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C’est tout un Tsunami électoral qui est passé sur le Québec entier : le balayage de l’ADQ aux élections du 26 mars 2007 est tout à fait historique. D’une simple formation politique à 5 députés, le parti de Mario Dumont a désormais 41 représentants à l’Assemblée nationale. En pourcentage, la progression est astronomique : 700%. La prime d’être devenu l’Opposition officielle fait de ce parti politique le creuset d’un potentiel changement ; mais là… ressaisissons-nous et attendons de voir. Car, tous ces gens là ont des oreilles mais ils n’écoutent pas, une fois au pouvoir; ils ont des yeux, mais ils ne voient point.
Ce qui est sûr, et que j’attendais de voir pour soumettre à analyse, est que la classe politique traditionnelle est au banc des accusés. Cette classe a réalisé le tour de force de plonger le gouvernement dans une situation minoritaire, jamais vue depuis plus d’un siècle dans le paysage québécois. Plus qu’une réprobation, c’est la Révolte électorale ou carrément la Rébellion citoyenne démocratico-électorale qui s’est manifestée au Québec. C’est le seul début d’explication que je peux donner, face à un phénomène qui a besoin de plusieurs mois de réflexions et d’observations supplémentaires pour livrer tout son secret. C’est tout comme si tout le peuple québécois était en embuscade et attendait ses élus, quatre ans durant.
Politiciens de tous les pays, méfiez-vous du peuple non écouté ; dans l’ombre, il devient un terroriste électoral à vous enlever le sommeil et vous couvrir de honte. Pas moins ! Et pourtant, nous sommes toujours en démocratie où on pensait avoir tout vu. Voilà que l’oppression démocratique continue des peuples vient d’engendrer du terrorisme électoral, celui qui frappe la masse des élus sans aucun ménagement, sans aucun discernement, droite ou gauche, fédéraliste ou indépendantiste. Dans l’exemple québécois, quatre ministres en exercice et des ténors politiques y ont laissé leur peau par ailleurs.
Quoi dire ? Gloire au peuple ! ou appel au Dialogue politique?

Manifestement, le divorce est sur le point d’être consommé entre Agbéyomé Messan Kodjo et son frère et ami de longue lutte Dahuku Péré : C’est ce qui se lit de la tournure des choses entre ces deux responsables du parti politique togolais « Alliance ».
Au-delà du sujet même du désaccord, il est tout à fait dommage que le modèle de lien formidablement tissé entre deux acteurs politiques -l’un du Nord, l’autre du Sud – finisse aussi abruptement. En toute occasion, les Togolaises et les Togolais ont besoin de cultiver cet exemple de rapprochement qui transcende les clivages régionaux qui les ont desservis trop souvent. Parce que les deux ailes antagonistes de l’Alliance n’ont rien révélé jusque-là de solide sur le vrai sujet de leur désaccord –la manifestation et les termes de la mise en œuvre du rapprochement de l’Alliance avec le CAR du Premier ministre Yawovi Agboyibo (et non le principe de ce rapprochement), il est clair que chaque camp tire la couverture de son côté, en manipulant les cadres intermédiaires pris en sandwich.
Ainsi, les uns font une conférence de presse de Partielle vérité en réponse à une Lettre ouverte mal intentionnée des autres. J’espère qu’un groupe plus inspiré, en doux agneau patriotique, se lèvera dans ce parti politique pour colmater cette brèche grandissante et éviter le gâchis annoncé par cette inutile escalade.