« Côté Matignon, (…) l'ambiance paraît se détendre. (...) Cela ne veut pas dire qu'il soutiendra avec enthousiasme son rival, mais cela semble indiquer que le chef du Gouvernement, dont les ministres rallient l'un après l'autre le président de l'UMP, ne devrait pas jouer la politique du pire. C'est peu, et c'est déjà beaucoup... Pour N. Sarkozy, un temps bousculé par l'ampleur et l'écho médiatique du succès de S. Royal au PS, les manœuvres d'automne se finissent donc plutôt bien. On lui promettait un raz de marée Royal dans l'opinion ? Les sondages n'en portent pas trace. »
Alexis Brézet, Le Figaro

« Cinq mois avant l'échéance, S. Royal a ainsi réussi là où L. Jospin avait échoué. Elle est assurée que ni le Parti des radicaux de gauche ni le Mouvement républicain et citoyen (MRC) ne viendront respirer son précieux oxygène électoral le 22 avril 2007, date du premier tour. (...) Sans doute ses vigoureux propos (…) contre la BCE et sa décision de relever son taux d'intérêt ont achevé de convaincre le "Che" ! Ayant très peu parlé pendant la campagne référendaire, la candidate socialiste peut aujourd'hui se targuer de faire l'union entre la gauche du oui et celle du non. »
Hervé Favre, La Voix du Nord