Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Œuvre utile comme en fait rarement la communauté togolaise, un débat sévit sur le thème Pardon. Il était grand temps, même si les échanges ne sont qu’à leur début. Un ami a bien voulu éveiller mon attention sur l’exercice en cours, me sachant assez occupé ces temps pour être au courant de tout. Cette fin de semaine, j’ai pu lire l’ensemble de la production des uns et des autres. Timides au début car simplement sectoriel en empruntant la voix du seul droit et de la théologie, les échanges sont ramenés à leur dense proportion, surtout depuis que le proposeur du sujet du débat, notre ami Éloi Koussawo, est revenu l’alimenter des contributions de Jacques Derrida et d’Edgar Morin. En effet, faudra-t-il subordonner le pardon au repentir ? la question se pose bien pour ces deux nobles termes aussi indépendants qu’interdépendants. De là, la force de chacun qui peut bien se nourrir et se renforcer l’un au contact de l’autre, certes. Mais ultimement, le pardon, dans sa dimension humaine et éthique ennoblit et enrichit les valeurs de la personne qui le donne sans « forcément » attendre un quelconque repenti de l’autre. J’espère que les participants au débat en arriveront à cette réalité qui dégonfle la fausse idée bien répandue chez les Togolais sur l’existence d’une méchante impunité qui bloquerait leur horizon de convergence ; un but auquel les uns et les autres arrivent aujourd’hui après des années d’errements et de manque de solution alternative assortie de moyens appropriés. À dire que quelqu’un, pour ce pays le Togo, avait déjà vu assez clair en suggérant très tôt le… Grand Pardon. Mal lui en est pris jusqu’à maintenant, certains se croyant Dieu, son fils et ses apôtres, le voulait plutôt à genou devant eux. Il avait pourtant raison ce prophète mal-aimé du Grand pardon. Et depuis, aucune autre découverte politique n’a été faite sans que cela ne soit une branche de cette nécessité du Pardon au Togo. Le Togo, un pays où la joie de vivre a presque disparu au profit du radicalisme à tout crin qui fige tous les esprits jadis éveillés, lesquels nous parlent aujourd’hui – à l’intérieur même d’un débat sur la Pardon, des chiens et des humains, les uns étant moins méritant que les autres… Pardonnez-les, ils ont des choses à cacher !
Silence
Rédigé par psa le 01/10/2007 à 00:01
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Agnès Sorel, la « Dame de Beauté »
Le temps me manque ces derniers jours… Normal, lorsqu’on touche à plusieurs choses à la fois. Je suis tout de même au courant de ce qui semble être la décision de la CAF, son comité d’appel, d’accroître la sanction de Tata Avlessi en la transformant en une interdiction à vie de se mêler des affaires du football partout à travers le monde; car, si la chose venait à se confirmer, la FIFA devra étendre la sanction à l’ensemble de son espace de juridiction.
Pas de déception de mon côté, sauf une grande interrogation sur les motivations réelles d’un tel acharnement. Un vrai mystère entoure les fondements de cette sanction. Rien ne laisse présager, en effet, que les choses devront s’empirer : ni l’audition au Caire, ni les nombreuses considérations entourant les révélations suscitées par l’appel, dont la lettre de l’arbitre gambien du match disculpant Tata Avlessi qu’il ne connaissait même pas, puisque celle l’accusant et écrite des mains de l’arbitre togolais faisait croire qu’il jouait à l’intermédiaire entre deux personnes qui auraient préalablement scellé leur « marché ». Il m’est difficile de comprendre la lourdeur de cette main qui s’abat sur Tata Avlessi. Quelle est cette justice du pire? Qui est ce père fouettard qui n’a de compassion aucune? Que recherche-t-on à travers cette force du châtiment prononcé? J’ai bien peur que les réponses à ces interrogations ne soient humainement décevantes. On nous a dupé, au seul nom de l’institution africaine, la CAF! Dame de cœur ou Dame sans cœur? Cherchons l’erreur. |