Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Semer le trouble
« Chirac et Jospin nous renvoient aux relents nauséabonds de 2002. On pourrait en rire si cela ne révélait une tragique inaptitude au renouvellement de notre classe politique. (…) La démarche de Jospin n'est guère plus estimable que celle de Chirac. Toutes deux s'inscrivent dans une volonté de semer le trouble et d'exploiter les rivalités qui règnent à gauche comme à droite. Au moins L. Jospin est-il enfin sorti du bois. (…) [Mais], pour se présenter, il faudrait qu’il soit sur d’être élu. C’est la faiblesse de Jospin : ce faux modeste est trop imbu de sa personne. »
Jacques Camus, La République du Centre Ad Valorem
Rédigé par psa le 29/06/2006 à 11:16
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Des "fleurs fragiles de la différence" qu'évoque Claude Levi-Strauss et qu'il faut à tout prix préserver
« Au nom de ce sentiment de respect et de reconnaissance, j'ai décidé en 1998, en plein accord avec le Premier ministre, M. Lionel Jospin, la création de ce musée. Il s'agissait pour la France de rendre l'hommage qui leur est dû à des peuples auxquels, au fil des âges, l'histoire a trop souvent fait violence. Peuples brutalisés, exterminés par des conquérants avides et brutaux. Peuples humiliés et méprisés, auxquels on allait jusqu'à dénier qu'ils eussent une histoire. Peuples aujourd'hui encore souvent marginalisés, fragilisés, menacés par l'avancée inexorable de la modernité. Peuples qui veulent néanmoins voir leur dignité restaurée et reconnue. (…) Au cœur de notre démarche, il y a le refus de l'ethnocentrisme, de cette prétention déraisonnable et inacceptable de l'Occident à porter, en lui seul, le destin de l'humanité. Il y a le rejet de ce faux évolutionnisme qui prétend que certains peuples seraient comme figés à un stade antérieur de l'évolution humaine, que leurs cultures dites "primitives" ne vaudraient que comme objets d'étude pour l'ethnologue ou, au mieux, sources d'inspiration pour l'artiste occidental.
Ce sont là des préjugés absurdes et choquants. Ils doivent être combattus. Car il n'existe pas plus de hiérarchie entre les arts et les cultures qu'il n'existe de hiérarchie entre les peuples. C'est d'abord cette conviction, celle de l'égale dignité des cultures du monde, qui fonde le musée du quai Branly.» Jacques Chirac, Discours d’inauguration du musée du Quai Branly; Paris, 20 juin 2006. |