Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




"It's only when you hitch your wagon to something larger than yourself that you will realize your true potential." -- Barack Hussein Obama


Le Grand Nu Gris, Henri Matisse
Le Grand Nu Gris, Henri Matisse
Au moment même où il écrit fébrilement ses mémoires –tout en refusant de le reconnaitre publiquement, Edem Kodjo est précipité au cœur de l’actualité encore brûlante du continent africain. Nommé par le président Abdou Diouf pour agir au nom de la Francophonie dans la crise politique à Madagascar, Edem fait face à un curieux retournement de situation dans laquelle la confusion du coup d’état s’est ajoutée au chaos naissant dans la Grand’ Île. Edem Kodjo va devoir ajouter quelques pages à son mémoire pour nous renseigner aussi sur cette crise malgache… Un moment, j’ai eu de crainte pour sa sécurité, lui qui venait à peine d’arriver sur les lieux. J’ai alors dépassé cette peur inutile pour dire, pour reconnaitre et me demander si Edem Kodjo ne serait pas dans ses œuvres en pareilles circonstances. Alors, la réponse est un véritable OUI ! En fait, le président Abdou Diouf –attendu ici dans les prochains jours pour un doctorat honorifique- venait simplement de faire un merveilleux cadeau à son vieil ami Edem Kodjo. De quelque position que ce soit - représentant de la Francophonie aux côtés du représentant de l’ONU qu’est M. Tiébile Dramé, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Mali, dans la médiation toujours en cours à Madagascar, Edem Kodjo possède un sens aigu à nul autre pareil du sacrifice, de l’État, du compromis politique qui, en cette occasion, ne peut que lui servir judicieusement. C’est avec ce simple réconfort que je lui souhaite du bon vent ; me gardant le privilège et l’espoir de l’écouter raconter de cette aventure un de ces jours prochains. Je me plais toujours à auréoler publiquement Edem Kodjo, pour affirmer mon respect à la trilogie de la compétence, de l’audace et de l’humilité. À ce chapitre, et rarement sur l’ensemble du continent africain, une telle réunion judicieuse ne s'était retrouvée chez une seule et même personne. Évidemment, on a le choix d’en être jaloux et détester l’intéressé ou en être fiers et s’abreuver à une telle fontaine d’intelligence. Naturellement, j’ai choisi la beauté, la capacité et l’élégance politiques de cet homme qui jamais ne sait dire un mot de trop pour tromper l’histoire et la raison, au point de ne s’être jamais défendu contre les basses attaques personnelles. Curieux personnage! Parfois, un destin fragile parmi les gueux, mais un destin admirablement exemplaire et respectueux qu’il ne faut pas cacher de dire, et que partout ailleurs on sait bien lui rendre. Et ici, c’est toujours mon plaisir de le faire, persuadé que lui-même le sait à peine, surtout avec toutes ces photos de nu qu’arbore ce carnet de note virtuel… Bon vent avec et pour nos amis malagasy qui, je l’espère, sortiront bientôt leur Valiha pour chanter à l’unisson l’agréable mélodie de leur "Ry Tanindrazanay malala ô".

Ad Valorem


Rédigé par psa le 15/03/2009 à 15:08
Notez



La politique et l’intelligence lui ont tout donné ; souvent, ils lui ont tout repris aussi. Mais avec une zénitude gagnée à l’école de la vie, mon ancien professeur, Alain Juppé, s’est désormais inscrit à l’article de l’harmonie retrouvée au moyen du développement durable : il ne fera plus mal à la nature, qu’elle soit humaine ou environnementale. Ainsi, Alain Juppé ne mangera plus que des fruits de saison. Ce sont ces empreintes personnelles que cet homme public brillamment constitué laisse à chaud sur l’univers qui l’entoure et qu’il parcourt autrement désormais. Un clin d’œil positif à la vie en ce vendredi 13 mars d'anniversaire.


Valérie Kaprisky, La Femme publique
Valérie Kaprisky, La Femme publique
« 1995-2008 : je viens de vivre des années tourmentées, au parcours labyrinthique, sous le feu des médias. J’ai envie de refaire le chemin et d’oser dire ce que j’ai longtemps tu. »
Alain Juppé revient en toute lucidité sur les succès et les échecs de sa vie politique récente, sur les épreuves qui l’ont marqué depuis dix ans.
Il ouvre aussi son cœur et parle librement de ses joies et de ses peines privées : la mort de son père, de sa mère, l’interrogation sur l’au-delà, l’amour qui donne sens et goût à la vie…
Il aborde les grandes révolutions qui sont en train de changer la face du monde : la révolution géopolitique qui déplace le centre de gravité de la richesse, de la puissance et des valeurs ; la révolution numérique porteuse de magnifiques progrès et de risques redoutables ; la révolution écologique enfin dont dépend notre survie.
Clin d’œil aux militants de la Terre qui nous invitent à retrouver l’harmonie avec la nature et ses cycles annuels, par exemple à consommer des fruits et légumes de saison et de proximité, plutôt que d’importer en tous temps et à grands frais des produits venus de l’autre hémisphère. Bref à ne plus manger de cerises en hiver !


Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 13/03/2009 à 00:31
Tags : juppé réflexion Notez



1 ... « 400 401 402 403 404 405 406 » ... 727