Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Octavian D. Opronescu, Des fleurs à madame la présidente
Octavian D. Opronescu, Des fleurs à madame la présidente
Les péronistes sont aux anges dans cette Argentine qui se consolide à gauche. Pas de surprise, la Cristina Fernandez, épouse Nestor Kirchner, est devenue la première présidente élue d’Argentine en succédant à son mari. Bravo Madame la Présidente! Elle est bien élue Cristina Fernandez de Kirchner par près de 45% de ses concitoyens, 44,9% disent certaines sources actuellement… De là mon intérêt pour les règles démocratiques argentines. Ainsi, la présidente avait besoin au premier tour soit de 45% des votes, soit de 40% avec une différence de 10% sur la personne qui la suit en deuxième position ; celle-ci se trouve être une femme par ailleurs –laquelle, Elisa Carrio, candidate centriste de la Coalition Civile a rassemblé 23% des voix. Intéressant tout ça qu’une majorité qualifiée, aussi intelligemment déterminée par la Constitution argentine, puisse permettre d’éviter un deuxième tour inutile. Dans un régime démocratique et présidentiel –par opposition au système parlementaire, c’est ce que j’ai vu de plus songé pour rallier tout le monde et éviter en même temps un second tour coûteux. Ajoutons tout de même qu'en Argentine, les élections sont obligatoires. Ainsi, pendant les quatre prochaines années celle qui a fait beaucoup parler de sa garde-robe en même temps que de ses grandes promesses va retenir l’attention du monde entier. Elle ne veut pas être comparée à Hillary et Bill, ses amis par ailleurs. Elle a tout de même semer le rêve et l’intelligence politique pour susciter l’espoir qu’elle porte aujourd’hui.


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Rédigé par psa le 29/10/2007 à 16:40



Sicko par ci, Sicko par là
« Traumatisés par deux guerres mondiales et leur cortège de morts et d’éclopés à vie, ceux qui mirent en place notre système de santé solidaire après-guerre misaient sur quatre hypothèses: forte natalité, lente progression de l’espérance de vie, forte croissance économique et poussée ininterrompue des salaires. Aucune de ces hypothèses ne se vérifie plus aujourd’hui: le taux de natalité est largement inférieur au taux de remplacement, l’espérance de vie atteint des hauteurs inégalées, la croissance économique est relativement faible et nous vivons sous le régime de la modération salariale. En conséquence, de moins en moins de jeunes, au pouvoir d’achat insuffisant, sont condamnés à payer les soins de personnes âgées de plus en plus nombreuses et par définition les plus consommatrices: la lutte des générations prend le pas sur la lutte des classes. A côté d’un progrès des technologies médicales heureusement sans limite, il faut attendre du décodage du génome humain une nouvelle génération de médicaments aussi “intelligents” que coûteux. Dans ce contexte, imaginez que notre système de soins puisse survivre sans réforme d’envergure relève de l’aveuglement ou de la malhonnêteté intellectuelle. Deux sentiments qui semblent, volontairement ou pas, animer Michael Moore dans son dernier et brillant opus: Sicko. »
Nicolas De Pape, Institut Atlantis


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Rédigé par psa le 23/10/2007 à 04:06



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