Ma réaction au GRAD était sentie, délibérément. Car mes attentes quant à la contribution du GRAD sont élevées et souvent non encore satisfaites. J’ai eu l’honneur de connaître M. Alipui il y a quelques années, durant un de mes séjours à Lomé. J’ai gardé une excellente impression de l’homme. Une bien curieuse manière de reprendre contact avec lui aujourd’hui à travers ma réaction à son analyse : les deux documents sont publiés sur certains sites du Togo.
Voici le message personnel reçu de M. Alipui, à la suite de ma réaction. Ce message me donne la conviction que l’homme a toujours gardé de sa courtoisie et de son désir d’aider à l’évolution socio-politique du Togo. C’est la conviction qu’un tel exemple de respect et de courtoisie doit prévaloir dans les échanges sur le Togo; ce qui motive mon désir de publier l’amicale réponse de M. Victor K. Alipui

« Bonjour M. Adjété
J'ai lu avec intérêt la réaction de votre association sur le document du GRAD qui relève les trois insuffisances majeures de l'Accord politique global. Je vous remercie de cette réaction qui témoigne de l'intérêt que vous aussi vous portez à notre groupe. En attendant de répondre à vos préoccupations, je voudrais partager avec vous les observations faites par le GRAD et envoyées à qui de droit. Je voudrais vous dire aussi que tout au long du dialogue nous étions en contact avec le Président du dialogue qui a sollicité le GRAD et qui connaît bien la position du GRAD quant aux solutions possibles à la crise togolaise. Je vous enverrai, si vous le voulez bien, tous les documents élaborés par le GRAD pour présenter ses solutions aussitôt après le décès du Président Eyadema. Je vous serais reconnaissant si le GRAD pourrait avoir aussi vos observations sur l'Accord politique global. Ceci permettrait de nous compléter, surtout si cet exercice pourrait nous amener à ne plus commettre certaines erreurs dans l'avenir. Le Togo évolue et nous devons capitaliser notre expérience.
Très cordialement
Victor Komla ALIPUI »

Reste à remplir ce vase de l’amitié entre nous deux…