze années de prison qu’il purge actuellement. Plus de deux décennies, avant que les victimes ne soient prêtes à se faire connaître du public.

Éprouver de la retenue, ressentir de la honte même, face à certains actes frauduleux ou criminels subis et qui affectent la dignité humaine est une attitude courante dont on ne s’affranchit que progressivement, avec le temps, avec courage, avec le support des proches parents et amis. Cela vaut autant pour les situations de viols que dans les contextes de vols qualifiés et d’arnaques, secrètement subies, dont on est victime de la part d’un truand aguerri dans le montage d’histoires vraisemblables sous divers contextes de fragilité et de désir d’émancipation collective d’une dictature cinquantenaire.


Qui l’eut cru que la situation togolaise soit devenue une aubaine d’escroquerie ouverte à l’un des nôtres, Dany Ayida ? Et cela dure depuis des années, depuis l’imposture du CONEL de Dany Ayida spoliant le défunt organisme canadien « Droits et Démocratie ». Faudra-t-il le rappeler encore à des personnes qui depuis la sortie des États généraux de la Communauté togolaise de l’extérieur d’avril 2013, à Montréal, ont vécu les nombreuses péripéties de la Diaspora togolaise à travers la DIASTODE que ces mêmes personnes ont fini par étouffer ? Heureusement que la seule personne, ayant raisonnablement édifié la diaspora togolaise depuis 1991 et pouvant aussi témoigner des excès des uns et des autres est toujours à nos côtés au Canada, en tant que mémoire bien vivante, en attendant que les victimes passées et contemporaines de Dany Ayida l’arnaqueur, le manipulateur, le truand et l’escroc, ne se décident à faire des déclarations publiques à valeur instructive, préventive et curative.

Qui ignore comment Dany Ayida mentait, vertement, de disposer des troupes en formation secrète au Burkina Faso et se servait de cet alibi pour escroquer de l’argent et abuser de certaines personnes de la communauté togolaise de l’extérieur, hier et aujourd’hui ? Seuls Dany Ayida et ses impénitents défendeurs peuvent penser que leurs victimes ne parleront jamais, qu’elles n’oseront jamais parler. Eh bien, ces victimes parlent ; elles commencent à parler et continueront pour que cela se sache et que d’autres ne soient plus victimes du même malade, fraudeur endurci.

Et puis vous évoquez la fonction de Dany Ayida ; et voilà que certains de vous prétendent en être impressionnés. Justement ! N’avez-vous jamais entendu parler des bandits en cravate et veston, vous faisant croire que vous êtes privilégiés de les avoir connus et particulièrement chanceux de bénéficier de leur génie, jusqu’à ce que la supercherie soit découverte ? Avez-vous déjà entendu parler de Bernard Madoff condamné en 2009 à 150 ans de réclusion criminelle pour une des plus grandes escroqueries de toute l'histoire américaine, à côté de nous, sur la place financière de New York ? Réveillez-vous, tout de même. Réveillez-vous pour participer à une œuvre d’assainissement publique utile, permanente et salutaire. N’avez-vous pas une âme ? N’avez-vous pas une conscience autre que celle qui vous permet de chanter des cantiques à la gloire de Dieu tout en portant des toasts glorieux aux incorrigibles polissons ?


PARLER pour PRÉVENIR et GUÉRIR
Soutenir un violeur de la dignité humaine, c’est être violeur soi-même. Défendre un escroc, c’est être escroc soi-même. Et, cette lutte contre l’imposture dictatoriale qui s’est installée à demeure au Togo ne nous autorise pas à sacraliser d’autres imposteurs et Adowuinon en activité, au Togo même ou dans sa diaspora. Le Togo de demain a déjà commencé depuis hier : Le Togo de demain sera éthique ou ne sera pas. Tenez-le pour dit ! Comprenez bien que nous avons du temps pour lutter POUR le Togo, pour le retour à la République au Togo, pour le retour à la dignité des Togolaises et des Togolais, pour la délivrance des hommes et des femmes du Togo des mains de toutes les crapules.

Lâchez donc la pauvre Raymonde ! C’est elle et par elle que les manifestations contre le régime togolais ont commencé ici, ici même au Canada l’été 2017, au moment où, à Lomé, vous mariez votre garçon, votre neveu devenu votre fils, à la fille de Faure Gnassingbé ; parce que la fille d’une femme de Faure Gnassingbé est fille de Faure Gnassingbé. Alors là, vous ne trouvez aucun embarras, aucune gêne à prétendre présider, à usurper même une organisation, la Diastocade –suite logique des manifestations initiées par Raymonde, et dont la vocation est justement de travailler au départ de Faure Gnassingbé. Intégrité, conflit d’intérêt, connaissez-vous ?

Vous devez avoir honte de votre Club de braqueurs de la dignité des Togolaises et des Togolais. Lâchez Raymonda W. DANIKEY, cessez de vouloir la faire taire pour avoir diffusé mon message. Raymonde ne vous doit pas sa vie, pas plus que Raymonde n’est pas responsable de mes révélations de salubrité publique : Dany Ayida est un escroc ! Dany Ayida est un bandit de grand chemin ! Dany Ayida doit rembourser tous les compatriotes togolais arnaqués. Compris ?

Pierre S. Adjété
●●●│4 juin 2018│●●●


Mot à Maux


Rédigé par PSA le 16/06/2018 à 21:15



Toujours au #Togo, le crime originel de 2005 poursuit Faure Gnassingbé. #EnAucunCas, nul ne peut massacrer 500 à 1000 de ses concitoyens, s’emparer du pouvoir, et prétendre représenter une quelconque légalité. Ni au Togo ni ailleurs, un tel fourvoiement de la légalité n’est possible. Aucunement ! C’est le crime imprescriptible de Faure Gnassingbé. Il n’a d’ailleurs jamais su réparer le forfait ; l’invouloir, la menterie et le déni aidant, l’illusion de mourir au pouvoir comme son père faisant le reste.


On ne peut plus clair...
On ne peut plus clair...
En poursuivant un système politique aussi abject, sans volonté ni capacité de le changer ; en instituant assassinats, répressions, jouissances et apparences trompeuses, Faure Gnassingbé n’a fait que nourrir l’éveil démocratique de sa fin de règne, désespérément chaotique. Personne dans ses rangs n’est en mesure de lui dire que tout a changé au Togo. Jusqu’au conseil des ministres, ce sont des coups de pied que les ministres se donnent en dessous de la table : « Dis rien toi, tu te feras remarqué inutilement ! » s’échangent-ils souvent.

Avec un silence et une froideur hostiles, Faure Gnassingbé est déconcerté, grandement perdu, totalement déboussolé, même s’il s’invite partout, reçoit énormément, et participe à des séances de prières. L’innovation destructive au Togo est que l’opposition politique ne correspond plus à l’image que la Nomenklatura régnante se faisait d’elle. La rue parle fort, l’opposition s’est réinventée, plus rien n’est comme avant pour un système qui n’a jamais su imaginer et gérer le changement. Le Togo est autre.

Le message des Togolaises et des Togolais est clair : Faure Gnassingbé doit partir, et partir ici et maintenant. La Constitution de 1992 trace intelligemment la voie incontournable vers cette exigence. Cette requête légitime qui relève de l’éthique politique –c’est-à-dire l’acte du bien dans l’espace public, ne fait que placer la demande des populations dans le fertile champ républicain où les arguments de poids ne manquent ; et personne n’a besoin de parler de la rétroactivité. La question togolaise est davantage politique que juridique. Et si elle venait à être juridique, l’éthique est toujours au-dessus de la loi ; l’éthique fonde le droit.

Majoritairement, les Togolais n’ont jamais considéré Faure Gnassingbé comme préparé et digne du Togo. Le reste n’était qu’une question de temps. Une offre d’opportunité s’est présentée après des années de dure patience. Depuis cinquante ans, c’est à l’encre de leur sang que les Togolais écrivent leur histoire, mettant face à face leur douloureux passé et l’obscur reflet de leur avenir.


Dis, Faure… Quand Partiras-Tu ?
En attente d’une émeute de joie au Togo

Aussi patiemment que possible, la règle du refus de la dictature s’est solidement imposée aux uns et aux autres, citoyens comme politiques. On voit mal comment les acrobaties de l’heure, orchestrées par le propre beau-frère de Faure Gnassingbé en fonction à la CEDEAO, Marcel de Souza, ou encore le complaisant Mohammad Ibn Chambas en tant que représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, pouvaient avoir raison d’une détermination aussi cristallisée. « Au pire la démocratie, rien que la démocratie » semble rallier hommes et femmes du Togo, toutes régions confondues.

Pêle-mêle, les Togolaises et les Togolais ne séparent plus les différentes composantes de leurs désirs : protestations, joie, colère, vérité, frustrations, démocratie, trahison, justice, douleur, méfiance, etc. Après cinquante ans d’un système oppressif, s’ils étaient malhonnêtes avec eux-mêmes, les Togolais auraient su distinguer leur soif de colère de celle de la démocratie. Ils ne sont plus naïfs. Toute illusion perdue ce dernier quart de siècle, la fameuse communauté internationale leur avait fait voir de toutes les couleurs. Le Togo est en vigilance extrême face à toute initiative internationale.

Plus personne ne s’y trompe. Le minimum que demande tout sain d’esprit est le départ de Faure Gnassingbé. L’émeute de joie en gestation doit s’exprimer à un moment ou un autre. Les Togolais ne s’en cachent pas ; il leur est même difficile de jouer à l’hypocrisie ou à la diplomatie. Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de l’OIF, en fait les frais : sa mission envoyée à Lomé est récusée aussi bien par l’opposition togolaise que par le pouvoir présidentiel, pour des raisons différentes toutefois. Le Togo est ailleurs : le changement politique y est inéluctable et même vital.

Interdire les protestations les jours de travail est la dernière trouvaille d’un régime togolais aux abois. La Nomenklatura et la clique des Adowuinon qui régentent le Togo lorgnaient de ce côté depuis longtemps pour les mauvaises raisons. La peur d’endurer des manifestations pour longtemps reste le propre des dictatures. Voilà que dans tout le Togo, la nouvelle génération de protestataires ne semble pas vouloir se calmer. Alors, tout ce que le pouvoir présidentiel togolais peut faire de pire pour échapper à la démocratie est mis en œuvre : interdire et réprimer. Peine perdue ! Ce président-là, il partira.

C’est d’un nouvel œil qu’il faut regarder désormais les rues de Lomé, la capitale, ou celles des cités togolaises et de sa Diaspora. Comment peut-on penser que ces rues se tairont sous le coup d’une interdiction ? Comment peut-on parler d’une volonté de changement chez un régime aussi autiste qui n’en fait qu’à sa méthode : l’injonction et la brutalité ? Cette odyssée destructrice comme seule réponse fait de Faure Gnassingbé un partenaire abusif. Oui, Faure Gnassingbé n’a fait qu’abuser du Togo et des Togolais.,

Puisqu’on ne récolte généralement que ce que l’on aime, la conclusion de la moisson reste la même : 50 ans c’est trop. Même si Faure Gnassingbé mettra du temps à l’accepter, ce qui lui reste à faire est de négocier les conditions de son départ. Kaba! D’ailleurs, Kaba sera le mieux pour lui. Les chefs d’État voisins investis par le Secrétaire général de l’ONU dans la résolution de la crise retarderont un peu l’échéance fatale, certes. Mais la solution restera toujours togolaise, républicaine et éthique : #FaureDoitPartir!


togo_quandpartirastu.pdf Togo QuandPartirasTu.pdf  (533.92 Ko)

Horizon


Rédigé par psa le 11/10/2017 à 23:00



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