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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Il est difficile de ne pas donner écho à cette lettre de notre compatriote et ami Komdedzi Kofi Folikpo détenu illégalement à la maison d’arrêt de Lomé. Les conditions de détention de Kofi et de ses milliers de compagnons d’infortune sont inhumaines et suffisamment révoltantes pour être gardées. La publication large de son message, une Lettre ouverte, est surtout un geste de soutien envers notre infortuné compatriote. Il est temps de Libérer Komdedzi Kofi Folikpo. Celui-ci crie son désarroi dans cet appel à tous.


Conditions de détention de Folikpo à Lomé… Épouvantables!
Conditions de détention de Folikpo à Lomé… Épouvantables!
Lettre ouverte de K.K. Folikpo au HCDH depuis la prison civile de Lomé

Lomé, le 19 Aout 2010


Monsieur le Directeur,

Je viens respectueusement en ma qualité de prévenu de la maison d’arrêt de Lomé protester de vive voix auprès de votre noble Institution contre les conditions de détention déshumanisantes et épouvantables que je vis au quotidien depuis quelques jours ensemble avec plus de 1.700 codétenus.

En effet, j’ai été arrêté le 11 aout 2010 en plein jour dans la rue et déféré à la maison d’arrêt de Lomé le vendredi 13 aout 2010 de manière rocambolesque sous le motif d’accusation mensonger et fallacieux « d’outrage envers des agents » et attends avec Patience le jour de mon jugement.

Je partage une cellule de 45m2 environ avec plus de 63 détenus de toutes catégories (condamnés, prévenus, dossiers en Instruction) et issus de toutes les couches sociales et de toutes les origines ethniques. Cette cellule appartient à un vieux complexe immobilier datant de l’époque coloniale allemande et française, puis complété par un immeuble récent de taille modeste. Elle sert à la fois de dortoir, de salle à manger, et de salle de séjour.

Elle n’est équipée ni d’installations sanitaires propres et décentes, ni lit ou de couchette sur laquelle dormir, et encore moins de placards pour nos effets vestimentaires et personnels.

Deux grands contenants en plastique sont placés chaque nuit au milieu de la cellule pour collecter l’urine et les matières fécales nocturnes à la main pour tous les détenus de la cellule. Ceux-ci doivent évacuer chaque matin ces matières fécales et l’urines dans les latrines collectives extérieures selon un plan de corvée qu’ils doivent établir eux-mêmes.

La collecte nocturne de l’urine et des matières fécales se fait à tour de rôle par 9 codétenus qui doivent se tenir debout en rang toute la nuit sur l’aile gauche, sur l’aile droite et au fond de la cellule (échappement dans le jargon carcéral en raison de sa chaleur torride) de 17heures 30 à 6heures au lendemain matin.

L’entretien quotidien de la cellule est assuré par les détenus eux-mêmes à travers un simple coup de balai suivi d’un nettoyage rudimentaire du sol avec de l’eau mélangée avec du détergent en poudre (Soklin, omo, etc...) et de la javel.

Puisque notre cellule à l’instar de toutes les autres cellules de la maison d’arrêt de Lomé n’est pas dotée de lit ou de couchette, des nattes sont déroulées chaque soir peu avant 17 heures et chaque détenu s’y couche pour toute la nuit (17 heures 30 à 6heures au lendemain matin). Soit sur flanc gauche ou soit sur son flanc droit selon le schéma en annexe (Prière de se référer au schéma en annexe). Tous les détenus se lèvent naturellement chaque matin avec des courbatures et des torticolis.

Et puisque notre cellule à l’instar de toutes les autres cellules n’est pas dotée de placard pour nos effets vestimentaires et personnels, ces effets sont entassés dans des sacs en toiles et en plastique qui sont ensuite accrochés au dessus de nos têtes à des clous enfoncés de manière rudimentaires dans les murs. Le risque naturellement évident lié à cet état de choses est la rupture, brusque et inattendue de ces sacs pesant généralement 3kg à 15 kg pour s’écraser sur nos têtes pendant le sommeil !

Notre cellule n’est équipée non plus d’aucun système de communication (sonnette d’alarme, interphone, etc.) relié avec le/les postes de surveillances de la prison et un détenu qui a le malheur funeste de piquer une crise de santé en pleine nuit a toutes les chances de mourir fatalement dans la cellule aux cotés des autres détenus totalement désarçonnés !

Toute l’institution carcérale ne dispose par ailleurs d’aucun système de haut-parleurs extérieurs pour faire passer des annonces ou pour inviter les détenus à rencontrer au portail principal celles et ceux qui leur rendent visite.

Les détenus ont donc mis courent régulièrement entre le portail principal et les différents endroits de la maison d’arrêt afin de permettre aux détenus de rencontrer leurs visiteurs. Ce service interne coute 300F CFA à 500F CFA (selon les humeurs des crieurs et des portiers) pour chaque détenu, présente le grand risque de collision violente et mortelle entre les coursiers ambulants et les autres détenus entassés dans l’espace exigu de la cour de la prison.

Il importe par ailleurs de revenir sur l’état des lieux internes des cellules pour souligner que notre cellule ne dispose d’aucun système pour faire évacuer convenablement les gaz respiratoires rejetés toute la nuit par tous les détenus enfermés dans la cellule. Les 9 codétenus qui se tiennent debout de 17 heures 30 à 6 heures au lendemain matin pour collecter l’urine et les matières fécales sont donc tenus de ventiler à la main toute la cellule au moyen de larges éventails fabriqués de manière artisanale par les détenus eux-mêmes avec de vieux cartons et des sacs de riz.

Le « régime » alimentaire quotidien proposé par l’Administration pénitentiaire repose sur un seul « repas » par jour. Ce « repas » consiste habituellement en 3 boules de « Gbokaya/ bokaya » qui est une sorte de pâte dégelasse de maïs grossièrement moulu et accompagnée d’une sorte de bouillon insipide sans viande ni poisson et habituellement appelé « sauce claire ». Deux autres « repas » quotidiens proposés parfois par l’Administration pénitentiaire consiste en deux poignées de farine de manioc (communément appelée « Gari ») ou de deux poignées de haricot sec préparé sans huile ni condiment.

Libérez Kofi Folikpo!
Cette situation insupportable oblige la quasi-totalité des détenus à veiller eux-mêmes à leur régime alimentaire équilibré et sain en demandant à leurs proches parents vivant à Lomé et dans ses environs de leur amener à manger chaque jour leur repas équilibré, ou à préparer eux-mêmes à ciel ouvert leur repas équilibré et propre dans la cour très exiguë de la maison d’arrêt.

Les conditions d’hygiène sont des plus épouvantables que je n’ai personnellement jamais vues dans d’autres pays du monde que j’ai déjà eu l’occasion de visiter. Pour une Institution carcérale initialement conçue pour 600 détenus au maximum mais abritant actuellement plus de 1.700 détenus, il existe en tout environ une trentaine de latrines publiques et 4 salles de douche publique d’environ 20 mètres carrés pour chacune.

Cette situation a pour conséquences immédiates une insalubrité dégoutante et généralisée ainsi qu’une violation insupportable de l’Intimité sexuelle des détenus !

Le liste des conditions épouvantables de Détention à la Maison d’Arrêt de Lomé (et sans doute dans les autres maisons d’Arrêt du Togo) est très longue et ne peut pas être étalée in extenso dans la présente Lettre Ouverte.

Mais il serait très salutaire pour tous les 1.720 détenus environ actuellement embastillés dans la Maison d’Arrêt de Lomé et pour une image honorable du Togo sur le plan international que des solutions idoines, rapides et humaines soient apportées dans les jours et semaines à venir aux différents problèmes cruciaux évoqués plus haut dans la présente Lettre Ouverte.

Je compte très fermement sur votre Diligence à entreprendre assez rapidement toute Action pragmatique susceptible d’apporter les Solutions souhaitées, et compte également sur votre Autorité morale à transmettre la présente Lettre Ouverte à Qui de Droit.

Je tiens à exprimer du fond du cœur toute ma gratitude à vous-même et à tous les Fonctionnaires du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme tant au Togo qu’à Genève (SUISSE) pour toute l’Assistance précieuse que vous m’avez apportée depuis mon Arrestation rocambolesque le 11 août 2010 à Lomé.

Je saisis par ailleurs cette occasion particulière pour exprimer à toutes les concitoyennes et à tous les concitoyens tant de Nationalité suisse que de nationalité togolaise ma sincère Gratitude et Reconnaissance pour tout le soutien matériel et moral qu’ils n’ont cessé de m’apporter de diverses manières depuis le 11 Août 2010.

Je vous prie humblement de trouver ici, Honorable Monsieur le Directeur, l’expression de mes cordiales salutations et mes sentiments de Respects.

K. Kofi FOLIKPO (M.A., Dipl. Inform. UNI)
Prison civile de Lomé
Adresse privée en Suisse
Badstrasse 15
5400 Baden (Suisse)
Adresse privée au Togo :
Rue des Jones
Lomé-Togo
Tel : 906 59 28
E-mail : kofi.folikpo@weto-communication.com

Ampliation :
1-Siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Genève (SUISSE)
2-Département Afrique de l’Ouest du Comité International de la Croix Rouge (CICR), Genève (Suisse)
3-Organisation Internationale de lutte contre les Crimes contre l’Humanité TRIAL (« Track Impunity Always »), Genève (Suisse)
4-Amnesty International, Section Suisse, Berne (Suisse)
5-Presse Privée Togolaise et Internationale
6-Collectif des Associations en Lutte Contre l’Impunité (CACIT), Lomé (Togo).
7-Commission Nationale des droits de l’Homme (CNDH), Lomé (Togo)
8-Ligue Togolaise des Droits de l’homme (LTDH), Lomé (TOGO)
9-Ministère Togolais des Droits de l’Homme, Lomé (Togo)

Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 22/08/2010 à 03:33
Tags : Kofi FOLIKPO Suisse Togo Notez



Le 1er août 1960, à zéro heure devant le Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, en présence d’une foule immense, joyeuse et enthousiaste, Hubert Maga 1er ministre proclame solennellement l’indépendance du Dahomey. Le nouvel emblème national Vert Jaune Rouge est hissé au mât sous les ovations d’une population en délire venue des quatre coins du pays. 101 coups de canon tonnent. Comme l’exprime si bien le titre de l’hymne national écrit par le Père Gilbert Jean Dagnon, une « Aube Nouvelle » commence. L’heure de la responsabilité a sonné pour tous les citoyens à quelque niveau de l’échelle sociale qu’ils sont. Depuis, 50 ans, soit un demi-siècle, sont passés avec de nombreuses péripéties. Radioscopie de ces dates, 50 au total rassemblées pour la circonstance par Ephrem Quenum, avec un recul par rapport à la période récente. Ces dates marquent des événements majeurs qui ont jalonné la marche du peuple vers la prospérité. En rappel, nous faisons un ajouts de la liste des différents présidents du Bénin, toute appelation confondue; ce qui n'a pas empêché le Bénin d'être un modèle de démocratie dans l'espace francophone africain. Bonne fête Bénin !


Armand Pascal Aniambossou, Et quand le peuple se lèvera
Armand Pascal Aniambossou, Et quand le peuple se lèvera




1 1er août 1960 : proclamation de l’indépendance du Dahomey.
2 22 septembre 1960 : admission du Dahomey aux Nations Unies.
3 26 novembre 1960 : Adoption par référendum de la 1ère constitution.
4 11 décembre 1960 : Hubert Maga est élu 1er président de la République – élection de la 1ère Assemblée nationale législative.
5 28 octobre 1963 : Chute du régime de Hubert Maga et fin de la 1ère République. Le pouvoir est exercé par le colonel Christophe Soglo.
6 19 janvier 1964 : Sourou Migan-Apithy et Justin Ahomadégbé sont élus Président de la République et Vice-président.
7 22 décembre 1965 : chute de la 2e République : le général Christophe Soglo, chef d’État-major des Forces armées dahoméennes prend le pouvoir.
8 17 décembre 1967 : les jeunes cadres de l’armée renversent le gouvernement du général Soglo. La direction du pays est assurée par le lieutenant-colonel Alphonse Alley.
9 17 juillet 1968 : Suite à l’annulation du résultat des élections présidentielles de mai 1968, le Dr Emile Derlin Zinsou, désigné par les militaires est investi Président de la République.
10 10 décembre 1968 : Chute du gouvernement du Président Zinsou, victime du coup d’état du Colonel Maurice Kouandété.
11 12 décembre 1969 : un Directoire Militaire comprenant les lieutenants- colonels Paul Emile de Souza, Benoît Sinzogan et Maurice Kouandété dirige le pays.
12 3 avril 1970 : Annulation des élections législatives et présidentielles pour cause d’irrégularités. Le Directoire appelle la classe politique et leurs 4 leaders à former un gouvernement d’union nationale. Le Dr Emile Derlin Zinsou refuse la proposition ; Maga, Apithy, Ahomadégbé l’acceptent.
13 7 mai 1970 : Investiture du Conseil présidentiel composé des trois leaders. Hubert Maga est le 1er à occuper le poste de Président du Conseil présidentiel, chef de l’Etat, chef de gouvernement.
14 7 mai 1972 : Début du mandat de Justin Ahomadégbé Tomètin à la tête du Conseil présidentiel.
15 26 octobre 1972 : Fin du régime du Conseil présidentiel; proclamation de la Révolution par le chef de bataillon Mathieu Kérékou.
16 30 novembre 1972 : Publication du Discours Programme de Politique Nouvelle d’Indépendance Nationale.
17 30 novembre 1974 : Adoption du Socialisme Scientifique comme voie de développement basée sur le marxisme-léninisme.
18 30 novembre 1975 : le Dahomey change de nom et devient République Populaire du Bénin. Le nouveau drapeau est le vert frappé dans l’angle supérieur gauche d’une étoile rouge à cinq branches – Création du Parti de la Révolution Populaire du Bénin. Désormais la fête nationale est fixée au 30 novembre, appelée les Trois Glorieuses, à savoir 30 novembre 1972, 30 novembre 1974, 30 novembre 1975.
19 16 janvier 1977 : Échec de l’agression militaire contre le Bénin.
20 29 juin 1977 : Mgr Bernardin Gantin créé Cardinal par le Pape Paul VI.
21 30 décembre 1978 : Démarrage des émissions de la télévision.
22 4 février 1980 : Installation de l’Assemblée nationale révolutionnaire. Ignace Adjo Boco élu président du Comité permanent.
23 17 février 1982 : Première visite du Pape Jean-Paul II au Bénin.
24 15 au 17 janvier 1983: Visite de François Mitterrand, président de la République française.
25 7 décembre 1989 : Abandon de l’idéologie marxiste-léniniste.
26 19 février 1990 : Ouverture de la Conférence nationale des forces vives ; Mgr Isidore de Souza est élu président.
27 27 février 1990 : Nicéphore Soglo élu 1er ministre du gouvernement de transition par la Conférence.
28 28 février 1990 : Clôture de la Conférence. Le président Mathieu Kérékou prend l’engagement à faire mettre en œuvre de manière réaliste toutes les décisions issues des travaux. La période du renouveau démocratique est née.
29 1er mars 1990 : La RPB devient la RB ; à nouveau le drapeau national est vert, jaune, rouge.
30 27 mars 1990 : Investiture de Nicéphore Soglo comme 1er ministre par le Haut Conseil de la République (Hcr) ; formation du gouvernement de transition.
31 2 décembre 1990 : adoption par référendum du projet de constitution qui
instaure un régime présidentiel et le multipartisme intégral.
32 11 décembre 1990 : Promulgation de la nouvelle constitution par le Président de la République.
33 17 février 1991 : Organisation des premières élections législatives du renouveau démocratique ; 23 partis politiques participent au scrutin pour les 64 sièges à l’Assemblée nationale.
34 10 mars 1991 : 1er tour des premières présidentielles du renouveau démocratique.
35 24 mars 1991 : 2nd tour entre M. Kérékou et N. Soglo ; ce dernier remporte le scrutin avec 67,5% M. Kérékou obtient 32,5%.
36 4 avril 1991 : investiture de Nicéphore Soglo, 1er président de l’ère du renouveau démocratique – formation du gouvernement provisoire.
37 7 avril 1991 : Installation de l’Assemblée nationale.
38 29 juillet 1991 : formation du 1er gouvernement de Nicéphore Soglo.
39 3 au 5 février 1993 : 2e visite de Jean-Paul II. Le Pape rencontre les dignitaires de l’islam à Parakou et les adeptes du culte vodoun à Cotonou.
40 7 juin 1993 : Installation de la première Cour Constitutionnelle.
41 28 mars 1995 : 2e élections législatives.
42 1er décembre 1995 : Visite officielle au Bénin du président français Jacques Chirac.
43 Du 2 au 4 décembre 1995: VIe Conférence des chefs d’État et de gouvernement ayant le Français en partage.
44 3 et 18 mars 1996 : 1er et 2e tour des présidentielles : Mathieu Kérékou remporte le scrutin avec 52,49% contre 47,51% pour Nicéphore Soglo.
45 8 avril 1996 : Formation du 1er gouvernement Kérékou avec 18 membres ; Me Adrien Houngbédji est nommé 1er ministre.
46 8 mai 1998 : Démission de Me Adrien Houngbédji du poste de 1er ministre et des trois ministres membres de son parti, le Prd.
47 13 mars 1999 : Décès de Mgr Isidore de Souza, archevêque de Cotonou, ancien président de la Conférence nationale, ancien président du Hcr.
48 8 mai 2000 : Décès de Hubert Maga, 1er président du Dahomey indépendant.
49 6 avril 2006 : Investiture à Porto-Novo du Dr Boni Yayi, 3e président de l’ère du renouveau démocratique.
50 22 mai 2008 : Obsèques du Cardinal Bernardin Gantin à Cotonou. Le gouvernement béninois décide de donner son nom à l’aéroport international de Cadjèhoun.



Les 50 dates du cinquantenaire du Bénin
Les différents chefs d'État du Bénin (ex-Dahomey)

Les chefs d’État (président, vice-président, chef de directoire, etc.) du Bénin, ex Dahomey, depuis les cinquante ans d’indépendance (1er aout 1960- 1er aout 2010) sont respectivement ans l’ordre de leur première apparition dans l’une de ces responsabilités au Bénin, étant entendu que certains étaient revenus deux fois (Hubert Maga, Christophe Soglo, Justin Ahomadégbé Tomètin, Maurice Kouandété, Mathieu Kérékou):

1. Hubert Maga
2. Chistophe Soglo
3. Sourou Migan-Apithy
4. Justin Ahomadégbé Tomètin
5. Alphonse Alley
6. Émile-Derlin Zinsou
7. Maurice Kouandété
8. Paul Émile de Souza
9. Benoît Sinzogan
10. Mathieu Kérékou
11. Nicéphore Soglo
12. Yayi Boni.

Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 01/08/2010 à 10:11



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