Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Le sacre 2007 de Nicolas 1er
Le sacre 2007 de Nicolas 1er

« Depuis hier, on n'imagine plus quiconque à l'UMP venir défier le patron. Ni Villepin, ni J. Chirac dont la marge de manœuvre sur le terrain d'un hypothétique troisième mandat est devenue inexistante. L'actuel locataire de l'Elysée ne pourra plus continuer à dire qu'il réfléchit à la question -qui lui sera immanquablement posée à la première occasion-, sans que cela choque ou amuse. On s'attendrait plutôt à ce qu'il fasse contre mauvaise fortune bon cœur, en reconnaissant en Sarkozy son éventuel successeur, de manière à lui dégager au maximum la voie de la bataille présidentielle. »
Jean-Michel François, L'Union

« Le sacre est réussi. N. Sarkozy a été désigné par une foule de militants supporters de l'UMP enthousiastes. 78 000 personnes, ce n'est pas rien. 98% des voix non plus. Il s'agit bel et bien d'un élan de confiance. (…) Sarkozy a finalement préempté le grand parti dont a rêvé si longtemps l'actuel locataire de l'Elysée. La défection spectaculaire de N. Dupont-Aignan ne pèse pas lourd face à ce coup de maître. C'est une victoire devant laquelle les chiraquiens ne pouvaient que s'incliner. Villepin l'a fait en assistant au congrès - brièvement et discrètement, pour ne pas se faire huer. »
Patrick Fluckiger, L'Alsace



Mot à Maux


Rédigé par psa le 15/01/2007 à 12:06



Du dernier soubresaut
Du dernier soubresaut
« La défaite que ne veut pas reconnaître Bush est avant tout d'ordre politique. L'expédition irakienne avait deux justifications: contrer des "armes de destruction massive" et instaurer la démocratie. La deuxième est désormais aussi improbable que les premières ont été introuvables. L'opinion américaine tient le compte de ces désillusions. (…) Désormais, les partisans d'un retrait militaire sont majoritaires. Bush répond qu'un tel retrait serait désastreux pour l'Irak. C'est vrai. Mais il en ira de même vingt mille GI plus tard. (…) Puis Bush retrouvera son dilemme: payer ou partir.»
Gérard Dupuis, Libération

« C'est bien difficile, lorsqu'on se fourvoie aux yeux du reste du monde, d'accepter de le reconnaître. On s'est trompé, mais on veut avoir raison. Et plutôt que d'admettre que l'idée n'était pas judicieuse, que la stratégie était mauvaise et la mise en œuvre déplorable, on se raccroche à l'idée que les moyens étaient insuffisants. (...) G. W. Bush n'en est pas encore à mesurer l'étendue de son propre échec. Il croit qu'il peut toujours retourner la situation parce qu'il est le plus fort et qu'il ne saurait capituler. Combien, dans ces conditions, faudra-t-il encore de victimes ? »
Jean Levallois, La Presse de la Manche

« Contrôler une ville de cinq millions d'habitants, où se mêlent les communautés et où la guerre civile est déjà bien engagée, va coûter cher au contingent américain. (…) L'enjeu symbolique de la bataille pour Bagdad est crucial pour l'Irak, mais aussi au-delà, dans l'ensemble de la région, où l'inquiétude est vive de voir une capitale arabe otage de la confrontation entre chiites et sunnites. G. W. Bush n'avait plus de stratégie irakienne. Il entreprend cette bataille, face au scepticisme de l'opinion américaine et du Congrès. C'est sa dernière chance de sauver sa présidence. »
Pierre Rousselin, Le Figaro

« La présence des Américains est "une source d'instabilité et non de stabilité en Irak", selon (…) J. Stiglitz. La sagesse leur commande de préparer leur retrait. Encore faut-il savoir quand et comment. Il n'est pas sûr que les démocrates, qui avaient d'ailleurs approuvé, au début, l'assaut contre S. Hussein, le sachent mieux que G. Bush. (…) L'Amérique ne peut tourner les talons en se lavant les mains du désastre qu'elle a déclenché. Il ne sera pas facile pour elle, ni pour personne, de trouver une solution qui évite d'accroître les souffrances des Irakiens et l'instabilité de la région. »
Joseph Limagne, Ouest-France



Mot à Maux


Rédigé par psa le 11/01/2007 à 16:49



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