Profil
Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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ONU: le Pouvoir d’accoucher d'une autre Côte d’Ivoire, moins bancale
« C'est au forceps que le Conseil de sécurité des Nations unies a accouché, mercredi 1er novembre, d'une nouvelle résolution sur la Côte d'Ivoire. (...) Si bancale soit-elle, la nouvelle résolution de l'ONU peut pourtant aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise. Le Premier ministre est doté de pouvoirs considérablement accrus, même s'ils sont imparfaits. Il faut espérer que fort de l'appui renouvelé de la communauté internationale il aura la volonté politique pour s'imposer, avec pour objectif de suivre la ligne tracée : aboutir à des élections d'ici un an. »
L'éditorialiste du Monde Horizon
Rédigé par psa le 03/11/2006 à 12:01
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Difficile de fuir ce débat, SVP
Les Libéraux du Québec ont beau éviter le débat, surtout du temps de gloire de Jean Chrétien, la question sur le statut du Québec dans le Canada les rattrape.
À la faveur d’une résolution du Parti Libérale du Canada (PLC), nous voilà repartis dans le Grand Débat. Selon Radio-Canada, le député de mon arrondissement, M. Jean Lapierre, « Qui est demeuré neutre dans la course à la direction, estime que la résolution constitue une branche d'olivier tendue aux Québécois». Il ajoute « Chaque fois que le PLC a refusé de reconnaître la différence québécoise, ça nous a coûté très cher Jean Lapierre évoque notamment la naissance du Bloc québécois, à laquelle il a participé après l'échec de l'Accord du lac Meech, le référendum de 1995 et le programme des commandites, créé, dit-il, pour « faire oublier la différence québécoise ». L'ancien bras droit de Paul Martin au Québec n'est pas le seul à appuyer la résolution. Denis Coderre, Pablo Rodriguez et Marc Garneau l'appuient également. Dans une lettre publiée dans Le Devoir, ce dernier écrit qu'il est temps de tendre la main au Québec afin de faire du Canada un pays plus fort. » Du côté des opposants à la reconnaissance du Québec par ce même PLC, on retrouve Stéphane Dion qui déplore que ce « débat sémantique qui n'a aucune portée concrète pour les gens » au point de devenir un « enjeu gonflé à l'hélium ». C’est toujours la position de M. Dion qui semble sortir du lot et manque de réalisme à mon avis. Onze ans après le dernier Referendum, celui du 30 octobre 1995, la moitié des Québécois sont toujours adeptes de la souveraineté de cette province. Il s’en trouve encore pour dire que c’est un débat qui n’intéresse personne. Curieux tout de même ! Les gens du Québec n’ont peut-être pas besoin d’en parler tous les jours. Mais il est évident que ce sujet fait bien partie du sport national ici, et pour longtemps encore… Comme avait dit l’autre, jusqu’à « La prochaine fois ». On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, y être favorable ou pas, le sujet est toujours d’actualité et sert d’ailleurs à définir son appartenance à cette particulière société. D’ailleurs j’ai retrouvé ce matin, au bureau, un message de notre ami Maka Kotto, le député camerounais souverainiste du Bloc Québécois. Un bon candidat à une prochaine activité du Club Verbatim, sur la manière dont il vit sa citoyenneté, dans un monde multipolaire. |