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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Dans un État en effervescence, ne peut passer et faire appliquer une « loi-matraque » qu’un gouvernement ayant une autorité morale reconnue. C’est loin d’être le cas au Québec de Jean Charest où la corruption politique est reine et le désarroi citoyen colossal. C’est aussi en cela que l’incompétence se doit d’être retenue contre un tel gouvernement. L’éditorial commun des cinq journalistes du Devoir québécois le démontre également. Imparable : Abus de pouvoir. Cette Loi 78 est vraiment inutile et symptomatique de cette incompétence politique dont le Premier ministre québécois a fait preuve depuis. On comprend mieux la démission de Line Beauchamp; probablement qu’elle ne voulait pas s’associer à cette loi abusive qui depuis donne des raisons d’indignation à plusieurs personnes. Les éditorialistes et chroniqueurs du quotidien Le Devoir –Bernard Descôteaux, Josée Boileau, Jean-Robert Sansfaçon, Marie-Andrée Chouinard et Serge Truffaut ne sont pas du reste ce 19 mai 2012.


Loi 78 - Abus de pouvoir
Le gouvernement Charest a choisi de dénouer la grève étudiante sur les droits de scolarité par la manière forte, suite logique de sa gestion d’une crise qu’il n’a jamais comprise ni maîtrisée. Son scénario était mauvais et la conclusion de l’histoire ne peut qu’être lamentable. Nous la dénonçons.

Les seuls mots qui peuvent qualifier la loi numéro 78 adoptée hier par l’Assemblée nationale pour assurer un retour aux études sont ABUS DE POUVOIR. S’il fallait une loi pour assurer les conditions d’accès à l’enseignement, ce qui était nécessaire en soi, rien ne justifiait de suspendre les droits démocratiques fondamentaux de l’ensemble des citoyens québécois, tel le droit de manifester qui sera désormais soumis à des conditions et des contrôles exercés arbitrairement par les corps de police.

Pourquoi un tel excès d’autorité ? On ne peut que remarquer que, dans l’histoire du Québec et du Canada, deux États démocratiques dotés de chartes des droits et libertés qu’on porte fièrement à la boutonnière, la tentation autoritaire est présente dès que la tension sociale croît. Elle est le corollaire de la peur engendrée par la faiblesse des autorités en place. Les exemples sont nombreux. Il y a bien sûr la Crise d’octobre, mais aussi l’abus de force des policiers lors du sommet du G20 à Toronto il y a deux ans. Dans le cas présent, cette faiblesse a été démontrée par l’incapacité du gouvernement Charest à régler par le dialogue cette crise.
Ces tentations autoritaires, nous avons toujours cru au Devoir qu’il fallait les dénoncer, même s’il fallait être seul contre tous. C’est ce qu’avait fait avec courage en 1970 Claude Ryan lorsque fut imposée la Loi sur les mesures de guerre. Le respect des droits fondamentaux fait partie de nos valeurs. Nous avons toujours été préoccupés par le destin collectif de notre société, mais tout autant soucieux d’assurer aux individus une protection contre les abus et dérives de l’État. Les voix qui protestent contre ceux contenus dans la loi numéro 78 sont nombreuses. Le gouvernement Charest a bien accepté quelques amendements à son projet de loi, mais la loi telle que votée va trop loin.
***
Le mépris ressenti par les groupes étudiants, et qui a fait obstacle à de saines négociations de toutes parts réclamées, s’articule aujourd’hui dans une loi porteuse d’arrogance et d’une volonté affirmée de casser une crise devenue hors de contrôle, alors qu’il s’agissait au départ d’un désaccord politique comme le Québec en a souvent connu. Pour les étudiants, cette loi est une « déclaration de guerre ». Pour les groupes sociaux, c’est l’occasion saisie par l’État pour miner des droits fondamentaux. La contestation juridique qui s’annonce sera vive.
L’idée d’une pause dans cette escalade insoutenable, par suspension des cours, eût suffi. Mais non. La dégaine est excessive : elle heurte de plein fouet des droits aussi cruciaux que ceux de l’expression et de la manifestation, bafouant la démocratie. Elle déborde du cadre habituel de la dissuasion avec des amendes outrancières - pour des étudiants qui dénoncent une hausse des droits ! Elle menace l’existence des groupes étudiants, leur nie tout rapport de force par voie de grève en faisant du droit à l’éducation le principe suprême, écorchant du coup le droit d’association. Elle incite à la délation. Sombre dans la dangereuse insignifiance en s’en prenant aux carrés rouges.
Elle fait des dirigeants d’établissements des préfets de discipline. Exige des associations qu’elles mettent au pas leurs membres. Elle confère aux corps policiers des pouvoirs d’encadrement qui effacent, en définitive, la manifestation spontanée. Elle rend l’État omnipuissant, lui conférant des pouvoirs exorbitants qui flirtent avec le déni de droit. Ses imprécisions et son arbitraire pourraient s’étendre à d’autres sphères. L’inquiétude et la méfiance se justifient pleinement. Rien ne fut fait pour les dissiper, tout au contraire pour les cristalliser.
Cette loi colorée par la répression ne pouvait qu’entraîner stupeur et indignation, comme on l’a vu hier dans un flot de réactions. Elle était destinée à calmer le jeu ? Elle ajoute au climat social trouble des dernières semaines un pan d’incertitude susceptible d’ajouter au désordre.
Les citoyens ont eu raison de s’émouvoir devant les images de violence auxquelles le conflit étudiant a malheureusement mené. Mais cette loi sournoise contient elle aussi sa part de violence. Dans la population, on reçoit cela comme une invraisemblance, une erreur, une honte. On s’interroge : que seront les rassemblements désormais ? La ministre de l’Éducation dit que cette loi est faite pour les étudiants, mais cela n’est pas écrit dans le texte même. Comment sera-t-elle interprétée ? Il y a une porte ouverte à des abus. Provoquée par une opposition à la hausse des droits de scolarité, cette loi spéciale laisse dans son sillage la peur d’exprimer une idée contraire à la ligne gouvernementale. Cela ébranle le socle de la démocratie.
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Que faire maintenant que cette loi est adoptée ? Elle est la loi et il faut la respecter. Mais la résistance est possible. Des recours existent. Il y a la voie des tribunaux que prendront avec raison les associations étudiantes et les groupes de défense des droits. Et il y a celle de l’opinion publique qui aura à se prononcer lors de la prochaine élection. Le gouvernement voudra alors défendre sa décision de hausser les droits de scolarité universitaires, mais il lui faudra expliquer pourquoi il a laissé un conflit si prévisible dégénérer en crise et n’est intervenu que lorsqu’il était trop tard.
Il y a une troisième voie, celle de la raison que pourrait retrouver le gouvernement Charest une fois retombée la tension qui prévaut aujourd’hui. Négocier est toujours possible. Il l’a fait il y a tout juste quelques mois avec les procureurs de la Couronne, négociant avec eux après leur avoir imposé un retour au travail par une loi spéciale. Prendre cette voie et retirer la loi 78 montrerait que le premier ministre, ses ministres et ses députés ne cherchent pas à instrumentaliser le droit à des fins politiques, mais que leur préoccupation première est la paix sociale.

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Bernard Descôteaux
Josée Boileau
Jean-Robert Sansfaçon
Marie-Andrée Chouinard
Serge Truffaut




Horizon


Rédigé par psa le 21/05/2012 à 11:37
Tags : Charest Grève Loi 78 Québec Notez



Majoritairement, la France s’apprête à fermer la parenthèse Sarkozy. C’est à croire que l’art de perdre, le président français Nicolas Sarkozy l’a contracté et l’a développé depuis sa tendre élection à cette fonction. Il a beau épousé une femme de gauche, ouvert son quinquennat à toutes les sensibilités politiques, faire de tout son mieux pour sauver l’Euro, mais toujours rien de bon ne lui reste comme résultat conducteur vers une réélection. Désaveu extrême! Vraie leçon de Bush! Décidément, en politique l’éthique est reine, et toutes les valeurs ne s’équivalent pas. Les peuples savent les distinguer, les vraies des fausses.


Anti-Sarkozy comme de l’anti-Bush : une Extrême Onction
Pour la première fois, un président de la France moderne n’est pas en position de favori pour sa propre réélection; c’est tout dire de cet « insolent destin de Nicolas Sarkozy ». Du penseur-acteur qu’est Jacques Attali au footballeur-citoyen que reste Lilian Thuram, du rouspéteur Jean-François Kahn au circonspect Philippe Douste-Blazy, personne, véritablement personne à droite, à gauche et encore moins au centre politique ne supporte plus de voir le président Sarkozy récidiver à l’Élysée.

Et pourtant, trop de gens aiment prendre parti pour la veuve, l’orphelin, le mal-aimé, le supplicié. Mais ici, l’on demande un véritable coup sec au bourreau, le peuple lui-même : que sa tête roule, que son sang gicle de partout, que sa défaite soit nette. Le réquisitoire présenté par chacun des procureurs donne froid au dos.
Jean-François Kahn, le JFK français, donne le ton : « On ne saurait reconduire un sortant qui n'a présidé qu'à des régressions. Qui a exacerbé, jusqu'à la caricature, la monarchisation de notre République. Qui s'est nourri de l'exploitation de tous les antagonismes et de l'instrumentalisation de toutes les tensions. Qui a enchaîné la nation aux à-coups incohérents de ses humeurs narcissiques. Dont les échecs flagrants en matière de politiques migratoire et sécuritaire ont permis au Front national de presque doubler ses suffrages en cinq ans et qui, aujourd'hui, rend à Maurras ce qu'il retire à Jaurès, à Clemenceau, à de Gaulle et à Mendès France

L’ancien ministre français des Affaires étrangères, actuel secrétaire général adjoint de l’ONU et président de Unitaid est, pour une rare fois de sa vie, censeur catégorique : « Tel est selon moi, Le rôle du président de la République Française : rassembler et non flatter les extrêmes, réunir plutôt que diviser les uns contre les autres, entrainer vers un horizon plus grand plutôt que manier la peur des autres. C'est mentir aux Français de leur faire croire que les réponses aux défis du nouveau monde sont basées sur un repli sur nous-mêmes en excluant ceux qui ne nous ressemblent pas. L'histoire nous a appris que cette politique était une voie sans issue. Cette évolution, cette dérive dans laquelle je ne me reconnais pas, je ne peux ni l'accepter, ni la cautionner. C'est pourquoi, je suis parvenu à la conclusion que, le 6 mai prochain, pour la première fois de ma vie, et j'espère la dernière, je ne pourrai pas voter pour le candidat censé représenter ma famille politique. Je ne voterai donc pas Nicolas Sarkozy. »

Thuram est tout aussi clair, contre la haine et la désobligeance, il choisit la tempérance et l’apaisement : « Ce que je constate maintenant est bien le point culminant d'une lente dérive. Avant même le déluge d'amalgames au cours de cette campagne, et dans une sorte de conditionnement progressif, se sont succédés la création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, le discours de Dakar dévalorisant l'homme africain, celui de Grenoble stigmatisant les Roms, le prétendu débat sur l'identité nationale, et tant d'autres entorses aux valeurs républicaines. Mais ce ne sont que des leurres que l'on présente aux Français pour les détourner des véritables luttes : contre la pauvreté, qui touche plus de dix millions de personnes dans notre pays, dont deux millions d'enfants, contre l'inégalité d'accès au travail, pour une éducation et des soins de qualité, pour une société plus juste. (…) Je retiens de ma carrière de footballeur que, lorsqu'un entraîneur a un bilan négatif, il est préférable de s'en séparer et d'en changer. À chaque fois que cette loi a été ignorée, les choses n'ont fait qu'empirer. Le 6 mai, le choix se fera aussi entre la poursuite de ces dérives - la xénophobie, l'islamophobie, la haine des immigrés - et l'apaisement. Pour ma part, je voterai toujours en faveur de l'apaisement. »

Mais c’est avec une grande sérénité que le mandarin et sherpa Jacques Attali est venu appliquer l’extrême onction politique que personne ne voulait donner à un président qui semblait avoir perdu pied dans ses fonctions et son rôle; un Nicolas Sarkozy qui avait déjà appelé jacques Attali à l’Élysée pour prendre conseil sur « Comment devenir président de la République française », c’était le fougueux et ambitieux Sarkozy de ses trente ans.


Valeurs contre Valeurs
Comme à son habitude, Attali est méthodique, ordonné, ordonnancé même. Sur son blog, dans Perspective, il s’introduit à pas feutré : « Je connais très bien chacun des deux candidats. L’un depuis 1980, l’autre depuis 1982. J’ai travaillé avec l’un il y a 30 ans, à l’Élysée, auprès de François Mitterrand ; j’ai présidé une commission qui rendit deux rapports à l’autre il y a quatre et deux ans (une commission bipartisane, dont le Président sortant n’a appliqué qu’une partie des recommandations, la droite, bien sûr). Tous les deux sont devenus, pour moi, des amis. Et le sont restés. »

Fort de cette avancée, jacques Attali a su faire son choix très vite, avec une précision chirurgicale.
« Et pourtant, c’est sans aucune hésitation que je voterai pour François Hollande. La raison principale pourrait en être ma tradition personnelle, comme un réflexe pavlovien. Il est vrai que je n’ai jamais voté autrement qu’à gauche. Mais cet héritage ne compte pour presque rien dans mon choix d’aujourd’hui : la France est dans une situation si difficile que, si je pensais lucidement que la réélection du Président sortant était un meilleur choix pour le pays, je le reconnaitrai sans hésitation.

La période qui commence sera très difficile. Le monde sera de plus en plus compétitif. Les nations endettées auront à faire preuve d’audace, d’innovation, de solidarité. Les Français le savent. Ils y sont préparés. Ils en ont les moyens. Le Président sortant ne me semble pas le mieux préparé à affronter cette situation.
D’abord à cause de son bilan. Certains diront qu’il ne pouvait faire plus en raison de la crise financière mondiale. Je ne le pense pas : la crise ne l’empêchait pas de réformer d’avantage l’État ; elle ne l’obligeait pas à réduire les recettes fiscales sans réduire les dépenses publiques ; elle ne le forçait pas à avantager si scandaleusement les plus riches ; elle ne l’empêchait pas de moderniser le droit social, de renforcer la formation des chômeurs, d’améliorer l’école primaire, de prendre le tournant des drones qui font aujourd’hui si cruellement défaut à nos armées. Elle ne lui interdisait pas non plus de proposer des avancées pour la construction européenne, sans lesquelles l’euro disparaitra bientôt, pour le plus grand désastre de notre pays.
Ensuite à cause de ce qu’annonce sa stratégie électorale de confrontation, qui le pousse à reprendre à son compte, jour après jour, toutes les idées du Front National. Cette stratégie ne peut le conduire, s’il est élu, qu’à revenir sur tous les acquis de la construction européenne, à installer une république sécuritaire, à remettre en cause les droits des femmes et des étrangers. Si c’est à ce genre de priorités que l’a conduit son expérience présidentielle, mieux vaut ne pas la renouveler.

François Hollande, lui, sera le meilleur candidat. Certes, il n’a jamais été ministre ; mais il est depuis trente ans associé à l’exercice du pouvoir en France. Et je le connais assez, depuis assez longtemps, pour me porter fort de sa compétence, de sa transparence, de sa culture, de son sérieux, de sa force morale. De plus, son programme, comme sa stratégie électorale correspondent beaucoup mieux que ceux de l’autre candidat à ce dont la France a besoin aujourd’hui : être rassemblée et apaisée. Le prochain Président ne pourra réussir que s’il réunit durablement toutes les forces de la France. L’un ne le voudra pas et ne le pourra sûrement pas. L’autre le voudra, et il faut lui en donner les moyens
. »


Comment voulez-vous que le dimanche 6 mai 2012 nous soit encore de surprise. Depuis cinq ans, le peuple français est resté en embuscade pour dire son insatisfaction. La sentence attendue ce dimanche est tellement définitive que les humanistes du parti présidentiel s’éveillent déjà à préparer fils et aiguilles pour recoudre le portait de l’actuelle majorité, Jean-Pierre Raffarin en tête.


La virulente ligne Sarkozy
Mais le clou, puisqu’il en faut un à tout cercueil, c’est le chef des centristes du Modem, François Bayrou, qui l’enfoncera. Il choisit Hollande : «La ligne choisie par Nicolas Sarkozy, violente, rentre en contradiction avec nos valeurs, les miennes, mais aussi celles du gaullisme. (...) Comment en est-on arrivé là? C'est l'histoire de cette élection » a indiqué l'ancien candidat centriste, arrivé cinquième au premier tour, le 22 avril, avant d’ajouter : « voter blanc, ce serait de l'indécision. Reste le vote pour François Hollande : c'est le choix que je fais.»
Il est vrai qu’avant le désaveu final de François Bayrou, une cinquante d’élus locaux centristes de cette France en désarroi avaient déjà signé leur soutien à François Hollande. Dans une lettre rendue publique, ils estimaient que le présidant sortant, surjouait un populisme de mauvaise augure. Ainsi, valeurs contre valeurs, ils donnaient leur préférence à celles professées par le candidat Hollande. Ils proclamaient d'ailleurs: « les centristes, les gaullistes sociaux, les démocrates et les humanistes devront dimanche prochain, comme tous les Français, faire un choix entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Si certains pouvaient encore avoir des interrogations au regard de tel ou tel point du programme des deux finalistes, la campagne indigne et écœurante menée depuis dimanche soir 22 avril par Nicolas Sarkozy ne peut que dissiper toute incertitude. Faisant ouvertement sienne une partie des thèses de l'extrême droite et surjouant une posture de "candidat du peuple" contre les élites en contradiction totale avec la politique fiscale injuste menée depuis 5 ans, le candidat de l'UMP transforme le deuxième tour de l'élection présidentielle non pas en une confrontation entre gauche et droite, mais en un choix "valeurs contre valeurs". (…) Alors, "valeurs contre valeurs", le 6 mai, nous voterons François Hollande et invitons tous les centristes, les gaullistes sociaux, les démocrates et les humanistes à lui apporter massivement leurs suffrages afin qu'il puisse affronter les problèmes de notre pays fort d'une large majorité et d'une puissante légitimité. »

Jamais 7 mai ne me parait aussi évocateur et fertile; le lendemain de la veille, le début d’une session d’été longtemps fixée par l’École nationale d’administration publique. En commençant le cours « Éthique et management public », l’éthique politique devrait être de cette question brulante à débattre avec les étudiants pour les amener à formuler leur autonome définition de cette chose proverbiale jamais inégalée, et si lamentablement copiée par celui qui devrait être alors l’ancien président français… Nicolas Sarkozy.


Horizon


Rédigé par psa le 04/05/2012 à 01:00



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