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« Et maintenant, que va-t-il faire ? Ce matin, les regards se tournent naturellement vers lui : que va faire notre Président ? Sans doute la même chose, mais autrement. Le même fond, sans la forme. Les réformes, sans la Rolex... Et l'on baptisera cela d'un mot subtil, "l'ajustement". Ajuster, pour adapter sans rien renier. Tout de même, l'on s'interroge : c'est comment, un Sarkozy ajusté ? (…) Mais ne nous y trompons pas, il n'y aura pas moins de réforme. Car notre Président est persuadé que " l'immobilisme, c'est la mort ". Elu pour cinq ans sur une promesse de rupture, il continuera de rompre. »
Francis Brochet, Le Progrès


« La vague rose a tout emporté sur son passage. (...) Incontestablement et malgré cette faible participation, la gauche l'emporte très massivement et marque des points importants à l'issue de ces deux scrutins locaux (...) F. Fillon a d'ores et déjà fait savoir hier soir qu'il n'y aurait pas de modification des réformes indispensables au pays. Les scrutins principaux sont passés. Le Gouvernement va pouvoir bénéficier du temps qu'il réclamait pour que les effets de ses réformes se fassent sentir. C'est à la fois une chance et en même temps un risque dans la mesure où il ne bénéficiera désormais d'aucun sursis. »
Jean-Pierre Souchon, Le Dauphiné libéré


« N. Sarkozy (…) ne doit pas se faire d'illusions sur le résultat des municipales. (...) Si le premier tour a été un avertissement pour le gouvernement, le second ressemble fort à une déroute. (...) Ce dimanche rose envoie clairement un message d'incompréhension des électeurs sur la nature comme sur le rythme du changement. Sur son style aussi : la faible participation est l'indicateur d'un désenchantement sur l'autre promesse de ce 6 mai qui jurait de révolutionner la façon de faire de la politique. Et qui, de langue de bois autopersuasive en autosatisfaction vaguement insolente n'a pas changé la donne. »
Olivier Picard, Dernières Nouvelles d'Alsace

Casey Knowles est bien la fameuse fille de 8 ans qui apparait dans la pub de Hillary, la fameuse « 3 a.m. Ad » sur le téléphone rouge qui sonnerait à trois heures du matin, à la Maison Blanche… La pub a bien fait fureur dans la bataille du Texas et, depuis, elle n’arrête pas d’alimenter les commentaires. Sauf que la tournure des choses révèle que Casey Knowles, grande de ses 18 ans aujourd’hui, habitant Seattle dans l’État de Washington, est une partisane convaincue de… Barack Obama. Elle est même prête à se prêter à une contre publicité aux côtés d’Obama. Casey Knowles aime beaucoup l’espoir du message de son idole affirme-t-elle. Et sa mère se souvient bien que sa grande fille tremblait d’émotion après avoir serré la main de Barack Obama lors de l’une de ses sorties dans l’État de Washington, gagné par ailleurs par l’idole de Casey le 9 février dernier. Pauvre Hillary! Elle ne pensait pas si bien travailler pour Barack. La vie de Casey Knowles changera-t-elle par ce beau hasard dans cette Amérique avide du sensationnel? Toujours est-il que son Amérique à elle n’a pas peur d’avoir Barack Obama comme Président et Commandant en chef.