Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Coup d'urne
D’outre-tombe, Omar Bongo s’était inscrit sur la liste des militants de l’Action Démocratique du Québec (ADQ), a obtenu un code et a voté électroniquement par téléphone dimanche dernier, pour le choix du nouveau chef de ce parti. On sait que le défunt président gabonais était un ami du Québec qui avait d’ailleurs gagné son premier fauteuil international à Libreville par ailleurs. On savait moins que Jean-René Dufort l’animateur d’une émission humoristique à Radio-Canada, Infoman, devait utiliser le nom Omar Bongo pour tester la fiabilité du système de vote téléphonique. Le tout devient corsé lorsque le nouveau chef du parti a finalement gagné par seulement deux voix : le sien propre, lui Gilles Taillon nouveau chef, et la voix providentielle d’Omar Bongo. Omar Bongo a ainsi donné un énorme coup d'urne et de main au nouveau chef du parti ADQ, même si le responsable du vote envisage d’annuler le vote du défunt Petit Piment qui, dans ce cas-ci, a trop assaisonné la sauce démocratique. Une démocratie assez fragile d’ailleurs à Montréal d’où Omar Bongo avait voté ce 18 0ctobre 2009. Que son vote soit annulé ou pas, Omar Bongo s’est rappelé à notre attention lors du dévoilement de la supercherie ce vendredi 23 octobre 2009, et a alimenté joyeusement la journée maussade du lendemain de la visite de notre ami George Bush à Montréal –un évènement en soi célébré par plusieurs manifestants mécontents, et surtout le lendemain des révélations de Benoît Labonté sur l’existence d’une Mafia qui contrôle littéralement la gestion des contrats dans la métropole québécoise. Encore une fois, et pour l’histoire, Ya’Omar sait détendre les moments de tension politique.
Silence
Rédigé par psa le 23/10/2009 à 21:01
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