Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Position particulière à la Picasso
Position particulière à la Picasso
« Il propose aux Français une véritable révolution, mentale et morale. » Et, «Lorsqu'il s'engage, il le fait avec une parfaite loyauté, et puis peut-on se passer d'un esprit aussi brillant, aussi structuré ? » C'est un des plus proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy qui rend cet hommage à Alain Juppé. L'ancien Premier ministre n'a pas été avare de son soutien à Nicolas Sarkozy, un soutien qu'on a même trouvé un peu trop zélé du côté des chiraquiens. Nicolas Sarkozy a toujours veillé à lui réserver une attention particulière, soupçonnant sans doute qu'il était rude, parfois, pour celui à qui il avait proposé bien des « Deals » par le passé, de ne plus être le premier. Nicolas Sarkozy, même pendant l'exil canadien d'Alain Juppé, le consultait dans les grands moments. Il agaçait son interlocuteur en le faisant savoir, comme s'il en faisait, avant l'heure, la caution de son ambition. Depuis toujours, Alain Juppé a craint d'être instrumentalisé par Nicolas Sarkozy tout en lui reconnaissant les qualités qu'il n'a pas. Mais le candidat de l'UMP s'était fixé pour objectif de rassembler sa famille politique. « Je n'ai pas de problème avec les miens », clamait-il, se comparant à Ségolène Royal. Dans chacun des meetings auxquels a assisté le maire de Bordeaux, il s'est incliné un peu plus devant lui que devant les autres. Dût-il en souffrir, Alain Juppé est le symbole de l'union de la majorité. On chuchote que le président lui a proposé d'être le seul ministre d'Etat du gouvernement. La semaine prochaine, il mettra en relief ce statut particulier, lorsqu'il parachèvera l'organisation de ses premiers jours à l'Elysée.

Catherine Pégard, Le Point, Les incontournables de Sarkozy


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Rédigé par psa le 12/05/2007 à 19:50



Victoire méritée!
Victoire méritée!
C’est le constat que je partage avec Jean-Marie Colombani. De la volonté, Ségolène en a démontré. Sauf que l’enthousiasme seul est et demeure une vertu assez courte pour faire tout le trajet qui mène à la présidence de la République française. De plus, la Ségolène n’a pas rassemblé assez à l’intérieur de son propre Parti socialiste; le lit est d’ailleurs fait pour la poursuite des divisions et coups de poignards jusqu’après les Législatives. Le parti le plus organisé et la personne qui s’est investie au jeu de la présidentielle depuis bien longtemps –au point d’en être dopée, ont remporté la mise : le père actif a eu raison de la mère courage qui, a certains moments, manquait de réponses claires à une France qui n'en pouvait plus d’attendre. C’est bien le point de vue du quotidien Le Monde

« Au bout du compte, en effet, sans prétendre sonder les cœurs, avant de choisir entre deux projets, deux visions de la société, les Français ont privilégié l'énergie. Face à Ségolène Royal, "Mère Courage" tout entière dévouée à accompagner les Français dans leurs difficultés, ils ont donné la préférence à celui qui se présentait comme porteur d'une promesse d'action contre le déclin annoncé, capable même d'une suractivité de tous les instants pour insuffler un élan, quelque chose qui puisse ressembler à un nouveau départ. » Jean-Marie Colombani




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Rédigé par psa le 07/05/2007 à 16:17
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