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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Les partis politiques n'ont-ils plus d'avenir? Les partis politiques n'ont-ils plus que leur passé à nous offrir?


Le Togo dans le Monde...



Les partis politiques n'ont-ils plus d'avenir? Les partis politiques n'ont-ils plus que leur passé à nous offrir?

Toutes ces questions et réflexions se posent à nous. Ce que je sais est que les partis politiques ont de moins en moins des adhérents formels. Le constat est assez général à travers le monde. Au point où, au Canada, l'essentiel est d'être membre, c'est-à-dire adhérer sans payer de frais d'adhésion. C'est aussi le cas aux États-Unis. En Europe, les choix des dirigeants de partis politiques sont faits avec des citoyens qui, simplement adhèrent aux principes généraux des partis. Un jeune leader de Burundi, Francis Rohero, considère même que : "les partis politiques ont fait leur temps."


En réalité tout porte à le croire, à croire que le concept de parti politique n'a pas le vent dans les voiles. Ce qui est observable de plus en plus, c'est que les élections se gagnent avec des citoyens qui ne sont pas que des partisans purs et durs. Les élections ne se gagnent plus au centre forcément, à travers des discours qui n'ont pas de mordant ou d'attrait véritable. Les élections semblent dépendre du charisme d'un leader, souvent capable d'attirer à lui une partie de l'électorat autre que la propre base traditionnelle de son parti... Il y a donc, probablement, un électorat flottant, à l'aise de rallier toute personne, se joindre à tout leader qui soit en mesure de gagner sa confiance.


Prépondérance du Citoyen

Naturellement, le contexte peut avoir son effet de circonstance : le désamour des Américains pour Hillary Rodham-Clinton par exemple, l'impréparation des Français à voter un parti ouvertement xénophobe par exemple, etc. Que ce soit en Allemagne, au Canada, en Grande Bretagne dernièrement avec le Travailliste Jeremy Corbyn, le choix de l'électorat peut aussi signifier le refus de l'alternative disponible aux citoyens...

Dans une certaine mesure, le Togo a probablement fait face à cette situation en février dernier et la Côte d'Ivoire se prépare au même phénomène en octobre prochain, si le "malade" Gbon Coulibaly demeure le choix successoral persistant de Alassane Ouattara. De la même façon, la réélection de Donald Trump ne dépendra pas seulement de lui-même, Trump, mais de l'alternative que constitue Joe Biden; à moins que Barack Obama ne prenne totalement les choses en main dans la campagne des Démocrates étasuniens...

Voilà... Voici un champ de réflexion que nous ne pouvons nous permettre d'éviter, aucunement. Agbéyomé Kodjo a gagné les élections au Togo. Mais il a gagné avec l'appui des Togolaises et des Togolais qui sont loin d'être les adhérents de son parti politique. Ces électeurs du "Saint-Esprit" appartiennent en réalité à un phénomène de plus en plus réel, vivant, de la prépondérance des mouvements d'ensemble républicains sur les partis politiques traditionnels.

Le phénomène togolais qui nous intéresse n'a pas encore dit son dernier mot. L'amateurisme habituel de Faure Gnassingbé, la brutalité de son approche ou des personnages qui l’entourent nous le prouvent avec éloquence. Tout cela renforce l'idée que partout, les luttes sont devenues citoyennes, silencieuses et efficaces à terme. Contrairement aux apparences, les hommes et les femmes sont et demeurent les vrais acteurs, maîtres du jeu politique dont les systèmes et les intérêts divers tentent de les déposséder...

Continuons notre réflexion... Poursuivons nos actions avec un grand respect, une énorme considération pour les citoyens, où qu'ils sont et s'expriment. Leur voix est suprême... Leur voix est "Saint-Esprit"... Leur voix est voie à suivre, pour rester fidèles à la République, la retrouver et la garder, au Togo ou ailleurs...

Fortuite réflexion… Mais, le hasard ne doit pas exister dans les circonstances… Tenons bon...


Merci
PSA
[16 mai 2020]



Mot à Maux


Rédigé par PSA le 17/05/2020 à 16:36
Tags : Démocratie Togo Notez



Parce que cette lutte pour la Dignité des Togolaises et des Togolais, se fait également sur-le-champ de la communication, de la juste et éthique communication, il nous faut relever les plus grossières faussetés, et pas seulement… Profiter alors pour faire de la pédagogie.


Togo comme Bobo... Bis Repetita

Parce que cette lutte pour la Dignité des Togolaises et des Togolais, se fait également sur le champ de la communication, de la juste et éthique communication, il nous faut relever les plus grossières faussetés, et pas seulement… Profiter alors pour faire de la pédagogie.

Hier, c’était le cas de ce fameux Sadjo et sa vidéo coupable du déni de la triste réalité politico-électorale au Togo… Sur le vif, voici ce que j’écrivais et qui mérite d’être répété une fois débarrassé de quelques coquilles constatées à ma propre relecture de ce matin… La Constitution togolaise ne prône pas la dictature, encore moins les fraudes électorales. À travers cette Constitution, autant les citoyens que toutes les entités organiques ont leurs Droits et Obligations dont les uns ne peuvent se décharger sur les autres. En Aucun Cas... Automatiquement, si la CENI ne peut pas prouver les résultats de la Présidentielle, hors de tout doute raisonnable, le prétendu président de la CC, Aboudou Assouma, ne peut demander aux citoyens et candidats de faire le devoir de la CENI à sa place. C'est pas ça une "Obligation Constitutionnelle", et c'est malheureusement la base du raisonnement du faussaire de service, le barbu Sadjo...



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Togo comme Bobo... Bis Repetita


Effectivement... C'est sorti du labo bleu unir cette vidéo incongrue. Mais je crois que ça ne peut pas prospérer... C'est même peine perdue que de distribuer une telle connerie... Une pure insanité d'une personne dont la référence serait le fameux général Béhanzin de triste réputation dans l'histoire politique récente du Togo...

Il va falloir bien préciser les choses, une fois de plus. Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, essentiellement n'a pas gagné parce qu'il n'aurait pas des preuves de sa victoire. Non... Un tel raisonnement est un abrutissement de soi, une erreur classique de l'opposition qui s'est propagée dans l'opinion, et surtout une insulte à notre intelligence citoyenne au Togo.

Que ce soit enfin compris et entendu que : ce sont les organisateurs de l'élection au Togo qui doivent, en tout temps, aujourd'hui comme sur plusieurs années, produire les détails des résultats électoraux qu'ils produisent ou affectent à chaque candidat. C'est le devoir constitutionnel de la CENI, la CC et le gouvernement de donner les résultats, BV par BV, urne par urne de l'élection présidentielle du 22 février 2020. Ni Agbéyomé Kodjo ni Jean Pierre Fabre n'ont organisé la présidentielle au Togo pour se plier en quatre à ramasser des procès-verbaux ou 100% de preuves dont ils n'ont aucune maîtrise sinon soumettre leurs représentants aux brimades, menaces et agressions...

Oui Agbéyomé Kodjo est légalement et légitimement le vainqueur de la présidentielle pour plusieurs raisons objectives :

1. Des fraudes massives du pouvoir ont été la marque de cette présidentielle...

2. Faure Gnassingbé n'a jamais gagné les élections au Togo, du fait même qu'aucun peuple ne vote pour le régime qui l'oppresse, et cela a toujours été le cas au Togo à toutes les élections...

3. L'ANC, le parti phare de l'opposition, s'était déclarée ne pas être de la compétition cette fois-ci, à la fermeture des bureaux de vote, le jour même... Ce parti avait même désigné Agbéyomé Kodjo comme le candidat meneur dans l'opposition. Probablement sur la base de ses données partielles, représentatives et estimatives de la réalité électorale dont l'ANC est davantage habituée. Il est entendu que pour dire qui a gagné la présidentielle, nul n'a besoin d'avoir 100% de PV avant de le savoir, et cela relève de la mathématique électorale, les fraudes mises à part...

4. Les mêmes données estimatives basées sur la concentration de la population au Togo peuvent permettre et ont permis à Agbéyomé Kodjo de s'assurer de sa victoire. Joseph Apédo à Genève avait d'ailleurs fait une très bonne illustration de cette probabilité mathématique dans une de ses sorties explicatives sur la population togolaise et sa répartition territoriale. D'autant plus que...

5. La CENI n'a jamais pu justifier ses résultats ni dans la précipitation ni par la suite jusqu'à ce jour, pratiquement 3 mois après les élections.

6. Au plan constitutionnel, le droit de la preuve aidant, l'absence de preuve des résultats devant provenir de la CENI reste un défaut, et ne renverse pas l'obligation sur l'opposition, aucunement sur Agbéyomé Kodjo ni sur l'ANC... D'ailleurs si le pouvoir RPT-UNIR et la CENI n'ont jamais pu produire les résultats justifiés, BV par BV, c'est qu'il leur est matériellement impossible de le faire sans être contredits par les faits.

Tous ces faits alignés font de Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, le gagnant naturel, logique et légitime de la présidentielle du 22 février 2020. Alors notre barbu de la vidéo qui pense que la Dynamique n'avait pas de représentants dans des bureaux de vote, et alors n'aurait pas gagné la présidentielle #Togo2020 est purement un illustre ignorant de la science électorale, tout autant d'ailleurs que son maître Aboudou Assouma dont il glorifie les propos amateurs et incongrus du dimanche 3 mai 2020...

Non... Les propos de cette vidéo de la 25e heure ne sont que des élucubrations d'un personnage ignorant ; le genre d'êtres qui se sont emparés du Togo pour penser que plus aucune logique n'existe au monde en dehors de leurs insuffisances, à chaque fois démontrées... Ce sont les électeurs, des millions, qui choisissent le président du Togo, et non pas des représentants dans les quelque dix mille bureaux de vote dont certains sont fictifs par ailleurs.

Voilà... Jusqu'à nouvel ordre, les électrices et les électeurs du Togo ont majoritairement choisi Gabriel Messan Agbéyomé KODJO comme leur président de la République. Le serment apocryphe de Faure Gnassingbé ou sa nouvelle confiscation du pouvoir ne changent rien à ce fait difficilement réfutable. Les faits de dictature ne font pas la Constitution du Togo qui est basée sur un "Idéal démocratique". Les ignorants et les illettrés n'auront pas le dernier mot au Togo, clairement.


Pierre S Adjété
Québec, Canada
[13 mai 2020]




Diplomatie Publique


Rédigé par PSA le 14/05/2020 à 15:55



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