Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




La lutte continue à la Stefan de Lay
La lutte continue à la Stefan de Lay
Pendant ces derniers jours, je me suis senti hésitant vis-à-vis de notre ami Barack Obama. Ses propos d’aller combattre le terrorisme au Pakistan m’ont beaucoup perturbés. Je crois que beaucoup de gens, comme moi, admirent aussi son engagement anti guerre en Irak, en plus de son leadership indéniable. Pourquoi donc retirer les troupes américaines de l’Irak et partir en guerre totale au Pakistan? La question a trotté longtemps dans ma tête jusqu’à ce que, cette nuit, j’aille chercher réponse sur le site barackobama.com. J’en sors relativement satisfait. D’abord ma question était un peu courte, car l’idée évoquée par le Sénateur Obama est plus large et substantielle. Sans que mes capacités en anglais ne soit excellentes, voici ma traduction de ce que notre ami Barack a déclaré et fait écrire sur son site; il se doutait bien que la chose puisse laisser certains de ses appuis perplexes. Ainsi, selon Barack Obama : « Le prochain président américain doit s’engager à retirer nos troupes de l’Irak pour lutter effectivement contre les terroristes. Nous devons renforcer notre mission en Afghanistan avec des troupes additionnelles. Nous devons faire pression sur le Pakistan et le président Musharraf pour fermer les camps d’entrainement terroristes et empêcher les Taliban d’utiliser le Pakistan comme un paisible refuge. Si Musharraf agit, nous serons à ses côtés. Mais si le Pakistan ne fait rien contre Ossama Ben Laden et les terroristes qui ont tué 3000 Américains, nous le ferons. » Je comprends mieux les velléités guerrières récentes de Barack Obama. Je comprends aussi que tout prétendant à la Maison Blanche et Commandant en chef des armées puisse montrer un peu clairement ses muscles. Raisonnablement, j’espère que Barack est bien dans la course. Il est vrai aussi qu’Hillary Clinton n’arrête pas de dominer dans les sondages sur Barack Obama. Mais je crois toujours en ce dernier et rien n’est gagné dans cette course. N’oublions pas que les premiers peuvent bien être les derniers dans cette longue marche à mille obstacles que sont devenues les élections primaires démocrates.


Horizon


Rédigé par psa le 06/08/2007 à 00:02



Ombres et Lumières
Ils sont de retour du Caire, Tata Avlessi et sa suite d’avocats et autres. Dans leur escale parisienne, j’ai fini par lui parler brièvement, cette nuit même. L’homme est débordant d’optimisme au motif, surtout, que le vieux Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Mustapha Fammy, a craqué en lâchant publiquement un gros morceau : le vice-président de la CAF aurait fait pression sur lui et télécommandé la sanction à l’encontre de Tata Avlessi. Par trois fois et par téléphone, le général Togolais Seyi Méméne aurait presque exigé la sanction à l’encontre de Tata Avlessi. En situation normale, cet aveu est un motif suffisant pour disculper Tata Avlessi de l’accusation retenue contre lui. Mais, nous sommes loin d’être en situation normale. Et, pour ma part, j’attends le verdict de l’instance d’appel.
Il demeure que cette histoire rocambolesque tient bien ses promesses et nous réserve encore des surprises et des révélations étonnantes sur cette affaire sombre cousue de gros fils blancs, très visibles de tout esprit critique. Il est temps que les dessous de cette histoire sortent de l’ombre pour s’exposer à la lumière publique, comme ces fantômes que dévoile le Secrétaire général de la CAF maintenant. Le ridicule de l'histoire est que toute l'Afrique sportive, du Caire à Lagos et en passant par Nairobi et Bamako, se moque bien de cette lutte fratricide togolaise qui n'a trouvé rien de mieux que de s'avilir un peu plus sous le regard du monde entier. C'est effectivement à ce jeu grossier que se livre le prétendu président du Comité de gestion de la FTF, tout en s'étonnant que certains clubs ne veuillent lui faire allégeance. Ni le gouvernement ni le le Comité national olympique togolais ne possèdent l'autorité, encore moins la légitimité pour nommer une équipe à la direction du football togolais en dehors de ceux et celles qui ont été élus à cet effet sous l'égide de la FIFA. On comprend d'ailleurs, pourquoi dans le propre camp politique de Bernard Walla, des voix s'élèvent contre sa supercherie de vouloir diriger la Fédération togolaise de football (FTF) à tout prix et à tout casser.

Horizon


Rédigé par psa le 01/08/2007 à 18:41



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