Lorsque c’est la comtesse elle-même qui devient insistante devant le charme de son valet et homme à tout faire, tout le monde y voit alors l’Affaire DSK à l’envers...
La scène est à Paris dans le vingtième arrondissement au Théâtre national de la Colline. Une scène bien éloignée de la maison unifamiliale superbement désignée sur ses trois niveaux par l’architecte Leopoldo Rosati, dans le quartier à vocation artistique de Tribeca à New York, au 153 Franklin Street. Ici loge désormais DSK et la comtesse Sinclair : intrigue familiale en perspective pour des mises au point et des lendemains à recadrer. Là, au Théâtre de la Colline, la comtesse Julie imaginée par Johan August Strindberg dans Mademoiselle Julie va devoir harceler son Jean, dramatiquement.
Au théâtre, la mise en scène de Christian Schiaretti arrive au dénouement ; à New York, tout se met en place pour un commencement. Leopoldo Rosati ne connaissait vraiment pas Christian Schiaretti ; ces artistes contemporains relèvent pourtant la dose de saveur des vies humaines, la senteur des destins cachés.