Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Les questions ethniques demeurent des sujets d’actualité pour les sociétés modernes. Elles ne sont pas exclusives à l’Afrique, quoique leurs manifestations dans les sociétés africaines prennent souvent des tournures dramatiques et incontrôlables. C’est le cas de ce que nous vivons avec le Kenya. La situation semble y dégénérer, malgré le déploiement des bonnes volontés de stature internationale décidées à y ramener le calme, et permettre des négociations acceptables entre le parti présidentiel et l’opposition. Plus que préoccupante encore lorsqu’on observe l’assassinat successif des deux députés de l’opposition. Une opposition qui avait remporté, par une courte majorité, la présidence de l’Assemblée nationale du pays, quelques jours après les élections contestées. Voilà que cette majorité parlementaire qui affaiblissait l’exécutif kenyan, le président Mwai Kibaki notamment, au profit de l’opposant Raila Odinga, fond littéralement sous le coup d’une violence bien dirigée. Melitus Mugabe Were lundi dernier et David Kimutai Too aujourd’hui jeudi : deux députés de l’opposition assassinés et, du coup, au moyen de la terreur, un sanglant équilibre politique s’installe. En réalité, le président Kibaki vient d’inaugurer une violence politique d’un genre nouveau que je n’ose pas qualifier. Il y a trente ans exactement, j’avais eu le plaisir de déambuler dans les rues de Nairobi, visiter des parcs nationaux en y voyant la première fois de ma vie une lionne à l’affût et plusieurs autres animaux dans leurs milieux naturels, connaissant pas cette occasion quelques mots du Swahili et plusieurs autres souvenirs agréables. Ce périple personnel n’occulte pas la réalité ethnique de ce merveilleux Kenya dont les séquelles datent bien des espoirs déçus des premières années d’indépendance, particulièrement l’ère d’après le charismatique président Jomo Kenyatta. Toutes ces insuffisances d’intégration sociale que la relative quiétude économique n’a pas aidé à dissiper dévoilent aujourd’hui des stigmates longtemps ensevelis. La cupidité humaine face au pouvoir a fait le reste : un tableau honteux à grandeur nature!
Silence
Rédigé par psa le 31/01/2008 à 14:46
Commentaires (0)
Le débat d’hier était assez relevé, particulièrement entre Hillary et Barack. Pouvait-il en être autrement, à l’approche du Super Mardi, le 5 février prochain ? Il est vrai que la tension monte entre les protagonistes. Naturellement, notre apôtre de la non-violence, Martin Luther King, projetait son ombre sur le débat ; il contenait symboliquement les assauts également. Ainsi, à la faveur de cette crise, prélude au ralentissement de l’économie américaine, la substance a émergé : on avait eu droit à quelques idées de politique économique, notamment des mesures fiscales concrètes à mettre sous la dent hier. Mais j’ai peur que les démocrates ne sortent divisés de cette dure bataille en cours. Il est temps de le relever : les choses se corsent entre Barack Obama et le couple Clinton, dont Bill, littéralement lâché à l’attaque contre Barack. C’est probablement une stratégie gagnante pour le clan Clinton… Elle pourrait malheureusement diviser les démocrates, et les fragiliser contre les républicains. J’en ai le pressentiment, quoiqu’il soit encore trop tôt.
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