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Il y un petit temps que je n’ai pas eu le plaisir de parler à Stephen O. Keshi. En apprenant son désir d’offrir ses services ailleurs, particulièrement comme entraineur des Super Eagles du Nigeria, c’est le type de bonheur que l’on peut lui souhaiter. Il a fait de son mieux avec le Togo. Quitte à partir et revenir éventuellement plus tard au Togo, je lui souhaite de la chance pour conquérir la place d’entraineur de l’équipe nigériane qui n’a nullement démérité dans cette compétition de Ghana 2008, malgré sa sortie. Je suis surtout d’avis qu’il faut de plus en plus d’encadreurs africains aux commandes du football africain ; pas exclusivement des Africains, mais en alternance, ces techniciens du terroir dotés de grandes expériences, ces vieilles et actuelles gloires, doivent aussi avoir l’occasion d’imprimer leur marque à la destinée du football africain.
Parlant de la CAN 2008, l'Égypte l'ayant eu la dernière fois et le Ghana étant chez lui, je suis pour la Côte d'Ivoire et le Cameroun. Que la meilleure équipe l'emporte.

Un plaisir de match que de voir la relève bousculer les anciens qui ont à peine imprimer leur marque sur le tennis mondial. Rafael Nadal lui-même n’y a vu que du feu, un rapide 6-2, 6-3, 6-2 « Grâce à un tennis de rêve » d’après certains commentaires. Ce jeudi à Melbourne, le jeune Français Jo-Wilfried Tsonga, 38e mondial, était effectivement le patron du jeu, se qualifiant pour la première finale de Grand Chelem de sa carrière à l'Open d'Australie. Il méritait bien son surnom de Mohamed Ali: grand, beau et talentueux; se permettant même de voler la vedette au corsaire espagnol. L'évènement est de taille et inattendu que les parents, Evelyne et Didier Tsonga, viennent de sauter dans le premier avion pour assister à cette première finale historique de leur fils. Il y a de quoi!