Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Trompeuse apparence
Personne ne l’a vu venir… C’était pourtant le seul qui venait du sérail. Ses adversaires et devanciers du groupe des quatre, à solliciter l’investiture des militants, délégués au Congrès de Montréal en fin de semaine, comme chef du Parti libéral du Canada (PLC), étaient tous des novices. Il était bon quatrième avant vendredi dernier, par le nombre de délégués qui le supportait. Pire, son image était lamentable dans sa propre province, le Québec. Sans charisme particulier, Michael Ignatieff le professeur venu de Harvard le battait sur ce plan. Sans expérience extraordinaire de la gouverne d’État, l’ancien PM de l’Ontario, Bob Rae, venu d’un autre parti, le NPD, le dominait complètement. Sans attrait physique à faire retourner le regard, l’ancien ministre de l’Éducation de l’Ontario, Gérard Kennedy, présentait un look plus alléchant que lui. Oui, c’est bien Stéphane Dion qui est devenu, contre toute attente, le leader du PLC et chef de l’opposition officielle au Canada. Il fallait bien y penser après coup : C’est le seul du Québec ; c’est le seul membre important du parti, depuis dix ans, qui était dans la course, les autres venaient d’arriver d’ailleurs quoique présentant de meilleurs palmarès ; c’est surtout le seul qui n’avait rien à perdre. Il a fini par tout gagner ! Les autres étaient en tête trop longtemps pour réunir des animosités, rampantes, contre eux. L’humaine nature a fait le reste, progressivement, au fil des différents tours, les voix se sont stagnées pour les grands favoris, l’éternel deuxième a alors rassemblé tous les frustrés du congrès pour devenir le grand chef. C’est ainsi que le PLC s’est donné un chef, probablement le prochain PM, lorsque les Canadiens auront l’occasion de se débarrasser du conservateur Stephen Harper, trop à Droite, pour ce Canada du Centre.
Oui C’est très surprenant que dans les circonstances, Stéphane Dion, le mal aimé soit devenu l’élu… Ce n’était pas mon choix. Si j’avais à le faire, probablement que ce serait pour Michael Ignatieff que je voterai pour honorer son audace politique, moins pour Bob Rae. Mais le chef, c’est bien Stéphane Dion que personne ne voyait là et qu’il faut prendre le temps de féliciter néanmoins. La dernière fois que j’ai eu à lui serrer la pince, ce fut lors de la visite du président gabonais, Omar Bongo… Il doit être plus difficile maintenant de lui faire une tape dans le dos pour lui dire Bravo pour l’audace ! Une vertu qu’il faut mettre à l’épreuve, en tout temps… J’y crois pour ma part. Ad Valorem
Rédigé par psa le 04/12/2006 à 15:09
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