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« La société civile porte les germes de la désintégration de l’espace étatique; elle y participe de façon très partiale. D’une part elle est en dehors de la sphère étatique : c’est la participation limitée. D’autre part (…) de ‘ petits citoyens ’ utilisent l’espace de la société civile comme tremplin pour s’octroyer une place dans l’arène de la sphère étatique qu’ils disent travailler à assainir. (…) des associations qui sont en réalité des arrières cours des partis politiques. (…) On a là un brouillage et un démembrement ou désintégration des espaces institutionnels (…) la crise politique togolaise est donc une crise politique déstructurante (…) des espaces authentiques de responsabilités sociales sur la base des convictions éthiques et morales dont les tenants ont des voix mésestimées. (…) On dirait que les années d’autoritarisme ont laissé des traces profondes dans l’imaginaire et les tréfonds de la structure togolaise.»
Têtêvi Didier Agbodjan

« Quelle France faut-il aimer? (…) S'il est un reproche qu'on peut faire à Sarkozy, c'est d'avoir lancé sa phrase comme un slogan sans préciser sa pensée. Sans doute a-t-il voulu ainsi complaire au plus grand nombre. Mais il est dommage qu'il se soit abstenu de définir quelle est, à ses yeux, cette France qu'il demande aux immigrés d'aimer ou de quitter. Celle de Victor Hugo? Celle de De Gaulle? Peut-être songeait-il, tout simplement, à la France de Sarkozy. »
Bernard Revel, L’Indépendant