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À l’ère des technologies de l’information, le 11 septembre –la mention de l’année est même peu importante, demeure notre jour le plus long. Dramatiquement vécu comme tant d’autres, il suffisait de le nommer, ce 11 septembre, pour que s’écarquillent les yeux et s’entrouvrent les oreilles pour connaître la suite…
Nous la connaissons la suite. Le monde a changé depuis et n’arrête pas de se muter. La sécurité est devenue l’un des mots les plus utilisés aux cotés de Amour, Jésus, et autres. Nous reconnaissons surtout le 11 septembre à travers la réponse que la première puissance mondiale, les États Unis d’Amérique, avait apportée à cette interrogation collective qui démontrait en même temps la fragilité des géants de ce monde. Mais aujourd’hui, les émotions sont encore vives et rendent encore nécessaire le recul des observateurs et des simples citoyens, pour faire une juste opinion de ce rendez-vous brutal avec le XXIe siècle.
Il semble aussi que c’est un 11 septembre 1906 qu’un certain Mahatma Gandhi avait commencé la démonstration de la puissance de la lutte pacifique. 11 septembre pour célébrer la Non violence ou pour marquer la Guerre antiterroriste ? Et Job de nous répondre : Nous sommes d’hier et nous ne le savons (toujours) pas. Alors : quelle réponse de tels évènements ont-ils suscité hier, à travers le temps ? De grâce... Les cameras de télévision en moins ; la réflexion, beaucoup plus!

« La cohabitation est à haut risque. La probabilité qu’aucun acteur ne se fasse confiance est très forte. Le gouvernement d’union tardera sur les détails au lieu de s’atteler aux dossiers stratégiques, opérationnels et techniques car, les intérêts des acteurs au sein d’un tel gouvernement sont trop divergents. Une tendance voudrait à travers les actions du gouvernement redorer son blason et reconquérir une partie de l’électorat, préparer le peuple à l’oubli après les troubles politiques alors que l’autre tendance voudrait s’activer aux reformes en vue des élections législatives saines, crédibles et acceptables sans toutefois oublier le délicat problème de l’impunité. Même dans le consensus tous les partis s’activent pour les législatives. Certainement que le gouvernement de mission va conduire le pays aux urnes mais la résolution de l’équation est de taille.

Si officieusement le Togo est dirigé par des forces invisibles non liées par l’accord politique global, le gouvernement d’union doit s’attendre à toutes les difficultés malgré " la bonne volonté " du pouvoir officiel. Que compte faire un tel gouvernement d’union dans cette situation? »

Arannoh, LE REPUBLICAIN