Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.





Il est devenu encombrant et manifestement peu crédible pour continuer à présider la Fédération Togolaise de Football. La FIFA semble avoir indiqué à la famille sportive togolaise quoi faire de Gabriel Ameyi: appliquer les règles éthiques.


Jusqu'où iront la Commission Éthique de la FTF et son président Tino Adjété?
Jusqu'où iront la Commission Éthique de la FTF et son président Tino Adjété?


La Commission d’Éthique et de Fair-Play de la Fédération Togolaise de Football (FTF) s’est régulièrement réunie le vendredi 28 décembre 2012 à Lomé, sur convocation de son président M. Tino Adjété, deuxième vice-président de la FTF.

L’ordre du jour de la rencontre est la saisine de la Commission d’Éthique et de Fair-Play par divers membres de la FTF, à la suite de la sanction de retrait du « Pouvoir de Signature » au président de la FTF, par la Commission des Finances de la FIFA, le 13 décembre 2012; sanction notifiée à la FTF dans une lettre de la FIFA datée du 19 décembre 2012 et signée par son Secrétaire Général.

Durant la rencontre, il a été présenté sous tous les aspects et ainsi entendu, que la sanction de retrait de signature prise par la FIFA à l’encontre du président de la FTF est l’une des nombreuses mesures consécutives aux « résultats de l’audit des comptes 2011 de la Fédération Togolaise de Football réalisé par KPMG dans le cadre du Programme d’Assistance Financière et des faits observés quant à la gestion des fonds du projet de relance des compétitions ».

Compte tenu de la portée très étendue des conditions entourant les mesures disciplinaires contenues dans la décision de la Commission des Finances de la FIFA et, au vue des conséquences et préjudices pour la FTF des faits retenus contre le président de la FTF, le président de la Commission d’Éthique et de Fair-Play a décidé de prendre en délibéré les faits ainsi formellement soumis à l’attention de la Commission Permanente statutaire dont il a la responsabilité.

En conformité avec les Statuts de la FTF et autres dispositions de la FIFA applicables en les circonstances, une décision de la Commission d’Éthique et de Fair-Play de la FTF suivra.

Fait à Lomé, le 29 décembre 2012


Horizon


Rédigé par psa le 30/12/2012 à 03:30



À force de s’approprier les emblèmes de la France, le boulimique Gérard Depardieu s’est érigé en monument national. Exilé fiscal en Belgique, serait-il aujourd’hui devenu déserteur et traite? La république des arts et des lettres s’embrase et pousse des cris: « Casse-toi gros lard », « Reviens, la patrie te réclame », etc. Allégeance au capital solitaire international ou à la France fraternelle et solidaire?


Temps de fin de monde pour Depardieu
Temps de fin de monde pour Depardieu



À l’affiche de L’Homme qui rit figure naturellement Gérard Depardieu. Car tout ce qui relève du patrimoine français, il veut en être, il doit en être, à plus forte raison s’il s’agit de Victor Hugo. Le comédien a déjà incarné Jean Valjean, le Comte de Monte-Cristo et Alexandre Dumas, la moitié des cadets de Gascogne (Cyrano de Bergerac, Porthos, D’Artagnan) et leur ennemi le cardinal Mazarin, Danton, Rodin, Marin Marais, Jacques de Molay, le Maheu de Germinal, Jean de Florette, le colonel Chabert et Balzac, le Titus de Bérénice, Vatel, Vidocq, Fouché, Boudu, Bérurier, Obélix à quatre reprises… Il a failli être de Gaulle, il sera DSK… À force de s’approprier ces emblèmes de la France, le boulimique s’est érigé en monument national.

Alors, quand l’ogre tricolore choisit l’exil fiscal et se réjouit de renoncer à sa nationalité, forcément ça renâcle. Le premier ministre déplore une «attitude un peu minable». Philippe Torreton pourfend le faquin dans une lettre publique, tandis que Catherine Deneuve lui trouve des circonstances atténuantes. La république des arts et des lettres s’embrase. Les arguments opposent la responsabilité civique au mythe de l’artiste libertaire, véhiculent des réflexes corporatistes et aussi quelques rancœurs professionnelles.

Jouisseur excessif miné par la mélancolie, bâfreur gargantuesque tiraillé entre l’ange (lectures de saint Augustin) et la bête (muflées phénoménales), Gérard Depardieu fuit en avant et met du sublime jusque dans la déchéance. Qu’il pisse dans l’avion, roule bourré et se fraise en deux-roues, copine avec les dictateurs, on lui pardonnait toutes ses incartades. Parce qu’il avait la grâce, cette voix de roseau dans un corps de mastodonte, et ce rire enfantin.

La dernière frasque, c’est la goutte de beaujolpif qui fait déborder la barrique. Elle relève de la haute trahison. Comme si Mammuth, le prolo spolié, faisait allégeance au Capital. Comme si Cyrano de Bergerac capitulait. Le panache si cher au bretteur proboscidien a roulé dans la poussière. En planquant son magot à l’étranger, le comédien a foulé les valeurs d’Égalité et de Fraternité au profit d’une Liberté sans gloire.

Il y a une terrible envie de lui dire «Casse-toi gros lard!», et un blocage. Car, derrière le bide conquérant, derrière le fric, le loubard des Valseuses, ce frangin transgressif, continue à cligner de l’œil. On en veut au plus grand comédien français d’être devenu le plus gros, sans arriver toutefois à faire le deuil de ce qu’il a représenté.\\\\\\\\Antoine Duplan


Mot à Maux


Rédigé par psa le 26/12/2012 à 19:28



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