Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Victoire méritée!
Victoire méritée!
C’est le constat que je partage avec Jean-Marie Colombani. De la volonté, Ségolène en a démontré. Sauf que l’enthousiasme seul est et demeure une vertu assez courte pour faire tout le trajet qui mène à la présidence de la République française. De plus, la Ségolène n’a pas rassemblé assez à l’intérieur de son propre Parti socialiste; le lit est d’ailleurs fait pour la poursuite des divisions et coups de poignards jusqu’après les Législatives. Le parti le plus organisé et la personne qui s’est investie au jeu de la présidentielle depuis bien longtemps –au point d’en être dopée, ont remporté la mise : le père actif a eu raison de la mère courage qui, a certains moments, manquait de réponses claires à une France qui n'en pouvait plus d’attendre. C’est bien le point de vue du quotidien Le Monde

« Au bout du compte, en effet, sans prétendre sonder les cœurs, avant de choisir entre deux projets, deux visions de la société, les Français ont privilégié l'énergie. Face à Ségolène Royal, "Mère Courage" tout entière dévouée à accompagner les Français dans leurs difficultés, ils ont donné la préférence à celui qui se présentait comme porteur d'une promesse d'action contre le déclin annoncé, capable même d'une suractivité de tous les instants pour insuffler un élan, quelque chose qui puisse ressembler à un nouveau départ. » Jean-Marie Colombani




Ad Valorem


Rédigé par psa le 07/05/2007 à 16:17
Tags : france Notez Trackbacks (0)



Le Pari Sarkozy: Rompre sans Casser
« Avec Nicolas Sarkozy, la droite s’est imposée, sans aucune ambiguïté. Une droite nouvelle, recomposée, plus conservatrice puisque le candidat a chassé sur les terres de Le Pen, mais qui dans le même temps a séduit les électeurs du centre, si vigoureux lors du premier tour.
La France sort changée de cette campagne présidentielle. Et le rythme de la transition risque fort de s’accélérer. Car Nicolas Sarkozy va mener le pays comme il a mené sa carrière: au pas de charge. Sa France à lui est «décomplexée». Un terme qu’il aime à répéter comme dignité, fierté, grandeur.
Il ne fait aucun doute que le nouveau président saura rompre avec cette France archaïque laissée par Jacques Chirac, dont le style monarchique finissait par sonner tellement faux en ce début de XXIe siècle que son image s’est progressivement confondue avec celle de son guignol. En se comportant avec l’arrogance d’une grande puissance alors qu’au mieux, elle a le poids d’un moyen État, la France s’est constituée en un «Sonderfall» sur la scène mondiale. L’exception n’était plus seulement culturelle.
Hier soir, Sarkozy a chauffé les foules en affirmant son rôle européen, en tendant les bras à l’Afrique d’un côté, à ses amis américains de l’autre. Il a d’emblée voulu donner un nouveau destin à l’Etat. Ses ambitions internationales, dévoilées après une campagne où la politique étrangère était absente, dépassent largement l’Europe. Le nouveau locataire de l’Elysée voit grand et loin. Il faudra qu’il se donne les moyens de sa politique. »

Pierre RUETSCHI, Rédacteur en chef de Tribune de Genève



Horizon


Rédigé par psa le 07/05/2007 à 00:05



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