« C'est le mariage du week-end : Chevènement rallie Royal (…). On ne sait ce qui l'a le plus séduit en elle : l'encadrement militaire des sauvageons, la fessée administrée au président de la BCE ou la promesse de dix circonscriptions - dont Belfort (…). Et les concurrents du gauchisthon, tous les professeurs de vertu révolutionnaire qui se disputent la candidature unique de la gauche radicale avec une hargne de vieux rad'socs... Le mariage fait enfin des jaloux : à quand les noces Mam-Sarko ? »
Francis Brochet, Le Progrès

« J.-P. Chevènement et S. Royal montrent qu'ils ont tiré la principale leçon de la déroute de la gauche en 2002, celle de l'indispensable unité (…). Cette alliance (…) creuse un peu plus encore le fossé qui sépare les deux gauches. Elle surgit comme une réponse claire et solide face aux atermoiements des anti-libéraux qui peinent à se trouver un chef. (…) Pour la droite, alors que l'UMP bafouille ses essais de débats publics, le dernier duo dominical peut être source d'inquiétude. »
Jean-Michel François, L'Union