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Même les crapauds chantent la Liberté
Pourquoi le peuple togolais n’en chanterait-il pas ?

Je viens de lire le texte de M. François Boko, ancien ministre de l’intérieur
La liberté dans toute sa noble et vaillante fatalité
C’est bien là un constat fondamental de sa lucidité
Une réflexion tenue en droite modération
Tout le long de quelques pistes de réflexion

Et puis M. Boko pouvait dire plus dans sa connaissance de l’intérieur
Mais il ne sert à rien de trop discourir
Que de fois les Togolais ont laissé courir
La chance de renouveler leur commun destin
Ici encore leur division a fragilisé l’ultime festin

Reste toujours le chemin peu fréquenté de la solution de l’intérieur
L’Accord politique global en est l’incarnation
Loin d’une quelconque œuvre de perfection
Ce rapprochement ouvre une porte étroite sur l’avenir
Le passé ayant toujours laissé la violence en souvenir

La confiance à bâtir vaut bien aujourd’hui cet autre détour de l’intérieur
Espoir ou illusion je ne pourrais le prédire
Aux cœurs meurtris de douleur sans mot dire
Que d’effacer l’inscription Déjà Frappé sur vos maisons
Afin que Progrès et Unité ne soient pas en pendaison

Même les crapauds chantent la Liberté
Pourquoi le peuple togolais n’en chanterait-il pas ?

Il parle trop notre ami Richard Attipoé. Décidément, je ne dois pas bien le connaître. Depuis sa nomination au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports de la république togolaise, il s’est comme transformé en ministre du football, décidé à régler les menus détails de la gestion quotidienne de la Fédération Togolaise de Football (FTF). Je le croyais vraiment discret en parole, et cliquant en habillement, durant son règne à la SNI ; c’est tout le contraire aujourd’hui qu'il nous offre sans que personne lui en demande.
Voilà que le gouvernement, particulièrement son ami Faure lui-même, s’est trouvé dans l’obligation de le rappeler à l’ordre… publiquement. Je me suis fais dire, de Lomé, qu’il devrait démissionner, s’il avait une haute estime de lui-même et de la fonction qu’il occupe. Sans doute qu’il ne le fera pas. Lui reste alors à apprendre les bienfaits du silence et de se laisser séduire par les charmes de cette vertu, pour ne pas faire constante crise devant chaque micro de journaliste. Le sport au Togo est assez malade lui-même, pour avoir son ministre à soigner d’une crise de personnalité qui n’arrêtait plus de finir en public.