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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Il y a beaucoup de choses à reprocher à la politique pénale menée par Rachida Dati. Mais que l’instigateur et le véritable donneur d’ordre de cette politique se mette à le faire, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la défense des principes d’une justice démocratique, donne envie de défendre Rachida Dati. Et sur Europe 1, l’ancien PM Jean-Pierre Raffarin le fait si bien…


Supplice à Dati
Supplice à Dati
«Il faut arrêter la chasse à Rachida. C’est une fille exceptionnelle (…) on l’a envoyée au feu pour mener des réformes très importantes. Je trouve très injuste qu’on attaque l’ensemble de ses prises de position (…) on s’attaque plus à sa personne qu’à sa politique», a-t-il lancé. «Nous sommes tous concernés par la réussite de Rachida Dati. Nous devons protéger la diversité» au sein du gouvernement, a ajouté le sénateur de la Vienne. Mme Dati a été désavouée vendredi par François Fillon sur l’opportunité d’autoriser l’incarcération dès 12 ans des mineurs dans certaines affaires criminelles, après l’avoir été lundi par Nicolas Sarkozy dans l’interpellation controversée du journaliste de Libération Vittorio de Filippis. Raffarin a d’ailleurs critiqué à mots couverts l’attitude de l’actuel Premier ministre en soulignant: «Quand j’étais Premier ministre, moi je faisais toujours attention à être à côté de celui qui, à un moment ou à un autre, faisait l’objet des attaques les plus virulentes». «J’ai toujours considéré le rôle à Matignon comme un rôle politique et managérial. Le chef d’une équipe doit se trouver aux côtés de ceux qui sont exposés au front», a-t-il encore déclaré.

Horizon


Rédigé par psa le 08/12/2008 à 00:03
Tags : justice rachida Notez



Berne fait de la dignité humaine une de ses hautes priorités. Après avoir été à l’origine de la création à Genève du Conseil des droits de l’homme en 2006, la diplomatie suisse entend donner un signal fort pour le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle. Avec l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève (ADH), la Suisse lance un agenda pour les droits humains, à concrétiser sur dix ans.


Un Tribunal des Droits Humains
« Trop de personnes, dans trop de régions du globe, en sont toujours à attendre que leurs droits et leurs libertés soient reconnus, rappelle Micheline Calmy-Rey. Le moment est venu de traduire les grands principes de la Déclaration en actes concrets. » La cheffe des affaires étrangères était hier [4 décembre] à Genève pour le lancement du projet. Berne a donc demandé à huit personnalités – dont Mary Robinson, ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme – d’identifier les grands défis de notre siècle et de proposer des mesures pour y faire face. Parmi les pistes dégagées, les questions de pauvreté, d’accès à la justice pour tous, de changements climatiques, de terrorisme se sont rapidement imposées. « Ces problématiques ne se posaient pas en ces termes il y a 60 ans », relève Andrew Clapham, professeur de droit international et directeur de l’ADH. « Il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’avoir de nouveaux traités internationaux dans ce domaine. Il s’agit plutôt de créer des systèmes nationaux de protection en utilisant les droits de la Déclaration et ses pactes. » Autre priorité identifiée : inscrire dans le droit international les notions de « responsabilités partagées ». Andrew Clapham explique : « Traditionnellement, le discours des droits de l’homme soulève la responsabilité de l’Etat. Mais celle d’autres acteurs peut être engagée, comme des groupes rebelles, une organisation internationale, une entreprise transnationale. » Lee personnalités ont aussi établi la nécessité d’une Cour mondiale des droits de l’homme, basée sur le même modèle que la Cour européenne. « L’idée remonte aux années 40, rappelle le professeur. A l’époque, on imaginait trois institutions : une Cour pénale internationale (CPI), un Haut-Commissaire aux droits de l’homme et cette Cour mondiale. La CPI juge des individus pour des crimes de guerre, contre l’humanité et génocide. La Cour mondiale mettrait en cause des Etats ou d’autres acteurs et traiterait de question telles que le droit à un procès équitable, la discrimination, etc. Pour certains, c’est la pièce qui manque dans l’architecture des droits de l’homme. » Suite à un appel à propositions, huit thèmes d’études ont été retenus : dignité humaine, prévention avec des systèmes nationaux de protection, détention, migration, apatridie, droit à la santé, changements climatiques et droits humains, Cour mondiale des droits de l’homme. « Ces projets de recherche commencent à intéresser plusieurs pays, comme la Norvège ou le Brésil. Pour moi, l’idée forte serait de convaincre les autres Etats de s’associer à l’agenda. Et la Suisse pourrait y jouer un rôle majeur. »

Un Tribunal des Droits Humains
Les 8 parrains de l’initiative suisse<<< Le panel, chargé d’esquisser les contours des axes prioritaires de l’initiative, est composé de personnalités éminentes dans le domaine des droits de l’homme. b[Mary Robinson]b, ex-présidente d’Irlande et ancienne Haut-Commissaire des droits de l’homme, est aujourd’hui à la tête de l’ONG Realizing Rights : the Ethical Globalization Initiative. Elle co-préside le panel, avec b[Paulo Sérgio Pinheiro]b. Ce dernier a été entre 2003 et 2007 expert indépendant du Secrétaire général des Nations Unies pour l’étude de la violence contre les enfants. b[Pregs Govender]b, écrivain féministe et militante anti-apartheid, a été députée jusqu’en 2002 dans la première démocratie d’Afrique du Sud. Elle préside actuellement l’organisme chargé de mener un examen indépendant du Parlement. b[Saad Eddin Ibrahim]b, professeur de sociologie politique, est le fondateur de l’Organisation arabe des droits de l’homme. Il est aussi Secrétaire général de la commission indépendante d’examen des élections égyptiennes. b[Hina Jilani]b, avocate et ancienne représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les défenseurs des libertés, est co-fondatrice de la commission pakistanaise des droits de l’homme b[Théodor Meron ]best juge d’appel aux tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda. b[Manfred Nowak]b, professeur à l’Université de Vienne, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, est aussi titulaire de la chaire suisse des droits de l’homme à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève. b[Bertrand Ramcharan ]ba été adjoint au Haut-Commissaire puis Haut-Commissaire par interim des Nations Unies aux droits de l’homme, suite à l’attentat de Bagdad en août 2003 qui a coûté la vie à Sergio Vieira de Mello. b[Carole Vann]b, Tribune des droits humains

Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 06/12/2008 à 17:19
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