Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Attroce de Jacques Leinne
Attroce de Jacques Leinne
C’est la quasi débandade politique et gouvernementale. Aucun relief d’envergure ne se dégage des acteurs gouvernementaux appelés à la gestion du Togo. Du coup, tout un pays crie famine et indigence, et demande réparation et raccommodage. On se serait attendu à mieux que d’assister à un i[Sauve qui peut]i, si plat, si rapide et si couteux. Le pays a mal à partout et il craque de partout ! Le Togo a mal à ses dirigeants. Et il est temps que cela soit entendu, et que la parlotte soit délaissée au profit de l’action chez les tenants du pouvoir. Il n’est nullement exagéré de dire qu’il faut sauver le soldat Faure, lui donner des idées, pour sauver le Togo. Avec la moitié du parcours présidentiel largement entamée, c’est d’un mandat de cinq ans atrophié dont dispose désormais Faure Gnassingbé I –car c’est probable qu’il y aura un Faure Gnassingbé II, l’opposition togolaise ayant toujours le don des décisions douteuses dignes de sa désunion. L’audace en moins dans ce gouvernement qui semble avoir les mains et les poings liés, nous sommes alors nombreux à voir davantage du piétinement et du surplace qu’autre chose de revitalisant pour un pays si détérioré. Il n’est donc pas tard de revamper cette gouverne et reconstituer une équipe mieux aguerrie dans la gestion publique, plus ouverte aux compétences non partisanes. Me vient alors cette idée chère au défunt Joachin Atsutsè Kokouvi Agbobli, qu’il aurait été bon que des concours soit institués -avec examens écrits et oraux s’il vous plaît- pour choisir les gouvernants de certains pays en difficulté comme… le Togo. Comme idée, elle est plutôt d’un réalisme terrifiant à la Che Guevara : i[Soyons réalistes, exigeons l’impossible !]i Mais, comme l’autre, je demeure pour la rédemption du pécheur plutôt que sa crucifixion et sa mort publique. Et l’éthique politique, c'est-à-dire le désir et la responsabilité du bien faire dans l’espace public, suggère fortement que l’actuel Premier ministre –un choix trop complaisant en son temps, remette carrément sa démission pour permettre une prise opportune et compatible à l’urgence de la situation et du moment. Probablement que dans la famille politique du Chef de l’État togolais, il se dégagerait une meilleure capacité et une véritable volonté d’agir chez une personne qui a sa confiance. Avouons que la liste est peu large dans la relève au sein même du RPT. Pascal Bodjona ? Kokou Tozoun ? Je ne les connais pas trop… À moins qu’il faille aller en chercher à l’extérieur chez une personne bien aguerrie dans le domaine de la gouverne publique. En tout cas, il y a urgence d’agir et d’imprimer une obligation de résultat pour cette équipe gouvernementale. Et l’homme Faure doit pouvoir le faire et montrer ce dont il est capable.

Mot à Maux


Rédigé par psa le 21/08/2008 à 00:35
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Carla Bruni-Sarkozy
Carla Bruni-Sarkozy
« D’abord il faut connaître l’appareil du gouvernement, l’appareil administratif, établir des relations internationales, connaître les institutions et bien maîtriser les problèmes de financement, etc. Il faut au moins deux ans. Or, en Afrique, la campagne électorale commence au moins deux ans avant, à moins qu’elle ne soit encore permanente. Alors je me suis dit, si un nouveau président qui arrive et qui met deux ans à se retrouver dans les affaires et puisqu’il va en campagne deux ans avant et même disons un an avant, il a juste deux ans pour faire des réalisations et se présenter devant les électeurs. J’en ai discuté évidemment avec mon parti, avec beaucoup de personnes. Je leur ai dit que je crois que c’est une erreur au regard de mon expérience. Donc, le parti, les alliés, tous, ont convenu avec moi qu’il fallait ramener le mandat à ce qu’il était avant, c’est-à-dire à sept ans. C’est pour cela qu’il a été voté à moins de quatre voix. (…) Vous savez, moi, je suis un républicain. Je cherche la meilleure solution pour le Sénégal. Je suis un républicain, un Africain aussi. Je pense aussi que je suis un homme réfléchi. Je ne vais pas prendre le mandat, le pays, le remettre entre les mains de quelqu’un qui ne peut pas tenir la situation, ou que le peuple n’aime pas. C’est absurde. Parce que, dès le lendemain, il va avoir des problèmes. Donc, je suis obligé de faire çà. Il ne s’agit pas tout simplement de terminer un mandat. Mais il s’agit d’aider à la transition. Donc, je regarde tous les Sénégalais sans exception, même du côté de l’opposition, pour voir l’homme qui pourrait être à la hauteur, dominer tout le monde et mener le Sénégal vers l’avant. Je n’exclus personne pour l’instant. Malheureusement je n’ai pas trouvé… » b[Abdoulaye Wade]b, Président du Sénégal à i[La Voix d’Amérique]i

Mot à Maux


Rédigé par psa le 05/08/2008 à 01:33
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