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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Un vent de mécontentement se lève sur la France sociale : jeunes et travailleurs se liguent contre le gouvernement. Sans l’organisation de primaires par le PS, une nouvelle candidature du locataire de l’Elysée pour les présidentielles de mai 2017 est désormais chose impossible. Insulté au salon de l’agriculture samedi, lâché par une partie du PS qui réclame des primaires, le chef de l’État français n’est plus perçu comme un prétendant crédible. Seul le retrait de François Hollande pourrait lui permettre de sortir par le haut.


François Hollande est de moins en moins Candidat
«J’ai encore de la peine à croire que tout cela était planifié, mais c’est une preuve évidente du ras-le-bol ambiant et de la perte totale de crédibilité du président au sein d’une partie de la gauche» juge-t-on dans l’entourage de celle qui, en octobre 2011, avait été battue par François Hollande au second tour de la primaire présidentielle du PS. L’intéressée, la maire de Lille (Nord) Martine Aubry, connue pour ses coups de gueule déroutants, avait porté sur ses épaules l’emblématique réforme des 35 heures de travail hebdomadaire en 1998. Elle a décidé d’ouvrir les hostilités alors qu’un projet de loi qui sera présenté le 9 mars prévoit de les démanteler partiellement.

En annonçant, dimanche, son retrait des instances dirigeantes du Parti socialiste français avec ses proches, Martine Aubry a scellé sa rupture quasi définitive avec François Hollande, dont elle avait vertement critiqué la politique dans une tribune au vitriol publiée le 24 février, cosignée par plusieurs personnalités de gauche dont l’ancien eurodéputé vert Daniel Cohn-Bendit. Un obstacle de plus à une nouvelle candidature du locataire de l’Élysée pour les présidentielles de mai 2017 que très peu d’observateurs jugent désormais possible sans, au minimum, l’organisation de primaires par le PS.

Manuel Valls... celui dont les décisions sèment la grogne aux côtés du président Hollande
Manuel Valls... celui dont les décisions sèment la grogne aux côtés du président Hollande


Enlisement politique

Le moment choisi est symbolique. Depuis les attentats du 13 novembre et sa posture solennelle qui lui avaient valu un léger regain de popularité, François Hollande se trouve enlisé dans un fossé politique dont il paraît incapable de sortir. Si la proclamation de l’état d’urgence a au début fait l’objet d’un consensus, ses maigres résultats et, surtout, la décision d’inscrire dans la Constitution le recours à ces mesures d’urgence et la possible déchéance de nationalité pour les coupables d’actes terroristes ont transformé le malaise d’une partie de la gauche en rébellion affichée. D’autant que ce chantier constitutionnel – le Sénat doit maintenant examiner le texte et l’approuver dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, qui l’a voté le 10 février – risque de durer jusqu’en mai-juin.

Il répète le mot "réformes" auquel personne ne croit, et qu’une partie de son camp politique refuse. S’y ajoute la situation sociale délétère, marquée par la colère des agriculteurs, la volonté des syndicats de bloquer la réforme annoncée du code du travail, et le début d’une mobilisation étudiante. Samedi matin, alors qu’il venait tout juste de rentrer d’un long périple en Polynésie et en Amérique latine, le chef de l’État français a été insulté copieusement lors de son inauguration du Salon de l’agriculture qui se tient jusqu’au 6 mars. Les excuses des syndicats agricoles n’y ont rien fait: «Hollande est en train de rater complètement sa fin de quinquennat», nous expliquait au lendemain du remaniement gouvernemental du 11 février le politologue Roland Cayrol. «Il répète le mot "réformes" auquel personne ne croit, et qu’une partie de son camp politique refuse. Au lieu de prendre de la hauteur comme l’avait fait François Mitterrand lors de la cohabitation à la fin de son premier septennat, il redevient un tacticien sans vision».


Les destructions d'emplois se poursuivent

Tous les indicateurs, de surcroît, demeurent au rouge pour celui qui a lié sa possible candidature à l’inversion de la courbe du chômage. Malgré une diminution en janvier du nombre de chômeurs (moins 30 000 sur 3,6 millions) qualifiée «d’anomalie» par tous les experts, les destructions d’emploi se poursuivent. Pire: la volonté du premier ministre Manuel Valls de s’attaquer aux rigidités du marché du travail, sans contreparties sociales, est perçue à gauche comme une «trahison» de plus.

S’il se portait candidat, et même s’il parvenait à torpiller l’idée de primaires, François Hollande pourrait dès lors se voir opposer d’autres candidats, comme Arnaud Montebourg, en plus du leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, déjà dans la course. Sans parler du mur que constituerait pour lui une éventuelle victoire aux primaires de la droite d’Alain Juppé, modéré et rassembleur. «S’il l’emporte, Juppé va jouer l’union nationale et boucher l’espace au centre» reconnaît Alain Bergougnoux, l’un des experts électoraux du PS. Se présenter, pour François Hollande, reviendrait donc à se fracasser. Seul son retrait peut lui permettre de sortir par le haut.

L’autre scénario est celui de la victoire de Nicolas Sarkozy aux primaires de droite. François Hollande pourrait alors croire en ses chances et tenter, envers et contre tout, la «revanche» de 2012 en espérant se qualifier à l’arraché pour le deuxième tour, face à la présidente du FN Marine Le Pen, que tous les sondages voient en finale. Sauf que les partisans des primaires au PS donneront alors assurément de la voix, en insistant sur les reniements du chef de l’Etat sortant. «Hollande candidat sera d’abord une cible, poursuit Roland Cayrol. À ce stade, seul son retrait peut lui permettre de sortir par le haut.» Le vrai test est fixé au mercredi 9 mars 2016… ///////Richard Werly


Horizon


Rédigé par psa le 01/03/2016 à 00:10
Tags : France Hollande Primaires Notez



L’aventure ambiguë du Togo vis-à-vis de sa diaspora se poursuit. C’est un jeu de déguisement qui ne réussit plus à cacher les aigreurs d’un pays vis-à-vis de sa diaspora. S’il y a un espace à remplir au Togo, c’est bien celui du respect; le respect de la dignité humaine, le respect de l’intégrité physique, le respect des opinions et croyances, le respect scrupuleux de la diaspora porteuse de la charge socio-économique de toute une partie importante de la population togolaise. #LibérezRandolph!



Libérez Antoine Randolph!
Au Togo, la violence est instituée en mode de vie et en méthode de gouvernance. Et, le tout semble se poursuivre à toutes les occasions jusqu’à l’arrestation du compatriote Antoine Ati Randolph, du seul fait qu’il est davantage un opposant du régime politique togolais plutôt que citoyen français de passage au Togo.

Il se confirme de plus en plus que Dr Randolph est adepte du Falun Gong, cette religion d’obédience bouddhiste, également connue comme Falun Dafa. Popularisée par le gouvernement chinois, cette philosophie s’était affranchie des autorités publiques chinoises et est devenue l’ennemie désignée du même gouvernement. Depuis, une guerre ouverte est menée aux partisans du Falun Gong.

De Dakar à Washington en passant par Berlin, Ottawa, Paris, Tokyo, Pretoria et autres, le gouvernement chinois fait pression pour que les adeptes du Falun Gong soient bannis des espaces publics; les mêmes pressions qui sont exercées sur les gouvernements pour ne pas recevoir le chef spirituel bouddhiste tibétain qu’est le Dalaï-lama.

Libérez Antoine Randolph!
La déception de la Diaspora togolaise


Notre ami Antoine Ati Randolph serait actif à implanter le Falun Gong, la symbolique de la Loi de la Roue tournante dans la sous-région ouest-africaine; le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Togo étant de ces cibles d’implantation de cette culture religieuse. Il est probable que ces activités ne soient pas du goût du pouvoir togolais; tout opposant du régime politique qu’il a toujours été. Une roue qui tourne pourrait vite être assimilée à un pouvoir qui tourne, donc une alternance menaçante : une symbolique qui relèverait ridiculement de la sécurité d’État au Togo. Tous les liens ont ainsi été faits avec des tentatives de déstabilisation...

Une probable pression des autorités chinoises particulièrement, pourvoyeuses de financements inconditionnels aux autorités togolaises, aurait amplement suffi pour que les activités du sieur Randolph soient connotées mettant en danger les intérêts du Togo, donc "affaires sécuritaires".

Depuis plusieurs jours maintenant, un citoyen est privé de liberté en violation des garanties constitutionnelles que procurent le Préambule et les articles 1 et 2, contraire surtout au bon sens et à tous les engagements internationaux de l’État togolais. Totalement inacceptable!

Il est temps que le gouvernement togolais et les représentants des intérêts chinois au Togo, les nationaux y compris, acceptent clairement que ce soit du domaine de la normalité que des citoyens, opposants véritables ou non, ne subissent des arrestations arbitraires pour si peu.

En outrepassant ses devoirs, aucun État, aucune police n’agit plus comme autorité responsable ou force de l’ordre. C’est donc un sentiment de révolte qui émerge des Togolaises et des Togolais de l’extérieur face à l’irrespect continu qu’ils subissent à tous les coups et pour rien.

C’est un jeu de dérobade et du déguisement qui ne réussit pas à cacher les aigreurs d’un pays vis-à-vis de sa diaspora. Malgré les fantasmes des tentatives loufoques que sont « Réussites Diaspora », « Forum socio-économique de la Diaspora » et autres, la vraie senteur antidémocratique du régime togolais, son refus de la réconciliation à travers des actes républicains authentiques, envahissent toujours l’atmosphère. Et provoquent la déception des uns et des autres. Trop c’est trop. #LibérezRandolph!


Mot à Maux


Rédigé par psa le 26/02/2016 à 22:22



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