Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
Dernières notes
5 Contre 108 : La Certitude du Déshonneur
29/05/2024
La Monnaie de Sang à la Togolaise
12/04/2024
Élection… Une Illusion Togolaise
22/02/2024
La RÉPUBLIQUE c'est l'ÉTHIQUE avant le DROIT
10/02/2024
À la recherche de la paix
03/11/2023
Tags
adjété
Afrique
afrique
Agbéyomé Kodjo
Bénin
canada
clinton
crise
Côte d’Ivoire
démocratie
Démocratie
Faure Gnassingbé
football
Football
France
france
Gabon
Grand Pardon
juppé
kodjo
Liberté
Mandela
Obama
obama
Politique
politique
psa
québec
Québec
Sarkozy
Suisse
Sylvanus Olympio
Symposium
Togo
togo
Édem Kodjo
Élections
Éthique
élection
élections
Archives
|
Maudit Paparazzi... des privilégiés du droit à l'interposition!
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, l’horreur se lisait dans tous les regards ; chacun semblait avoir été touché dans son être, même les pays d’Amérique du sud, relativement épargnés: autant de victimes civiles que militaires interrogeait toutes les consciences. La fin dramatique de cette guerre par l’usage de l’armement nucléaire consolidait surtout la nécessité de la protection des populations civiles. Quoique née plus d’un siècle plutôt, La Convention de Genève se retrouva dans une posture encore plus internationale et vit sa portée renforcée, avec un leadership déterminant du Comité International de la Croix Rouge (CICR). Ce 12 août 2009, cette mère des grandes conventions modernes fête ses 60 ans, rajeunie souvent, il est vrai, par quelques accords postérieurs, des cures de jouvence constantes et nécessaires. Mais alors, où en sommes-nous ? Le droit humanitaire qui se trouve être consolidé par La Convention de Genève s’en trouve-t-il renforcé comme prévu par ses pères fondateurs? La force du droit prévaut-il toujours sur le droit de la force ? L’arbitraire a-t-il disparu des rapports internationaux ? Le droit à l’ingérence doit-il toujours prévaloir au nom de la solidarité internationale ? Quelles sont les limites de cette compétence universelle que certains pays se sont donnée et exercent, surtout lorsque cela les arrange ? Nous en sommes encore à des questions plutôt qu'à des réponses… C’est peut-être cela qui fait la force du droit constant à la dignité humaine ; le seul droit qu’il tarde de créer face aux intérêts des États et de certains privilégiés de notre temps.
Diplomatie Publique
Rédigé par psa le 09/08/2009 à 21:09
Commentaires (0)
|