Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




"Je me suis battu contre la domination blanche et je me suis battu contre la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle toutes les personnes vivent ensemble dans l'harmonie et avec l'égalité des chances. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et j’espère atteindre. Mais s’il en est besoin, c'est un idéal pour lequel je me suis préparé à mourir." C’était lors du procès qui l’envoya en prison pour 27 ans. Il n’en gardera pas rancune et s’est servi de son destin pour changer le monde, mettre fin à l’apartheid, l’un des fléaux de son temps. C’est ce que rappelle Barack Obama dans son hommage du jour à Nelson Rolihlahla Mandela. Et Barack Obama d'ajouter: «Nous ne verrons probablement plus de semblables Nelson Mandela de notre vivant. Donc, du mieux que nous pouvons, il nous revient de suivre l'exemple qu'il a semé : prendre des décisions guidées non pas par la haine, mais par l'amour; ne jamais sous-estimer la différence qu'une personne peut faire; lutter pour un avenir qui soit digne de son sacrifice. Pour le moment, prenons un temps d’arrêt pour rendre grâce pour le fait même que Nelson Mandela ait existé –un homme qui a pris l’histoire du monde entre ses mains et a plié l’arc de la morale universelle vers la justice.»


Mandela: "Je me suis préparé à mourir."
At his trial in 1964, Nelson Mandela closed his statement from the dock saying, “I have fought against white domination, and I have fought against black domination. I have cherished the ideal of a democratic and free society in which all persons live together in harmony and with equal opportunities. It is an ideal which I hope to live for and to achieve. But if needs be, it is an ideal for which I am prepared to die.

And Nelson Mandela lived for that ideal, and he made it real. He achieved more than could be expected of any man. Today, he has gone home. And we have lost one of the most influential, courageous, and profoundly good human beings that any of us will share time with on this Earth. He no longer belongs to us -- he belongs to the ages.

Through his fierce dignity and unbending will to sacrifice his own freedom for the freedom of others, Madiba transformed South Africa -- and moved all of us. His journey from a prisoner to a President embodied the promise that human beings -- and countries -- can change for the better. His commitment to transfer power and reconcile with those who jailed him set an example that all humanity should aspire to, whether in the lives of nations or our own personal lives. And the fact that he did it all with grace and good humor, and an ability to acknowledge his own imperfections, only makes the man that much more remarkable. As he once said, “I am not a saint, unless you think of a saint as a sinner who keeps on trying.”

I am one of the countless millions who drew inspiration from Nelson Mandela's life. My very first political action, the first thing I ever did that involved an issue or a policy or politics, was a protest against apartheid. I studied his words and his writings. The day that he was released from prison gave me a sense of what human beings can do when they’re guided by their hopes and not by their fears. And like so many around the globe, I cannot fully imagine my own life without the example that Nelson Mandela set, and so long as I live I will do what I can to learn from him.

To Graça Machel and his family, Michelle and I extend our deepest sympathy and gratitude for sharing this extraordinary man with us. His life’s work meant long days away from those who loved him the most. And I only hope that the time spent with him these last few weeks brought peace and comfort to his family.

To the people of South Africa, we draw strength from the example of renewal, and reconciliation, and resilience that you made real. A free South Africa at peace with itself -- that’s an example to the world, and that’s Madiba’s legacy to the nation he loved.

We will not likely see the likes of Nelson Mandela again. So it falls to us as best we can to forward the example that he set: to make decisions guided not by hate, but by love; to never discount the difference that one person can make; to strive for a future that is worthy of his sacrifice.

For now, let us pause and give thanks for the fact that Nelson Mandela lived -- a man who took history in his hands, and bent the arc of the moral universe toward justice. May God Bless his memory and keep him in peace.

Ad Valorem


Rédigé par psa le 05/12/2013 à 23:28
Tags : Barack Obama Mandela Notez



Le Seigneur Tabu Ley Rochereau, chanteur émérite et auteur de centaines de chansons qui ont fait danser toute l’Afrique, l’auteur de «Mokolo na kokufa», le jour de ma mort, n’est plus. Tabu Ley s’est est allé ce samedi après une crise cardiovasculaire qui l’avait paralysé quelques mois déjà. Pour la musique Afrique, la musique africaine, ce fut tout un monument, que d’ailleurs la nouvelle génération de chanteur a souvent louangé. Hommage mérité à celui que des funérailles nationales attendent à Kinshasa!


Pascal Tabu Ley… Le jour de ma mort
Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», est décédé samedi 30 novembre à Bruxelles, en Belgique. Le célèbre chanteur congolais était dans le coma depuis plusieurs jours. Selon son fils Charles Tabu, joint par Radio Okapi, Tabu Ley est mort de suite de diabète après avoir été terrassé par un accident cardiovasculaire il y a plus de deux ans.

Né à Bandundu-ville, Pascal Tabu Ley commence par chanter à l’église puis dans plusieurs chorales scolaires.
Il rejoint ensuite le ministère de l’Education nationale comme fonctionnaire puis responsable administratif et financier à l’Athénée de la Gombe.

Pascal Tabu Ley entame une carrière musicale en commençant à composer dans les années 1950. En 1956, il chante avec Grand Kalle, un chanteur et chef de groupe, considéré comme le père de la musique congolaise moderne. C’est alors le début d’un succès fulgurant pour celui qui prend le nom de scène de Seigneur Tabuley Rochereau.

Comme son mentor, Rochereau va apporter avec son orchestre l’African fiesta National pas mal d’innovations dans la rumba congolaise. On lui attribue notamment l’adoption de la batterie. Une mode qui entraînera la création de plusieurs orchestres comme les Bella Bella des frères Soki.

Le Seigneur Tabuley Rochereau Très inspiré par la pop musique et le rhythm and blues des années 1960-1970, Rochereau n’hésite pas à se produire sur scène avec des pantalons«patte d’éléphant» et coiffure Afro. Il est le premier chanteur africain à se produire à l’Olympia.

Bien que très bon et grand chanteur solo, le Seigneur Tabuley a réussi quelques duos assez mémorables avec d’autres chanteurs qui l’accompagnaient avec des chansons comme «Permission» et «Rendez-vous chez là-bas» avec Mujos, « Souza» et «Maguy» avec Sam Mangwana, «Ki makango mpe libala» et «Gipsy» avec NDombe Pepe.

Suite aux mesures de zaïrianisation lancées en octobre 1971 par le président Mobutu Sese Seko, Pascal Tabu devient «Tabu Ley». Mais le musicien préfère prendre de la distance avec le régime et s’exile aux États-Unis puis en Belgique, d’où il prend parti contre la dictature de Mobutu.

Après la chute du régime, il revient au Congo et se lance dans la vie politique tout en poursuivant ses activités artistiques. Il a été nommé député à l’Assemblée consultative et législative de transition et a exercé en 2005, les fonctions de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

En 2012, lors de ses 72 ans d’âge, Tabou Ley a été décoré à Kinshasa, par le Chancelier des ordres nationaux, de deux médailles d’or dont une de mérite civique et l’autre des arts, sciences et lettres, en signe de récompense pour ses nombreuses œuvres artistiques qui ont valorisé la culture congolaise à travers le monde.

En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques. Quatre de ses fils, Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémon et Youssoupha, ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteur, compositeur.////////Radio Okapi

Silence


Rédigé par psa le 30/11/2013 à 14:00
Tags : Afrique Tabu Ley Notez



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