Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Henri Matisse, 1908
Nous y voilà en ce fameux mois d’avril. Après le poisson des uns, ce serait bien la fête de la liberté pour l’Afrique du Sud et le Togo, le même jour, pour les autres. Dans les environs ici, je me suis souvent retrouvé dans les festivités avec nos amis sud-africains. Cette année 2008 –cent ans de cette curieuse œuvre de Matisse également- je me retrouve au cœur de ce mouvement qui désire faire coonverger les uns et les autres vers une célébration du 27-avril togolais en association avec l’Ambassade du Togo au Canada. Au fond, l’initiative est lointaine et date d’un samedi soir de janvier 2008, avant de se concrétiser dernièrement. Naturellement, il semble que certains ne sont pas contents… Les mêmes de la Ligue de réflexion mineure, naturellement. Le prétexte serait que personne d’entre eux n’a osé envisager une autre façon de célébrer le 27-avril que d’habitude, reclus sur soi, comme si rien ne se passe ailleurs et nulle part, comme si rien ne devrait être envisagé autrement, comme si l’économie de le réflexion est la seule chaînes de valeurs des citoyens du Togo. Avouons quand même que le peu de réaction que j’ai eu à parcourir d’un derrière distrait a manqué de tonalité cependant. Une voix sans doute réservée pour des rendez-vous plus productifs, je l’espère. Autant j’ai eu à approuver dernièrement et clairement, l'idée du projet du Forum de la diaspora togolaise énoncée par Gilbert Bawara, autant je suis fièrement actif aux côtés des initiateurs d’un 27-avril inclusif cette année et les suivantes. Et, mon souhait est que ça dure et s’étende dans toute la diaspora togolaise.
Ad Valorem
Rédigé par psa le 03/04/2008 à 19:44
Commentaires (1)
Georges de la Tour, La Femme à la puce
Discours historique s’il en est, A More Perfect Union est devenu une Référence en l’espace de quelques heures. Alors que les questions raciales devenaient langoureuses dans cette campagne électorale en cours, alors que les uns et les autres professaient qu’il était sur la défensive et replié sur lui-même, alors que ses adversaires le pensaient pris au piège pour de bon et prêts à lui servir une raclée décisive, lui, Barack Obama a transformé la menace en opportunité. Il n’a pas convoqué une simple conférence de presse sur la question raciale pour se dissocier, une fois de plus, des propos regrettables et absurdes de certaines personnes. Plus qu’un simple candidat, en homme d’État, Barack Obama a choisi de faire un discours mémorable pour aborder de fond en comble la question raciale aux États-Unis. À quelques mètres de la Constitution Hall à Philadelphie même, là où le parchemin de cette fédération a été signé avec espoir mais aussi dans l’imperfection de son époque, l’homme a servi une adresse qui a porté certains historiens de grands renoms aux bords des larmes et mis à genoux tous les critiques. C’est le discours de la trempe d’Abraham Lincoln et tout ce que ce pays compte de grandes personnalités historiques, nous dit-on de partout. Quoi faire avec un tel phénomène historique qui n’est que candidat à la candidature? Les États-Unis peuvent-ils se permettre de ne pas choisir Barack Obama comme leur prochain président? Je continue à penser inlassablement que non! Tout simplement, nous sommes chanceux d’avoir cet homme…Un vrai leader qui nous fait vivre l’Histoire en incarnant parfaitement le changement dont nous avons si faim. Pour autant, les chercheurs de puce ne s’arrêteront probablement pas jusque tard dans la nuit de cette course électorale.
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