Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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C'est
Juste pour le plaisir, la Bravitude de la Ségolène et la Fatitude du Sarko ont eu raison des autres platitudes. Il en existe encore qui pensent que les programmes font les élections. Eh bien non ! Les idées ne sont malheureusement qu’une partie du jeu politique. Le renouveau est une nécessité qui fait recette : la détermination de Sarko et sans doute le courage de Ségo leur ont donné beaucoup plus d’ascendant sur les autres. En réalité, je serai du même avis que Jacques Attali qu’un printemps politique, nouveau, s’est levé sur la France, bousculée dans ses vielles habitudes franco-françaises...
« Avec ce premier tour de l’élection présidentielle de 2007, se clôt un chapitre de l’Histoire de France: Pendant plus d’un demi-siècle, les Français ont refusé de voir la réalité du monde, se sont bercés d’illusions et ont délégué l’exercice du pouvoir à des professionnels chevronnés, capables d’organiser la vie du pays sans remettre en cause ses tabous. Ils viennent de montrer qu’ils ont changé : ils ont cessé de bouder les urnes ; ils s’intéressent de nouveau à la vie publique ; ils débattent, votent et se préparent même à se porter candidats en masse aux élections locales à venir. Deux partis protestataires, (le parti communiste et le Front national), qui ont obscurci si longtemps la vie publique française, en obligeant les uns et les autres à des alliances contre-nature, ont disparu ou sont en voie de disparaître. Trois partis de gouvernement, sérieux et raisonnables, chacun à sa façon, regroupent, pour la première fois dans l’Histoire du pays, les trois quarts des électeurs. Enfin, les deux candidats du second tour sont l’un et l’autre jeunes, candidats pour la première fois et favorables à une modernisation profonde de la vie démocratique. Ce premier tour marque la fin de l’hiver politique de la nation, le début d’un printemps français. Plus encore, ce qui se passe en politique n’est que le reflet d’une formidable évolution en profondeur du pays, commencée depuis quelque temps déjà : les enfants y naissent de nouveau en nombre ; les régions s’éveillent ; les territoires se prennent en main ; des banlieues surgissent d’innombrables projets, portés par des jeunes gens honnêtes et entreprenants ; les universités se regroupent et se lancent à la conquête du monde ; les entreprises sont de plus en plus dynamiques ; les chercheurs, les ingénieurs, les médecins sont de plus en plus conscients des exigences de la mondialisation. Seul, l’État reste en rade, dans toutes ses dimensions : l’armée, la politique étrangère, l’administration, les services publics, sont encore très largement endormis. Les impôts sont archaïques, les dettes abyssales, les bureaucraties paralysées. Ainsi se dessine l’enjeu du second tour : les Français choisiront leur président selon l’idée qu’ils se feront de la capacité des deux candidats à moderniser l’administration, la sécurité intérieure, la défense et la politique étrangère. S’ils ne se trompent pas, si le président se montre capable de mettre l’État au niveau du reste de la nation, alors le printemps français verra naître d’innombrables fleurs. » Jacques Attali Ad Valorem
Rédigé par psa le 23/04/2007 à 16:03
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En plein effort, Marianne fait courir les Français… et pas trop les Françaises
« Toute proportion gardée, on s'approche de l'échéance avec la fièvre qui prévaut les veilles de grands matchs ou lors de quelque concert mythique de rock. (...) Mais qu'est-ce qui les fait courir comme ça, les jeunes et les anciens, les femmes et les hommes, les autres et les uns ? Probablement le vent mauvais d'un certain 22 avril ne cesse-t-il de pousser le peuple aux urnes comme les marins aux abris les soirs de tempête redoutée. Mais l'explication risque d'être insuffisante. Peut-être faut-il encore y voir, au coeur d'un vaste désarroi générationnel, une aspiration à une société nouvelle. »
Didier Pobel, Le Dauphiné Libéré « C'est la ruée vers l'urne ! Et cela rassérène, après tant de discours sur le désenchantement des citoyens. De savants analystes vont bien sûr disserter du remords des bobos et du réveil des banlieues. Ils n'auront pas tort, et manqueront l'essentiel : depuis le désir d'alternance de 1981, jamais on n'avait perçu une telle volonté de rupture. D'avec quoi, et avec qui ? Allez savoir, quand tous les candidats se réclament de la rupture... Ca nous donne cette drôle de campagne où l'on adore détester, où l'on confie plus volontiers ses rejets que ses adhésions. » Francis Brochet, Le Progrès « Cet afflux d'inscriptions montre que, dès les derniers mois de 2006 se manifestait pour cette élection 2007 un très grand intérêt qui s'est confirmé depuis que la campagne bat son plein. (…) Que ne justifie pas vraiment, du moins jusqu'à présent, la qualité de la campagne. La bagarre qui oppose les trois candidats de tête a presque complètement supplanté le contenu. Les sondages aidant, on se passionne pour l'issue de la course, beaucoup moins pour ce que fera le vainqueur. Chacun des candidats avance des propositions, sans que l'on distingue bien le projet qui les porte » Dominique Valès, La Montagne |