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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Nous assistons peut-être à l’écriture de la version nouvelle du Journal du voleur. Tellement, à travers ces pages tactiles qui tournent et se retournent instantanément sous nos yeux, tout est confondu et tout s’y confond : aujourd’hui est pareil à hier et demain; le présent ne se différencie pas de l’avenir hérité du passé; l’Éthique publique elle-même devient subversion si elle n’est tout simplement pas reniement, démagogie et dénégation. C’est une histoire de fou qui déménage la fiction dans la réalité. Rien n’y est drôle, mais tout y est liberté et quête d’un lendemain. Lequel? C’est là que réside autant la fascination que l’inquiétude. Bienvenue au Togo! Chez nous, l’urgence d’agir est la raison d’être.


Le Roi Pele et la Coupe du Monde
Le Roi Pele et la Coupe du Monde
Et pourtant! L’imprévisible situation que vit le Togo actuellement, demeure une aubaine propice à un vrai mouvement sur l’échiquier politique. Le Togo est désormais ouvert sur une réelle fenêtre d’opportunité qui doit y laisser pénétrer la brise de la raison et non celle de la folie, le souffle régulier de l’imagination et non celui de l’improvisation qui a déjà couté des années d’abandon et de pauvreté aux citoyens. Ce pays a besoin de changer!

Soyons clairs : le radicalisme n’a pas triomphé au Togo, encore moins la ruse et la force. Au Togo également, l’égoïsme et le culte de la personnalité ont tourné court dans l’histoire politique du pays : toutes les popularités fabriquées sans aucun ingrédient d’une vision noble et respectueuse ont fini par se faner, se flétrir, se faisander. C’est plutôt la volonté et la détermination pour un autre Togo, un pays réellement démocratique, une République ouverte à l’ensemble des Togolaises et des Togolais, qui est en action sous nos yeux. Un diagnostic sans équivoque et des idées en partage.

Le Peuple togolais marche pour conquérir la République au lendemain d’une autre élection présidentielle dont les résultats restent douteux. Il est vrai que personne n’en espérait autre chose, étant donné que les questions de fond, préalables à l’organisation d’élections transparentes aux résultats incontestables, n’avaient jamais été abordées pour être résolues au Togo.


Tout-et-Tout veut dire… Rien-de-Rien

Il faut bien parler du Peuple togolais avec une certaine admiration et respect: des étudiants sans bibliothèque aux gens d’affaires sans opportunités, en passant par les courageuses femmes littéralement en charge de chacune des familles de ce pays. Les raisons d’une contestation à grande échelle et avec une régularité assurée ne manquent pas à ce Peuple; cette contestation aurait pu être encore monstre si les vannes de la Liberté étaient réellement ouvertes au Togo.

La Liberté ne fatigue pas les Peuples! La Liberté ne semble pas fatiguer les Togolaises et les Togolais. Il est alors inutile de demander : Jusqu’à quand marcheront-ils? Le Peuple togolais marchera longtemps parce qu’il sait pourquoi il marche, il sait contre quoi il proteste par ce moyen; il est loin de faire du tourisme démocratique. Derrière ces visages endoloris de marcheurs patentés, plusieurs jeunes, femmes et hommes sont sans espoir. Que ce soit à une marche où ailleurs, leur avenir ne semble pas leur appartenir et il y a longtemps que le présent a cessé de les exciter après qu’ils aient tout essayé.

La jeunesse togolaise marche et elle marchera parce que seule la Liberté la fait vivre, dorénavant. Et tout dirigeant politique, quel qu’il soit, doit comprendre cette réalité. La jeunesse togolaise est de l’autre côté de la limite; elle ne tient qu’à la Liberté. Dans un pays qui a pour devise « Travail-Liberté-Patrie », le Togo, la jeunesse est sans le Travail promis, sans le sous, désœuvrée; la jeunesse togolaise s’accroche à la Liberté pour espérer avoir une Patrie, une mère-patrie au lieu de prendre la mer ou le désert, avoir un pays à bâtir et à transmettre. Vivre, juste vivre!

Cette jeunesse togolaise désire profondément un autre début d’espoir; elle souhaite seulement le commencement d’une fin; elle veut en finir et elle est impatiente d’en finir pour commencer véritablement une vie. Sa vie. La sienne qui n’a jamais commencée avec une cuillère dorée à la bouche et qu’elle n’en peut plus de voir finir à la bougie. Elle veut une vie autre. Une vie réelle et vraie, une vie à gagner et à mériter. C’est là son rationnel qui lui est d’ailleurs cruel, brutal, rebelle, quotidien, illogique, tout-et-tout c'est-à-dire le rien-de-rien. Comprenez-vous? Comprenez-vous pourquoi il faut véritablement débloquer le Togo? Continuons!

De cet apparent irrationnel du Peuple togolais tout entier doit désormais émerger des visées rationnelles des dirigeants, autant ceux de l’opposition et de ses partis que ceux du pouvoir présidentiel et du camp RPT auquel il faut désormais joindre, et clairement, les Amis de Gilchrist Olympio. Curieux destin!

Par contre, lorsque tous ces dirigeants se laissent aller à la démagogie et à la tromperie, aux excès et aux procès, ils assouvissent leur propre besoin en tourisme démocratique à moins que ce ne soit de l’exhibitionnisme démocratique. Il est clair que le Togo va mal parce que la plupart de ses dirigeants politiques manquent de leadership et se complaisent dans une absence de rigueur patriotique, un défaut de référentiels élevés s’appliquant d’abord à eux-mêmes. Du moins, la preuve du contraire n’a pas été faite jusqu’à maintenant.

Car, depuis le 4 mars 2010, toutes les pages clairement identifiables et associables aux acteurs politiques du Togo, ces pages manuscrites du tout nouveau Journal du voleur qu’il est donné à chacun de lire, ressemblent au scénario d’un avatar démocratique, une tragédie dont le Togo ne peut plus se payer longtemps le prix social, politique et économique.


M’entendez-vous? …C’est à vous que je parle!
Tourisme ou exhibitionnisme… le non choix démocratique

Il y a tourisme démocratique dans l’opposition togolaise lorsque réapparait brusquement les mêmes discours radicaux de la Conférence nationale souverainement ratée sous l’impulsion des mêmes idéologues non-repentis. Il y a tourisme démocratique lorsque, sans autre stratégie que la rue, l’on pense que le pouvoir est déjà à portée de main, et même en lieu sûr dans la poche intérieure. Il y a tourisme démocratique lorsque l’on confond le déficit électoral passager de la vérité des urnes à l’énorme dette démocratique qui pèse sur le Togo par rapport à ses voisins immédiats, une dette démocratique qui requiert des actions structurantes coordonnées. Il y a tourisme démocratique lorsque l’opposition ne dispose pas d’alliance stratégique avec aucun pouvoir ou parti politique africain qui sert de relai aux revendications réelles du Peuple togolais. Il y a tourisme démocratique lorsque malgré l’opposition ferme au pouvoir l’on n’explore aucune soupape de discrets dialogues qui véhiculeraient clairement des propositions de sortie de crise à qui de droit. Il y a tourisme démocratique lorsque les participants et alliés du Front républicain pour l’alternance (FRAC) n’envisagent pas des hypothèses d’une restructuration organisationnelle intégrée encore plus efficace et moins informelle. Il y a tourisme démocratique lorsque tout le monde veut être Manitou et discourir, et nul ne veut être Indien et agir.

Ne nous y méprenons pas! Parce que la tentation du tourisme démocratique est assez répandue, bien distribuée et suffisamment connue, à cette demande particulièrement spéculative correspond une offre tout aussi volatile et éphémère, un exhibitionnisme démocratique trompeur. Il faut bien s’en méfier et s’en éloigner en étant encore plus exigeant vis-à-vis de ses autres marchands d’illusions démocratiques qui se trouvent être en charge des pouvoirs institutionnels au Togo. C’est notre devoir de le leur dire clairement.

Il y a exhibitionnisme démocratique lorsque les gouvernants actuels, Faure Gnassingbé en tête, pense qu’il peut nier la contestation de son pouvoir par son seul silence et son manque de communication. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsque Faure Gnassingbé croit que le peuple revendicateur ira seulement à la lenteur et à la quasi-indolence du rythme des réformes politiques actuelles au Togo. Il y a exhibitionnisme démocratique au Togo lorsque le pouvoir présidentiel est devenu spécialiste en intrigues politiques, en accélérateur des dissensions chez ses adversaires et un dissolvant pour parti politique dérangeant.

Mais il y a plus grave encore. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsque la réconciliation nationale est convertie à rabais en de plus petits accords politiques diviseurs et seulement convoyeurs de ministrables. Il y a exhibitionnisme démocratique tapageur lorsque seules la force et l’humiliation sont déployées contre ses adversaires. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsqu’un chef d’État laisse cristalliser aussi longtemps l’adversité et refuse d’appeler son véritable challenger politique clairement déclaré et identifié. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsque le mal togolais est présenté et exposé à la face du monde comme une simple querelle entre les familles Olympio et Gnassingbé. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsqu’aucun dialogue franc et de bonne foi n’est en cours au Togo, et initié vaille que vaille par une idée clairement exprimée et des documents politiques de référence à l’attention de tous les citoyens. Il y a exhibitionnisme démocratique lorsque la diaspora togolaise reste toujours ignorée et le site internet gouvernemental tient lieu de la Pravda incroyable d’un Sovietogo que l’on croyait disparu. Il y a exhibitionnisme démocratique avancé au Togo lorsque les voyeurs accrédités de la communauté internationale détournent leur regard en disant vertement... Nous avons fait de notre mieux!

Il y a effectivement une exaspération politique sur le cas Togo; une lassitude de voir les Togolais eux-mêmes incapables d’imaginer un destin collectif et partagé. Le succès des uns est loin d’être la victoire des autres. Tout est triche, tromperie et traquenard. Tout est petite politique, pas la grande qui sert de modèle et résiste au temps. Tout est tourisme démocratique ou exhibitionnisme démocratique. Le Peuple togolais y perd toujours au change, et lourdement; le fardeau de la dette démocratique devient pénible à porter.

C’est une histoire qui aurait pu faire rire si elle n’était drame pour d’innombrables familles, des millions de jeunes debout et confondus, là sous nos yeux, partout au Togo, ici à Lomé tous les samedis. Un tel climat ne peut dissoudre les responsabilités des uns et des autres à travers les fréquents communiqués de presse ou comptes rendus de conseil des ministres et autres rapports de missions ou de renseignements. Il y a des signes, palpables à tout un chacun, d’un désarroi collectif doublé d’un besoin d’innovation politique; une soif d’audace qui viendrait redonner fierté et sincérité à l’action et à l’engagement dans une œuvre commune, débarrassée de la partisannerie et portée par le seul vent de la démocratie.

Il existe bel et bien un Togo promis à tous ses citoyens sans aucune distinction : c’est un pays démocratique qu’il ne faut plus hésiter à appeler clairement par son nom, aux côtés du Peuple toujours privé de respect et de dignité. Et c’est de notre responsabilité de le faire aussi longtemps que possible, en y mettant toute l’imagination et la raison nécessaire. Car, la démocratie n’est pas un luxe. C’est par elle que la communauté nationale prend véritablement forme en mettant l’enthousiasme au service des résultats trop longtemps attendus : la Réconciliation et le Développement au moyen de la Bonne Foi et du Grand Pardon.

Il y a bien longtemps que cette démocratie n’est plus un simple état figé, programmé, décrété, voté, assermenté, totalisé, convoqué, auditionné, instrumentalisé, frappé, monnayé, déclaré, chanté, proclamé, dansé et quoi encore. Il y a bien longtemps que la démocratie est un processus délibératif continue, franc et sincère, entre des citoyens libres et égaux clairement engagés dans un dialogue et une argumentation permettant de remanier la gouvernance et non le gouvernement, de refonder et de parfaire l’État et non les états d’âme.

C’est cette démocratie qui libère les gouvernants et les gouvernés en décuplant leur énergie. Cette démocratie ne met pas tout un pays en état de siège permanent, pas plus que ni le pouvoir ni l’opposition ne se sentent assiégés; c’est cette démocratie que recherchent les citoyens togolais, celles et ceux qui ne sont ni touristes ni exhibitionnistes. Ces hommes et ces femmes, où qu’ils soient, et qui commencent à avoir sérieusement mal au Togo. Il est temps que la visée du bien commun, l’Éthique publique, gouverne au Togo. Il est grand temps que des principes nouveaux dirigent les faits et gestes publics au Togo. Il est temps de faire un autre Togo. Je crois qu’on se comprend maintenant. À vous!

Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 11/06/2010 à 00:00
Tags : Démocratie Togo Notez



Le conservateur David Cameron, qui a formé avec le libéral-démocrate Nick Clegg, vice-premier ministre, son gouvernement, a tenu son premier conseil des ministres. Détendus, souriants, riant des blagues de l’autre, David Cameron et Nick Clegg ont entamé leur duo à la tête du Royaume-Uni. Désormais premier ministre et vice-premier ministre, les deux hommes, respectivement leader des conservateurs et des libéraux-démocrates, sont venus exposer leur entente dans les jardins de Downing Street, sous le soleil printanier, pour une première conférence de presse commune mercredi. Une première d'un exemple moderne récent...


Lorette Beaulieu Daoust, Le Grand Écart
Lorette Beaulieu Daoust, Le Grand Écart
«Cette coalition peut être un changement historique et un véritable tremblement de terre pour notre paysage électoral», estime David Cameron, le leader des conservateurs. Nick Clegg confirmait dans un même souffle: «Jusqu’à hier, nous étions des rivaux. Aujourd’hui, nous sommes collègues. C’est un nouveau gouvernement, mais aussi une nouvelle forme de gouvernement.»
L’accord entre les deux partis est certainement historique: il n’y a pas eu de coalition en Grande-Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale. Quand aux libéraux-démocrates, ils n’avaient pas été au pouvoir depuis les années 1920. D’un point de vue arithmétique, les deux partis s’offrent une majorité confortable: ils ont 363 sièges, soit 77 de plus que l’opposition. Concrètement, les libéraux-démocrates obtiennent cinq sièges au conseil des ministres. Ils auront aussi des secrétaires d’Etat dans chaque ministère. Nick Clegg devra cependant s’inventer un rôle. Son poste de vice-premier ministre ne comprend pas de portefeuille. Mais ce n’est certainement pas un titre honorifique. Il était présent au conseil des ministres jeudi, face à David Cameron. Quand ce dernier sera absent, il répondra à sa place aux questions au parlement. Les «lib-dem» disposent aussi de deux postes à l’économie, dont celui du puissant Ministère du commerce, qui revient à Vince Cable. Les principaux ministères reviennent cependant aux conservateurs.
La coalition entre ces deux partis autrefois ennemis peut-elle tenir? Les deux leaders en ont certainement l’intention. Leur évidente entente personnelle aide – ils ont tous les deux 43 ans et viennent de milieux sociaux similairement bourgeois.

Des désaccords

Pour autant, les désaccords potentiels sont nombreux. Entre l’aile gauche des «lib-dem» et l’aile droite des conservateurs, les différences idéologiques sont profondes. L’Union européenne en particulier pourrait être un grand sujet de désaccord. Les conservateurs ont refusé de transiger sur cette question, et ont mis William Hague, leader des eurosceptiques, en charge des Affaires étrangères. Les deux partis se disent cependant confiants sur la solidité de leur entente. «Ma belle famille indienne m’a appris que les mariages de raison marchent parfois mieux que ceux d’amour», s’amuse Vince Cable.
Pour consolider leurs liens, les libéraux-démocrates et les conservateurs ont publié un accord politique détaillé sur quatre pages, comprenant une série de mesures très précises. En particulier, ils imposent un mandat d’une durée fixe de cinq ans pour le parlement, afin que le premier ministre ne puisse plus décider à sa guise d’une dissolution. La date des prochaines élections est donc déjà fixée… au 7 mai 2015! «Avoir un gouvernement pendant cinq ans va nous permettre de prendre des décisions de long terme», estime David Cameron. Mais la vraie priorité concerne la réduction du déficit. La réforme bancaire et une grande réforme fiscale sont aussi en préparation. La suppression du projet d’une troisième piste d’atterrissage à Heathrow a aussi été décidée.
Un autre grand chantier est la réforme politique, dont Nick Clegg sera en charge. Outre la réforme de la Chambre des lords, qui deviendra élue, un référendum sera organisé sur l’introduction d’une dose de proportionnelle dans le mode de scrutin, l’une des principales revendications des «lib-dem», qui étaient désavantagés par le vote uninominal à un tour (le parti de Nick Clegg a obtenu 23% des voix, mais seulement 9% des sièges). Cette future consultation des Britanniques sera cependant un point de friction: les conservateurs, tout en acceptant la tenue du référendum, vont faire campagne contre. L’entente affichée par Nick Clegg et David Cameron pourrait alors faire face à de sérieuses difficultés.////// Eric Albert


William Hague
Ministre des Affaires étrangères, conservateur
Son sens de la répartie et son intelligence aiguë vont donner du fil à retordre au reste de l’Europe. Chef de file des eurosceptiques conservateurs, William Hague fait partie de la garde rapprochée de David Cameron, avec George Osborne. Entre 1997 et 2001, il était le leader des conservateurs, juste après qu’ils eurent quitté le pouvoir. Depuis, il a fait partie des «modernisateurs» du parti. A 49 ans, il devrait mener une politique étrangère typique de la droite britannique: atlantiste et eurosceptique.

George Osborne
Chancelier de l’Echiquier, conservateur
Ce proche de David Cameron, âgé de 38 ans seulement, a l’ingrate tâche de mener la réduction du déficit britannique, qui s’élève actuellement à 12% du PIB. C’est d’ailleurs lui qui a fait du déficit une priorité politique, s’inquiétant dès fin 2008 du trou budgétaire. Instinctivement très méfiant vis-à-vis de l’Etat, il est souvent considéré comme le maillon faible de l’équipe des conservateurs, étant accusé de dogmatisme libéral et d’arrogance par ses opposants. Son intelligence n’est cependant pas en question.

Vince Cable
Ministre du Commerce, libéral-démocrate
Vince Cable, 67 ans, succède à ce poste à la très influente figure des travaillistes, Peter Mandelson. Le «Monsieur Economie» des «lib-dem» est devenu très respecté depuis deux ans, ayant été l’un des seuls hommes politiques à avoir averti des dangers de la bulle financière avant la crise. Cet ancien du Labour (dans les années 1970), et ancien économiste de Shell (dans les années 1990) est l’un des hommes politiques les plus radicaux contre la City. Il propose de limiter les bonus payés en cash de quelques milliers de dollars.

Michael Gove
Ministre de l’Education, conservateur
Il est l’une des têtes pensantes des tories, sans doute une sorte de «gourou» pour David Cameron. Michael Gove, 42 ans, est derrière l’une des politiques phares des conservateurs: permettre aux parents de créer leur propre école, financée par l’Etat, si l’établissement local est de mauvais niveau. Adopté à l’âge de 4 mois, élevé par un père marchand de poisson et une mère laborantine, Michael Gove fait partie de cette branche des «conservateurs compatissants» mise en avant par David Cameron.




Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 14/05/2010 à 06:24



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