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Il méritait bien cette présidence de la Fédération Togolaise de Football. Le sang était neuf et l’homme n’a pas que fait des promesses, il a réalisé des choses formidables pour son club ; ce qui est bon présage pour le football togolais. Alors que l’avant midi était prévu pour finir, l’ensemble des élections, cette période a seulement aidé à désigner le président. Tata Avlessi succède comme prévu à Rock Gnassingbé avec 52% des voix. L’homme politique Agbéyomé Kodjo, malgré son entrée tardive dans la course, a même dépassé le président sortant. Une ère nouvelle pour le foot au Togo… la fin d’une période d’amateurisme et de honte nationale. Il fallait mettre fin à cette grosse blague qui n'en finissait pas de finir.

Avlessi, A. Tata : 22 24 52%
Gnassingbé, Rock : 9 8 -
Kodjo, Agbéyomé : 13 14 -
Sagbo, Auguste : 2 - -


Les élus du nouveau bureau de la FTF sont donc :

Président : Tata Adaglo Avlessi

1er Vice-Président : Mawulawoè Komla Kuma Améyi
2e Vice-Président : Essoyaba Boukpessi

Secrétaire général : Espoir Komla Assogbavi
Secrétaire général adjoint: Patatu Ayayi Amavi

Trésorier général : Edoé Messan Tino Adjété
Trésorier général adjoint : Korké Gnozikobié Afo

Conseillers (3) Conseillères (2) :
· Théo Kodjo Amégnran
· Komi Zéphirin Kinnénon
· Mme Claudia Téou
· Mme Akoua N’Tchougan-Sonou
· Gallus Lawson


Et voilà l'évolution des choses... Bon vent à la nouvelle équipe de la FTF.

« Que cherche J. Chirac ? Rattraper le temps perdu ? Gêner N. Sarkozy, le fils rebelle ? Certains ne pourront s'empêcher de voir dans son attitude une façon de couper l'herbe sous le pied du ministre de l'Intérieur (…). Comme s'il souhaitait souligner qu'une rupture ne se conçoit pas sans un esprit sage et visionnaire. (…) Certes, J. Chirac n'a pas dit son dernier mot. Mais encore faut-il, et il le sait, que les Français soient disposés à l'entendre. Alors cherche-t-il tout simplement à continuer d'exister ? Rien de tel, pour cela, que de tout faire pour rester maître du jeu. »
Yves Thréard, Le Figaro

« À force de bons conseils et de mises en garde répétées à l'intention du président de l'UMP, J. Chirac pourrait bien faire perdre à N. Sarkozy sa "tranquillité " toute neuve. C'est peut-être même le but inavoué d'un président qui ne se résout pas à ne plus incarner l'avenir pour les siens. Pour être élue le 6 mai, S. Royal n'a pas besoin du cadeau royal que lui ferait la droite en poursuivant encore de longues semaines la concurrence entre deux discours, celui du candidat plus que probable et celui d'un président sortant refusant jusqu'au dernier moment de sortir du champ ».
Hervé Favre, La Voix du Nord

« Sur fond de ciel bleu à peine ennuagé, Ségolène est apparue, armée d'un vœu: "Oser ce qui n'a jamais été tenté". C'était beau comme l'An neuf. Nonobstant la présence de J.-P. Chevènement, militant SFIO, on en aurait oublié le quart de siècle d'expérience politique de Madame Royal. Mais elle n'est pas seule, à nous faire le coup de la page blanche. "Faire que tout soit possible", promettait Sarkozy sous le gui et sur internet. Jusqu'aux vétérans de l'extrême, Laguiller et Le Pen, qui nous jouent les perdreaux de l'année. (…) Tout est vraiment possible. Tout, et n'importe quoi. »
Francis Brochet, Le Progrès