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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Une nouvelle pierre politique au Québec reste à tailler
Une nouvelle pierre politique au Québec reste à tailler
Et tout reprend sur la scène politique de la Belle province : les élections sont en vue. Elles sont à l’horizon des prochaines semaines, pour une campagne qui nous portera vers la fin du mois de mars. Pour ceux-là qui aiment ces moments de ferveur, et j’y suis, nous serons au rendez-vous. Avant le déclenchement des élections au Québec, ce qui est amusant, c’est le jeu à peine drôle qui précède l’annonce officielle attendue prochainement. Contrairement à une habitude bien ancrée dans la pratique politique canadienne, les provinces attendent le dépôt du budget fédéral et de ses subsides avant de présenter leur propre budget qui, bien souvent, a besoin de la générosité fédérale. Après quoi, on appelle les électeurs à se prononcer, entre autres, sur des aspects de l’orientation budgétaires. Pourquoi donc est-il si urgent de partir en élection au Québec avant le budget fédéral ? Le nouveau chef du parti adverse, semble avoir des difficultés à maîtriser son organisation et contrôler ses troupes, traditionnellement très agités au plan de la pensée politique.
On peut donc penser que le Premier ministre Jean Charest désire probablement prendre au dépourvu son plus sérieux adversaire du Parti québécois, André Boisclair. Nous en sommes là que les élections auront bel et bien lieu –quelle que soit la physionomie du mouton diront certains sous d’autres cieux, mais rien n’est sûr que les adversaires de Jean Charest se feront prendre au dépourvu…
Tout cela nous amène à penser qu’à un moment ou un autre, il serait de bon ton que les dates des élections soient définitivement fixées, pour que cesse ce jeu inutile que chaque PM du Québec puisse jongler avec la période du déclenchement des élections, sans grande chance de tromper ses adversaires politiques. C’est ce qui est désormais effectif au plan fédéral, après que l’Ontario ait aussi fait ce choix dernièrement; un choix d'élection à date fixe plutôt moderne et moins inutilement partisan.



Silence


Rédigé par psa le 06/02/2007 à 08:36