Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Faiblesse musculaire ? Place à l’intelligence
Faiblesse musculaire ? Place à l’intelligence
« Comme il l'expliquera quelques jours plus tard à des parlementaires, il devait, dès lors que les Français le voyaient comme un possible vainqueur, se comporter davantage en chef de l'Etat. " “Faire” président, c'est se prendre, déjà, pour le président", avertit l'un de ses soutiens. Un autre élu observe: "Il doit prouver qu'il est un homme normal, proche des gens." Une proximité qui siérait plus à Ségolène Royal. Comment se montrer à la fois présidentiel et proche? Comment illustrer qu'il a "changé", pour reprendre l'antienne de son discours du 14 janvier, alors que sa nervosité le renvoie à son image d'hier? Dans le Cher, le 26 février, le candidat UMP a tenté de gommer toute impression d'arrogance. Deux jours plus tard, il voulait afficher sa stature présidentielle en tenant une conférence de presse sur les dossiers internationaux.
Pour la première fois depuis son entrée en campagne, aucun de ses gestes, entre le 15 et le 22 février, n'a marqué l'opinion, selon le baromètre Le Figaro-OpinionWay. Ses discours ne suffisent plus, il lui faut du terrain. Et des surprises: il réfléchit à un moyen original de visiter le Salon de l'agriculture, au début de mars. Nicolas Sarkozy est tellement habitué depuis 2002 à créer l'événement qu'il serait malvenu que cela s'arrête maintenant... »
Eric Mandonnet, l’Express




Mot à Maux


Rédigé par psa le 27/02/2007 à 16:02



Un choix sous pression du vide
Un choix sous pression du vide
C’est bien parti au Québec : aux urnes citoyens le lundi 26 mars 2007. À la carte, le choix entre trois grands prétendants au maximum de députés à l’Assemblée nationale après des moments toujours particuliers de campagne électorale. Il est vrai que j’ai déjà fait mon initiation de campagne politique, et j’en garde des souvenirs grandioses, la victoire finale en moins. Un beau souvenir que je meurs parfois d’envie de reprendre ; j’y résiste encore pour quelques années encore. Mais je garde la même passion et les mêmes exigences pour regarder le jeu politique en cours, particulièrement, les chefs des partis principaux : Jean Charest pour le Parti libéral du Québec (PLQ) la majorité gouvernementale de l’assemblée dissoute, André Boisclair pour le Parti québécois (PQ) –l’opposition officielle, et l’Action démocratique du Québec (ADQ) de Mario Dumont.
Première observation, les trois chefs de parti n’ont fait que de la politique, rien que de la politique sans s’être versé dans aucune autre responsabilité professionnelle. Probablement que cette situation fait d’eux des bêtes politiques habiles, certes ; mais sans aucune autre richesse de vie. Nous avons donc des argumenteurs de choix, avec une redoutable capacité pour Jean Charest. C’est justement à ce niveau que s’articule ma deuxième observation : Jean Charest doit défendre un bilan peu reluisant. Si on était dans un système ou les gens devaient rendre des comptes pour Promesses non tenues, le chef du PLQ devrait beaucoup se gêner devant les citoyens du Québec. Trois années de cafouillage et une année sauvée in extremis avec l’arrivée à Ottawa du gouvernement conservateur de Stephen Harper à Ottawa –l’ami de Georges Bush.
Au fond, un bilan désastreux qui est seulement rehaussé par la tendance au Québec de donner deux mandats au même parti politique. C’est le seul salut qui sauve le PLQ et Jean Charest ; il clôt malheureusement tous les sondages d’opinion, sauf surprise dans cette campagne. Restons alors à l’écoute, bien que nos choix soient très limités.



Mot à Maux


Rédigé par psa le 23/02/2007 à 08:50



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