Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Glasnost
Maintenant qu’il est mort, on attendra un peu plus parlé de lui, de sa dernière élection à 99, 99%. De ce président turkmène qui, à ses heures de folies dictatoriales, avait changé même les noms des jours et des mois pour se rendre gloire, à lui-même et à sa famille. Le gaz turkmène a fait sa fortune, et son médecin a fait son malheur. Ce dernier venait de le déclarer en pleine santé avant qu’un arrêt cardiaque ne mette fin au pèlerinage ridicule de Saparmourat Niazov, le « Père des Turkmènes », le « héros national » et l'« inspirateur du peuple ». Qui ce clan –car il en existe un autour du sieur Niazov, choisira t-il pour la succession ? De ce choix, lundi, naîtra sans doute une évolution vers la Perestroïka du Turkménistan qu’un ami, Titov, a toujours souhaité. Attendons de voir l’inspiration du clan et les jeux de coulisses de la Russie. Pourvu que celui du lundi 25 décembre ne se prenne pas pour le sauveur, lui-même.
Silence
Rédigé par psa le 21/12/2006 à 07:11
Commentaires (0)
La Belle de Lapsus... Plus rien à cacher !
Polichinelle disait son secret à tout le monde en demandant à chacun de bien le garder. Ici, la chose est connue et personne n’osait l’affirmer. Sauf que ces derniers jours, par inadvertance ou devant l’impossibilité de toujours nier l’évidence, la succession des lapsus font sourire la gotha diplomatique… D’abord Bob Gates, le successeur de Don Rumsfeld au Pentagone, en décrivant une carte nucléaire de la région n’a pas omis de mentionner l’État hébreux, à l’Ouest ; c’était la semaine dernière. Mais le meilleur reste à venir, et l’attente n’a pas été longue. Cette semaine c’est le PM israélien qui n’a pas pu retenir sa langue en précisant, explicitement que la puissance nucléaire de son pays ne représentait pas le même danger que celle, potentielle de l’Iran, voyou selon la norme buschienne. Ehud Olmert ne pouvait pas être aussi clair : « (…) i[Pouvez-vous dire qu’il s’agit du même niveau de menace lorsqu’ils [les Iraniens] aspirent à avoir des armes nucléaires, comme la France, les Américains, les Russes et Israël ?]i » Il est sans doute difficile de faire des séances de rattrapage pour annuler de tels propos… Alors, les négociations de la communauté internationale, inévitables et à venir avec l’Iran, s’annoncent dures. Ce n’est jamais trop compliqué au Proche-Orient.
Si certains politiciens pouvaient se taire... Nous écouterons mieux leur silence. |