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Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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C'est un départ en trompe-l'oeil. Mercredi, Vladimir Poutine transmettra officiellement les rênes du pouvoir au nouveau président russe, Dmitri Medvedev. Dans la foulée, il endossera le costume de Premier ministre du pays et conservera sans doute la réalité du pouvoir. Même sous une forme nouvelle, et inédite, les années Poutine devraient continuer. Car, Vladimir Poutine garde Dimitri Medvedev à l’œil...
Sangare
«Du Kremlin à la Maison blanche. Au terme d'un scénario inédit en Russie, comme dans l'ensemble des démocraties occidentales, Vladimir Poutine quittera mercredi ses fonctions présidentielles en Russie pour embrasser dans les prochaines semaines, pour la deuxième fois, celles de Premier ministre. Mercredi toujours, Dmitri Medvedev, largement élu le 2 mars dernier, prendra officiellement les rênes du pays. Vers quelle collaboration s'avance cet attelage? La conduite des affaires tout au long des quatre prochaines années permettra d'en savoir davantage. (…)Les affaires courantes, et les plus sérieuses, Vladimir Poutine est donc, lui, assuré de les retrouver dans un futur très proche. Pour la forme, ce dernier doit être investi par la Douma, la chambre basse du parlement russe, dans laquelle le parti présidentiel, Russie unie, règne en maître. Fort de 315 députés, le mouvement pro-Kremlin possède bien évidemment la majorité absolue, fixée à 226 voix. Rien ne peut donc empêcher un nouveau sacre du «tsar» Poutine. Pas même l'opposition communiste (KPRF), qui a pourtant fait connaître sa désapprobation à la nomination du maître du Kremlin au poste de Premier ministre. (…) "La principale réussite de Poutine, c'est un retour spectaculaire à l'époque soviétique", juge d'un côté l'auteur et militant d'opposition Zakhar Prilepine, cité par l'agence de presse Reuters. "Nous nous sentons plus confiants maintenant", reconnaît de l'autre le ministre des Finances, Alexeï Koudrine. A l'appui de ce dernier constat, l'opinion semble elle aussi avoir massivement adhéré à la ligne dure tracée par son leader. Flatté dans son égo patriotique, voire nationaliste, le peuple russe a plébiscité Poutine tout au long de ses deux mandats. Pouvait-il seulement en être autrement? Dans un pays où son chef a, tout au long de son règne, minutieusement organisé la concentration de l'ensemble des pouvoirs (politique, économique, médiatique), la négative est de rigueur. Et elle devrait le rester pour les années qui viennent. Même si Poutine devra les partager avec le "président Medvedev". Verticale du pouvoir oblige. »
Nicolas Moscovici, leJDD Mot à Maux
Rédigé par psa le 06/05/2008 à 15:35
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