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Comme on pouvait s’y attendre, les choses se corsent du côté de Lomé. Les consultations pour la désignation du PM et la formation du gouvernement ont posé quelques pièges. Un ensemble de reliefs que les ténors de parti présidentiel togolais s’évertuent à aplanir à leur niveau. C’est une analyse de risque politique qui est actuellement en cours dans les sérails du RPT ; une analyse doublée par des coups de fils stratégiques dans certaines chancelleries africaines. Faure Gnassingbé doit composer avec les questionnements légitimes de certains cadres de son parti qui le mettraient en garde contre une malheureuse période de turbulence à gérer par tous -pas seulement lui seul, jusqu’aux élections législatives de 2007. Selon certaines indiscrétions, la nécessité de garder le cap de la démarche de Réconciliation force la nomination d’un gouvernement au plus tard la semaine prochaine, avant les grands rendez-vous internationaux. Comme Zidane, un Coup de boule fatal doit provenir de Faure. Pas facile, mais courage !
D'ici là, rien à faire... Circulons. Plus personne ne veut parler au téléphone!

Le jeu en vaut la chandelle. Autant qu’ils sont, les uns et les autres veulent diriger le gouvernement d’Union nationale du Togo. Le poste est aussi exigeant que convoité, auréolé surtout d’un contexte particulier de reprise annoncée de ce pays dans le concert des Nations. Particulièrement heureux de sa visite réussie en Europe (Belgique, Italie et France) la semaine dernière, Faure Gnassingbé à la suite de l’Accord politique global signé par tous les partis de l’opposition dite traditionnelle, fait son choix ou plutôt conforte son choix du Premier Ministre à ses côtés. Les appelés sont connus, ils sont les préférés de leur parti politique comme celui d’une opinion très intéressée, aussi bien au Togo qu’à l’extérieur. Des noms ? Certes
1. Yawovi Agboyibo du CAR
2. Patrick Lawson de l’UFC
3. Léopold Gnininvi de la CDPA
4. Edem Kodjo de la CPP
D’autres noms sont apparus et vite écartés pour plusieurs raisons : Le doyen de Washington, Élias Kpétigo, les anciens ministres des finances MM. Alipui et Dadzie.

Les indiscrétions jugent la démarche non pas difficile mais davantage délicate pour le Chef de l’État togolais. Mais encore une fois, le choix est fait et les détails visent bien à s’assurer de la participation rapide de tous les partis à ce gouvernement de mission qui, sauf surprise, sera et devra être dirigé par prudence et par efficacité politique, par un certain Édem Kodjo. Pouvait-il en être autrement dans le contexte togolais ? Il semble toujours qu’au Togo, les vielles marmites en fonte solide soient les préférées, lorsque que vient le temps des bonnes sauces… Attendons de voir tout de même!