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Il est né à Libreville. Ils ont quitté Libreville à la retraite de mon oncle, quelques années avant mon propre départ du Gabon. Il est à Bobo-Dioulasso aujourd’hui. C’est un fidèle lecteur de ces pages et aussi un cousin, jeune, décidé et interrogateur sur son avenir, le notre à nous tous… C’est une personne d’entre la clientèle qui de temps à autre intervient en donnant de sa réaction à certains de mes écrits. D’autres aiment plutôt en discuter avec moi. Mais la réaction de Tontonvi, Narcisse Sanvee, je la partage surtout pour dire ma satisfaction à le voir poursuivre son bonhomme de chemin, et ma fierté devant sa manière aussi simple et claire d’énoncer sa pensée. Il est vrai que des idées bien émises me fascinent toujours par leur simplicité, beaucoup plus que le fait que je me trouve également au centre de ces mots gentils que voici…

« (…) Depuis un bon moment maintenant je suis devenu un fidèle lecteur de tes articles et c'est par là que je suis informé sur l'actualité aussi bien au Togo, en Europe, au Québec et dans le monde. Et je constate que tu t'intéresse beaucoup au sport, particulièrement au sport togolais, aux vaillants Éperviers. J'ai appris sur ton site, en début de semaine, l'arrivée de Stephen Keshi et aujourd'hui c'est chose faite. J'avoie que grande est ma joie. Surtout que le football togolais est la seule source de joie qui nous reste, nous jeunes togolais après avoir été dégouté par nos aînés avides de pouvoir.
J'apprécie sincèrement l'œuvre combien importante que tu accomplis et surtout pour l'attention particulière que tu prêtes au pays malgré la grande distance entre Lomé et Montréal. Enfin c'est toujours une grande joie et un honneur de savoir et de clamer que c'est d'un membre de la famille qu'est venue une si grande œuvre de reforme et de révolution du football togolais qui, je l'espère bien, connaîtra une prospérité et un succès sans précédent lors des campagnes à venir. (…) »

Merci Tontonvi !

Il est bien arrivé hier à Lomé, pour reprendre et achever son travail à la tête de l’équipe nationale de football du Togo, Les Éperviers. Il s’agit bien de notre ami Stephen Keshi. Je l’ai appelé hier, sur son téléphone cellulaire du Togo, curieusement, le même numéro qu’auparavant : il avait donc gardé l’espoir de revenir. Son retour triomphal à Lomé, sans être un 2 février, lui ressemble fortement, puisque Stephen loge encore pour quelques jours à l’hôtel du 2 février. À la célébration méritée de ce retour, ont coulé quelques flots du Jus d’Okoumé –l’appellation consacrée par les Gabonais pour désigner le Champagne, des embrassades à n’en plus finir et un désir farouche de mieux faire : Bienvenue chez toi, Stephen !