Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Marcel Duchamp, Nu descendant escalier
Aux nouvelles, je suis allé. Le temps ayant fait son œuvre et la volonté aidant, le compromis émerge effectivement entre la bande à Améyi et le reliquat de l’équipe à Tata. Pour que les uns et les autres ne perdent pas la face, la place de Tata Avlessi, en appel ultime près le Tribunal arbitral du sport (TAS) sera comme préservé. Cet ultime recours sera entendu le 18 janvier 2008, on m’a dit. Nous sommes donc sur le point d’assister au retour du bureau de la Fédération togolaise de football (FTF), traditionnellement et effectivement élu il y a un an. La cohabitation est aussi favorisée par l’audace du nouveau ministre, M. Antoine Folly –un ami de Gabriel Ameyi qui avait toujours, dans l’ombre, essayé de rapprocher les uns et les autres auparavant. Dans sa fonction actuelle, il a les coudées officielles pour avancer avec une relative légitimité. Et un succès relatif, avouons-le, l’accompagne déjà. Si et seulement si ce ne sont nos amis du Comité provisoire de gestion (CPG) de la FTF, qui possèdent encore le cœur à quelques contestations… d’honneur ou d’égo; je ne saurai le dire. Le récif auquel s’accroche l’équipe à Bernard Walla, le CPG, ne me semble pas assez solide : une mission d’organiser des élections figurerait sur leur Feuille de route, et ces braves gens ont le désir de présider à cette élection. Ferveur tardive! Trop tardive pour être sérieusement appréciée, et ne pas être confondue à de l’obstruction. Le fait même que les élus de la FTF sont d’accord à collaborer, leur présence rend caduque tout autre structure dirigeante de la FTF. Il est vrai qu’un sceau de la CAF, reconnu par la FIFA aidera à sceller le retour à la légalité à la FTF. Il semble que la requête est faite auprès de la FIFA et de la CAF pour consacrer le retour à la normalité. Pour ce qui est de l’appel de Tata Avlessi, j’avoue ne pas espérer grand’chose. Tellement cette histoire est pleine de mystères, de non-dits et de déceptions. Que nos attentes soient raisonnables de ce côté, et hautes du côté de la volonté de collaboration entre les anciens antagonistes aujourd'hui descendus de leur rivalité . Ad Valorem
Rédigé par psa le 11/01/2008 à 23:30
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Repos, Mark Chapman
Et la cacophonie reprend au sujet du football togolais, sur fond de querelle de personnalité devant une apparente évidence : une responsabilité à la Fédération togolaise de football (FTF) est rentable d’une manière ou d’une autre. Il y a exactement un an, jour pour jour, une équipe nouvelle –très hétéroclite toutefois- était objectivement élue à la tête de la FTF. Elle a malheureusement rendu l’âme, trop tôt, à cause des querelles de personnalité entre Tata Avlessi et son premier vice-président Gabriel Ameyi. De sanctions sévères et disproportionnées de la CAF contre le président Tata –auquel je ne cache pas mon admiration, de la tentative infructueuse de M. Ameyi de prendre le contrôle de la FTF et, enfin, de l’arrivée du nouveau ministre nommé aux sports le 13 décembre 2007, M. Antoine Folly -ami de Gabriel Ameyi-, les choses reprennent là où elles se trouvaient, dans la belle pagaille.
Il est compréhensible qu’un ministre tente de mettre de l’ordre dans cette FTF, et surtout tenter de réconcilier le reliquat du bureau régulièrement élu. Mais, dispose-t-il d’un plan d’action moindrement articulé et approuvé par le gouvernement? Déjà la structure spéciale dite Comité provisoire de gestion (CPG) de la Fédération togolaise de football, dont la légitimée et la légalité n’ont jamais convaincu personne, pas plus les instances du football africain que celle de la FIFA, répond au nouveau ministre des Sports, Antoine Folly, en se clamant toujours vivante et pérenne, même après sa date de péremption pourtant bien inscrite sur son acte de naissance délictueux. La seule chose que cette structure dirigée par Bernard Walla, la CPG, a réalisé, c’est justement avoir manœuvré habilement pour que le Togo ne soit pas sanctionné pour avoir dégommé les élus de la FTF. Ces derniers ne s’entendant pas par ailleurs, personne à la FIFA ni à la CAF n’a cru bon de tirer sur une FTF -quel qu’en soit l’appellation, qui ne pouvait pas produire le moindre résultat de toutes les façons. À voir le support douteux que le site Internet gouvernemental semble accorder déjà à Bernard Walla, on se demande bien si le prétention de réconciliation entreprise par le ministre Folly possède quelque support que ce soit. C’est encore de la confusion qui vient s’ajouter à une situation passablement trouble, et désespérément mortelle pour le football togolais. Pour combien de temps encore et pour quel intérêt cette fois-ci que les couteaux doivent revoler si bas? |