Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Père Lachaise...
C’est en somme la déclaration outre tombe de celui qui fut la personnalité la plus aimée des Français. Cette lettre maintenant disponible aidera-t-elle à faire taire rumeurs et autres déclarations et publications qui vont nous assaillir dans les prochains jours? Jugeons-en par une lecture fidèle des propres mots et de toute la force de l’Abbé Pierre. Cette lettre à René Poujol et datée du 11 avril 2006 porte à réflexion après l’étape du test d’ADN qui, on s’en souvient, n’avait pas été concluant :
« Cher Ami Vous n’ignorez pas comme la vie est pleine d’imprévus et produit par ci par là des souffrances. Dès lors qu’il y a souffrance il y a respectable. Ces réflexions vous les comprenez puisque vous avez été amené à connaître les souffrances de monsieur Jean Christophe ménétrier. Un fait de grand intérêt est qu’il a achevé ou ouvrage dont les textes proviennent tous des carnets confidentiels que je lui ai remis. Ce livre est d’une remarquable qualité évidemment sa valeur principale tenant aux bases des documents tous rigoureusement authentiques. Ménétrier a fait preuve d’intelligence et de courage de s’abstenir de mêler à cet ouvrage rigoureusement à base historique des évocations de ce dont il a souffert depuis tant d’année et que je veux vous faire partager maintenant. Si j’ai eu quelques liens avec cet ami c’est qu’il y a cinquante ans comme naissait Emmaüs, une famille dont le père envisageait de devenir Diacre se trouvait à la recherche d’un logis. Ils vécurent quelques années au ré de chaussée de la première maison à Neuilly Plaisance. Quand ils arrivèrent il y avait déjà une fille et un garçon peu après vint la naissance de Jean Christophe. Je n’ai jamais su de manière précise comment à mesure de que Jean Christophe grandissait s’insinuait en lui la pensée d’un autre père. Pour moi je n’étais informé de cette pensée en lui qu’il y a que peu d’années et immédiatement m’a été connue que la supposition d’être le fils de l’abbé Pierre allait être source d’extrêmes souffrances. Depuis trois ou quatre ans la famille se disloquait. Il venait beaucoup me voir. Voyant les attachements qu’il avait à tout ce qui pouvait être de moi je n’ai pas hésité pour sa consolation à lui remettre beaucoup de carnets de jeunesse. C’est de cela qu’il vient de tirer le volume dont nous parlions plus haut. Vous comprendriez que j’insiste auprès de tous ceux qui avec bonté approcheront cette souffrance pour que toute affirmation de lui s’appuie comme dans le livre sur ce qui est faits historiques. Ma position depuis le jour ou j’ai connu sa douleur a toujours été catégorique. Je l’affirme et réaffirme jamais il ne m’est arrivé aucune union avec sa mère. Cette affirmation absolue de ma part et admise par lui serait la seule qui permettrait de le libérer. » Henri Grouès dit Abbé Pierre Fondateur du mouvement Emmaüs Fondateur du Haut Comité pour le Logement des plus défavorisés Grand’Croix de la Légion d’honneur Silence
Rédigé par psa le 22/05/2007 à 12:08
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Avouons que la chose est rare en démocratie occidentale : le luxe d’un gouvernement d’ouverture en situation de majorité. Elle pourrait marquer alors, une aube nouvelle dans l’interprétation des résultats électoraux. Il est une réalité incontournable que l’opinion est de plus en plus vacillante avec une bonne cohorte qui bascule d’un coté, bien souvent au dernier moment des périodes d’élection. La France n’a pas échappé à cette donne nouvelle. La majorité ainsi conquise par le gagnant, Nicolas Sarkozy, est loin d’être totalement absolue, mise en rapport avec le potentiel des électeurs ou la population électorale effective. Ce froid constat, parmi tant d’autres, est agrémenté de particularités contextuelles, certes.
En France, on ne peut raisonnablement pas s’inscrire dans la volonté de changement sans réunir les atouts de l’ouverture aux autres acteurs et poser des actes symboliques de compromis pour y parvenir. Non seulement cette volonté de changement et de large rassemblement a littéralement transformé la campagne de Nicolas Sarkozy dès janvier 2007, mais l’homme s’est fait oindre de cette miction salvatrice que sa personnalité est devenue mielleuse et attrayante aux politiciens de tous les bords. L’idée ancienne que la majorité donne droit à tout faire a souvent mené au blocage, en France particulièrement. Le temps nouveau de l’ouverture et du compromis politique correspond davantage aux valeurs citoyennes émergentes. Les socialistes ont beau crié au loup, cet animal ne mordra plus, il est dompté, il est un doux chat parti à la conquête des autres. Mais ici également, nous ne serons pas vendeurs de peau de gazelle noire en plein mouvement; disons que la nouvelle chatte démocratique n’est pas encore sortie du sac, nous en voyons à peine la poitrine et le visage. Ayons le plaisir d’attendre. Sans doute, nous y gagnerons au change démocratique. |